Selon
l’Agence France-Presse, cette phrase a été prononcée de façon anonyme par un
responsable français de la lutte antiterroriste. Il a ajouté en parlant
des propos des terroristes : « Nous
sommes toujours là, vous ne pourrez pas nous arrêter. » « En France,
mais aussi en Europe, il y a du souci à se faire » ajoute-t-il. « Nous allons subir une vague de
terrorisme très puissante, qu’on ne pourra enrayer que partiellement. On
attrapera certaines équipes, il n’y a jamais eu autant d’arrestations, mais on
ne pourra pas les avoir tous. C’est impossible. Nous sommes submergés. »
«Des Molenbeek, il y en a partout en France». Selon le New-York Times, 90 kamikazes
seraient arrivés en Europe avec Abdelhamid Abaaoud profitant de la crise
des migrants.
Pourquoi
est-on arrivé là ? Ceci était-il prévisible ?
Oui
cela était prévisible depuis notre intervention en Libye où nous avons tué un dictateur
qui tenait fermement son pays et faisait barrage à l’invasion sunnite,
propulsée par l’Arabie Saoudite avec le blanc-seing de l’Empire américain et
des États associés. On nous a vendu une action humanitaire dont on se rend
compte maintenant qu’il n’y avait aucune urgence à intervenir et que Kadhafi
était un barrage indispensable contre l’émigration africaine. Nous avons mis
alors la guerre en terre musulmane, où les guerres religieuses étaient en cours
depuis celle Irak-Iran. Nous avons fédéré les musulmans contre les occidentaux
après avoir mis le chaos en Libye, chaos qui a permis de répandre l’arsenal
militaire dans tous les groupes terroristes qui œuvrent aujourd’hui au
Moyen-Orient et la plus grande partie de l’Afrique. Mais nous avons persisté
dans cette politique suicidaire en allant provoquer le monde musulman au
Moyen-Orient en s’immisçant dans un conflit syrien qui n’était pas le nôtre. On
sait que l’Arabie Saoudite a soufflé sur le feu de revendications politiques
syriennes qui auraient pu se traiter en interne dans un régime autoritaire,
certes, mais laïc dans son fonctionnement. Les représentants des minorités
chrétiennes en ont apporté témoignage.
Le
chaos en Libye qui avait alimenté une migration importante d’une partie de l’Afrique
vers l’Italie, s’est répandu au Moyen-Orient avec les mêmes effets amplifiés
par une Turquie qui mène un double jeu avec deux objectifs, les kurdes et
secondairement le régime syrien. L’alliance de l’OTAN, avec l’Arabie Saoudite
et Israël, a créé, formé, armé et financé une armée de mercenaires et de
fanatiques, confiée à d’anciens généraux de Saddam Hussein. Ainsi est né Daech
qui s’est proclamé Etat Islamique après de rapides victoires territoriales.
Fort de trésors de guerre et, tirant parti des puits de pétrole conquis avec la
complicité de la Turquie, l’EI a massacré tant et plus les minorités en semant
la terreur. Il a poussé les populations irakiennes, syriennes et aussi
afghanes, à fuir vers la Jordanie, le Liban mais surtout la Turquie qui les a
accueillis à bras ouverts jusqu’à aujourd’hui. Tout se passait comme prévu par
l’Empire dont le but était la conquête de la Syrie, où tout au moins de ses
richesses pétrolières, de son passage obligé pour le gazoduc des Etats du golfe
vers l’Europe, de la rupture de l’axe Russie-Syrie-Iran et de la constitution d’un
grand Israël. La maîtrise du territoire syrien permettait aussi de rendre
impossible le passage d’un gazoduc reliant l’Iran à l’Europe.
La
Syrie se vidait de ses habitants et un flot de réfugiés grossissait à vue d’œil
dans les camps et sur les routes jusqu’à l’arrivée des russes fin septembre 2015.
En quatre mois l’armée syrienne a reconquis la partie la plus peuplée, car la
chute d’Alep est imminente ainsi que celle de Palmyre puis de Raqqa. Les
commanditaires de l’EI lui ont déjà permis de s’implanter solidement en Libye
pour une nouvelle phase de déstabilisation sur l’Afrique. Il manquait une
dernière opération à faire, l’invasion de peuplement de l’Europe et l’introduction
du chaos. L’Allemagne et la Turquie s’en sont fait les acteurs, l’Allemagne en
appelant officiellement les migrants, la Turquie en laissant partir les
migrants et en s’en servant comme marché pour son profit.
Le flux migratoire,
que l’Europe subit, a deux objectifs, le chaos par le terrorisme et le
peuplement d’une civilisation différente qui doit finir de créer une société
multiculturelle sans identité réelle, déstabilisée par des conflits internes,
donc malléable. Dans celle-ci les États-Unis peuvent alors implanter leur armée
(c’est en cours) pour créer un glacis face à la Russie, et imposer les
directives, normes, etc. qui favorisent son commerce. Ce que les Bruxellois
subissent après les Parisiens était prévisible et même écrit par ceux qui
mènent le monde. L’Europe ne se relèvera pas de l’action en cours, elle va être
profondément déstabilisée. Certains pays font déjà de la résistance, mais face
au rouleau compresseur poussé vers l’Europe, il leur faudra choisir un autre
camp pour résister. Ils n’en auront pas d’autre que la Russie avec le risque de
servir d’allume-feu d’une guerre plus globale.
La France
a joué le plus mauvais rôle possible en servant l’Empire et en sanctionnant la
Russie. Elle va prendre de plein fouet les conséquences. Nos dirigeants ont
fait preuve de la plus grande servilité et de la plus grande culpabilité devant
le peuple. Le crédo du multiculturalisme, surtout bi-civilisationnel, l’abandon
de notre souveraineté à un mondialisme sans frontière, l’enfumage programmé du
peuple avec le catastrophisme d’une sortie de l’UE ou de l’euro, ont fait
sauter tous les garde-fous de ce pays ouvert aux quatre vents de la guerre et
de l’envahissement. Honte à nous d’avoir mis de tels dirigeants à la tête de
notre pays ! Nous sommes dans la tenaille des puissances de l’argent qui ne
craignent que la révolte des peuples, tant les dirigeants sont déjà sous
contrôle. Il faut donc nous encadrer dans des lois de plus en plus liberticides
et la présence renforcée de forces de police et militaires. Le terrorisme
permet de le faire et de masquer le véritable but de maîtrise de la révolte
populaire. C’est en cours en France, en Belgique, au Royaume-Uni, etc.
Nous
allons entrer dans le dernier acte qui va être la submersion par l’émigration
de l’Afrique, car la stabilisation de la Syrie, grâce à l’action des russes,
reporte la création voulue du chaos vers ce continent à forte natalité et
pauvreté importante. La Tunisie bascule, l’Algérie est attaquée. Le roi, d’un
Maroc encore épargné, s’assure le soutien de Moscou. Le reste de l’Afrique est
déjà gangrené et nous n’y avons rien fait de bon, même au Mali. 2.000 migrants
sont arrivés en Italie en 24 heures. Si le peuple doit se révolter, c’est
maintenant. Demain il sera trop tard… tout le reste n’est que la déchéance d’un
pouvoir politique pourri auquel nous devons appliquer la déchéance pour haute
trahison. Il faut sortir de l’UE et de l’euro avant la débâcle !
Nous allons pleurer nos morts aujourd’hui
et demain
Ces générations qui n’ont pas connu la
guerre
Vont découvrir qu’elle sera impitoyable
Et que la résistance ne se fait pas
Dans l’angélisme mais
Dans la douleur !
Claude
Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon
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