Depuis les années 60 la France a ouvert ses portes à l’immigration.
Cela faisait déjà partie des souhaits du Général De Gaulle en 1945 qui estimait
que nous avions un déficit de main-d’œuvre pour redresser la France.
Malheureusement la main-d’œuvre était difficile à trouver en Europe à cette
époque. A partir des années 60, les Algériens ont été accueillis et à un rythme
très élevé de 70.000 par semaine en 1962. C’est ce que l’on appelle la grande
migration de l’après-guerre.
A mi-2004 la France comptait déjà 5 millions d’immigrés dont
36% étaient français. Dans l’immigration des cinq dernières années près des
deux tiers des immigrés sont musulmans en provenance principalement du Maghreb
et de l’Afrique sub-saharienne. L’immigration provenant de l’est de l’Europe
pose à notre pays le problème de l’emploi car nous ne sommes pas en pénurie de
main-d’œuvre. Il nous reste un problème de désadaptation de la main-d’œuvre disponible
par rapport à la demande. L’immigration asiatique n’en pose pratiquement pas
pour l’emploi. Cette immigration asiatique est accueillie par ses congénères
qui facilitent son insertion dans le monde du travail et grâce aussi à sa
grande adaptabilité.
Le problème de la religion n’est nullement évoqué par ces
deux communautés. Il n’en est pas de même avec les musulmans pour lesquels il
est important de pratiquer celle-ci selon les préceptes de la charia et des hadiths.
Il convient de faire un peu d’histoire pour comprendre que l’intégration de
cette culture pose une difficulté spécifique.
Jusqu’à son rapide déclin aux XIXème et XXème siècle, l’Islam
était l’ennemi juré de la civilisation européenne. Il fut toujours une menace
mortelle. Entre les VIIème et VIIIème siècle, l’Islam était le conquérant de la
moitié de l’empire romain. Cette avancée de l’Islam a brisé l’ancien monde et l’unité
des bords de la Méditerranée. L’historien Pirenne écrit : « Aux bords du Mare Nostrum s’étendent
désormais deux civilisations différentes et hostiles ».
L’immigration est regardée en termes d’utilité pour elles-mêmes
par les autorités européennes et non en termes d’utilité pour la société. La
question, de savoir si ce peut être ou non bénéfique pour l’Europe, est considérée
comme antieuropéenne, extrémiste pour ne pas dire raciste. Pourtant c’est bien
au choc de deux cultures que l’on assiste. On trouve d’un côté une culture peu
sûre d’elle-même, relativiste et surtout malléable et de l’autre une culture ancrée,
confiante dans son destin de culture du monde et forte démographiquement. Dans
une telle situation c’est la première qui change pour s’adapter à la seconde.
C’est bien pour cela que Philippe De Villiers a dit : «
Ce n’est pas à la France de s’adapter à l’Islam mais à l’Islam de s’adapter à
la France ». Certains disent déjà qu’il est trop tard pour inverser le
courant de l’histoire. On ne peut pourtant laisser faire à moins que nous
préférions la situation de la femme musulmane et la polygamie. Lorsque l’immigration
est subie, la faute en revient aux pays qui sont la source de cette
immigration.
Il faut d’abord agir sur les sources et ne pas conclure, pour
des raisons d’approvisionnement énergétique, des accords avec l’Algérie sur les
facilités d’accès d’immigrés dans notre pays. Il faut aussi aider les
gouvernements d’Afrique à former et garder leur élite et à mettre en œuvre une
économie productrice pour eux-mêmes. En un mot il faut contribuer à tarir les
sources de l’immigration.
Par ailleurs le droit du sol incite les immigrés encore non
francisés à procréer dans notre pays, il est donc important de revenir au droit
du sang comme dans la plupart des pays européens. Mais le plus important est d’assimiler
cette population, c’est-à-dire de la voir se fondre dans la population d’accueil
comme l’ont fait les migrations italiennes, polonaises, portugaises ou
espagnoles. On note que les enfants de ces immigrés, nés en France, ont très
souvent des prénoms français et leurs petits-enfants l’ont quasi
systématiquement. On n’a jamais vu leurs drapeaux saluer le nouveau président
de la république et faire des exactions, des incendies dans plusieurs villes
pour chanter leur victoire.
C’est donc une grande politique d’assimilation qu’il faut
mettre en place à partir de l’école. La laïcité ne doit pas reculer et modifier
ses programmes d’enseignement pour contenter telle ou telle communauté. Ce fut
un combat à travers les siècles pour imposer la langue française à nos régions.
On ne peut en quelques années ouvrir la porte à la langue arabe, elle a le
droit d’être enseignée mais comme le chinois, le russe. La faire apprendre trop
tôt c’est replonger les enfants dans leurs racines, racines que leur inculquent
leurs parents et qu’ils ne doivent pourtant pas privilégier s’ils veulent s’assimiler
et aimer la France.
Le sujet est vaste, complexe mais vital pour la France. Ne
parlons plus exclusivement de l’ouverture ou non à l’immigration. Une partie
importante de cette population immigrée est en France et souvent francisée, il
nous faut l’assimiler si nous ne voulons pas que l’inverse se produise. Il nous
faut aussi que les autorités musulmanes signent une charte républicaine interdisant
la polygamie, les financements étrangers mais reconnaissant la laïcité, l’égalité
hommes-femmes. Elles ne doivent pas continuer à tenir un double discours à l’intérieur
et à l’extérieur de notre pays.
L’heure est grave
économiquement,
L’heure est grave
culturellement.
La « gravitude »
doit entraîner la « bravitude »
Dans le choix de notre
destin.
Claude Trouvé
Candidat aux législatives 2012 dans la 5ème
circonscription de l’Hérault