On ne peut dissocier l’orientation de l’Union
Européenne de celle dont est imprégné l’Empire américain, celle du NOM, le
Nouvel Ordre Mondial. Même si ceux qui s’expriment sur ce sujet n’y mettent pas
forcément le même sens, tous les politiques de la pensée unique, appelés aux
plus hautes fonctions, en sont imprégnés. Il y a longtemps que j’ai alerté sur
ce sujet de géopolitique à portée mondiale. Certains, plus informés que d’autres,
n’en avaient gardé que le côté cabalistique et sulfureux et l’avait rangé dans
le classeur des mythes et des légendes. Parler de ce sujet vous faisait
regarder alors comme un illuminé, ce qui allait très bien avec l’appellation des
grands maîtres de cette « philosophie » dits « Illuminati ».
Ce courant mondialiste traverse pourtant tous les courants de pensée, celui du
monde judéo-chrétien, franc-maçonnique et celui des grandes puissances
financières. J’ai été personnellement frappé par le baisemain fait aux
Etats-Unis par notre pape François à ces représentants de la puissance
financière mondialiste, contrairement à tout respect dû au représentant de
Dieu. Le pape baise le pied des pauvres, se prosterne devant Dieu mais pas
devant la finance, sauf si… Je vous propose de consacrer dix minutes à cette
vidéo :
Ceci peut en choquer
certains mais il faut regarder les choses en face, il y a une volonté de
refaire un nouveau monde et les représentants du NOM, quel que soit l’obédience,
font tout pour cela. François Fillon a avoué que les pouvoirs se trouvaient
chez les Bilderberg, cette organisation semi-secrète rassemblant tous ceux
pouvant avoir un impact sur les destinées du monde, vitrine opaque du NOM avec
la Trilatérale et le « Council of Foreign Relations » ou CFR. On ne
devient plus Président d’un Etat occidental de premier plan sans que le NOM
adoube le ou les prétendants, ou tout au moins seule une volonté affirmée des
peuples peut en décider autrement tant que la démocratie est encore en vie. C’est
pourquoi il faut inhiber toute résistance par l’asservissement et éteindre
doucement d’abord, puis plus violemment, la démocratie pour la remplacer par la
ploutocratie, ce régime oligarchique qui a pour particularité de sélectionner
un petit groupe de décideurs formant une classe dominante, sur le seul critère
de leur richesse.
Pour
en revenir à l’UE, on sait désormais de façon claire que l’UE est l’instrument
de l’Empire, poussée par lui depuis sa création. Nous assistons avec la loi
Travail et l’acceptation du flux migratoire de gré ou de force à deux des
objectifs du NOM, l’asservissement de l’homme au travail donc la servitude et
au métissage pour la création d’un être unique sans racine, sans identité,
progressivement robotisé et à religion unique, celle qui lui est insidieusement
imposée, celle de la consommation comme objectif de vie. Vous n’avez peut-être
pas fait assez attention à ce que comportaient certains discours, écoutez :
Le projet d’un
Etat-providence européen a échoué depuis longtemps, il survit encore à l’échelon
national mais de plus en plus péniblement. La dimension sociale européenne est
restée un vœu pieux ou plutôt un attrape-nigaud. De même la démocratie est
bafouée en permanence, par le non-respect du vote des peuples, comme pour la
Constitution européenne recopiée dans le Traité de Lisbonne, par l’extension
sans consultation des peuples de 12 à 28 pays, par la mise à contribution des
déposants pour le sauvetage des banques en faillite, etc. Que dire aussi du
non-respect de ses attributions par la BCE, dont le rôle devait être limité à
la surveillance de l’inflation, qui sauve les banques en achetant des
obligations pourries et intervient politiquement en Grèce ? Que dire de la
Cour de Justice européenne qui s’immisce dans le jeu démocratique et, en
imposant une interprétation extensive des traités, surveille le droit à la
concurrence en interdisant les aides d’État ?
Nos représentants
politiques n’ont jamais cessé de nous vendre le multiculturalisme, le métissage
comme notre avenir incontournable et l’austérité a été imposée par l’Allemagne.
Ce métissage accéléré, et cette dévaluation interne par diminution des salaires
que propose la loi Travail qui cache mal son « travailler plus pour gagner
moins », vont dans le sens de la primauté donnée aux grands lobbies au
détriment de la masse salariale. Plus de monde sur le marché du travail, plus
de liberté donnée dans les horaires de travail, l’embauche et le licenciement,
se traduit immanquablement par une baisse du prix payé pour l’heure travaillée
et de la sécurité de l’emploi. On n’échappe pas à la loi de l’offre et de la
demande sur le marché du travail. Voilà ce que l’UE nous propose, perte de
démocratie, servilité de l’homme au travail, métissage, ponction de l’épargne
si besoin. Sur ce dernier point on constate que l’austérité ne concerne que l’Etat
français à la marge, c’est au monde du travail qu’on l’applique
prioritairement. L’Etat se sert en imposant durement la classe moyenne, les
artisans, les professions libérales, les petites et moyennes entreprises. Il
livre les agriculteurs à la concurrence européenne que la petite et moyenne
agriculture ne peuvent soutenir.
L’UE
est un carcan, un collier muni de pointes, qui déchire les peuples à petit feu
et les relie sous le harnais. Le petite agriculture de proximité peut nourrir
notre pays sans le besoin des engrais et pesticides de Monsanto qui finissent
par tuer nos terres et la rende dépendante d’un instrument du mondialisme. La France
des trente glorieuses était admirée et enviée par le monde. En quoi l’UE l’a-t-elle
fait renaître ? Elle n’a perdu que du poids dans le monde, son siège à l’ONU
n’est plus que le strapontin sur lequel déborde les fesses de l’Empire, et son
armée n’est plus en charge de la Défense nationale mais une supplétive de l’ambition
d’une Cabale qui veut mettre le monde à sa botte. Les yeux s’ouvrent lentement
mais ils s’ouvrent dans le Monde sous la plume de Wolfgang Streeck :
“Si,
pour toute réponse, la gauche persiste à accabler de son mépris culturel ses
anciens électeurs, l’« Europe », au lieu de se refonder de façon
relativement ordonnée, se décomposera chaotiquement par suite de la stagnation
économique et d’une immigration illimitée. Une hypothèse rendue plausible par
la rigidité des élites européennes, qui est en fait de la lâcheté.”
Tout est à reconstruire à partir des peuples et
seulement avec eux, car eux-seuls savent où est leur intérêt. Ils savent mieux
que leurs dirigeants que la guerre tue d’abord des innocents et parmi eux. Les peuples
ne veulent pas la guerre, on les y pousse. Plus la démocratie recule, plus la
guerre s’immisce et plus l’argent mène le monde pour le seul profit des plus
puissants.
L’UE viole en
permanence l’autodétermination nationale
Ce n’est plus
une espérance, c’est un cancer,
Une pompe
aspirante du travail
Et du bonheur
des peuples !
Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du
Languedoc-Roussillon
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