Voilà quel est le triste tableau de la France d’aujourd’hui. Que fait l’Etat ? Il crée des salles de shoot, pour raison d’hygiène et de secours, et envisage de dépénaliser la consommation de cannabis (lire l'article ci-contre parue dans un journal de la gendarmerie). Les dernières études américaines et nouvelle-zélandaises montrent que l’appellation de drogue douce pour le cannabis est un leurre dangereux. Cette drogue atteint des zones du cerveau spécialisées dans la compréhension et la mémorisation. Chez les fumeurs de cannabis la détérioration du QI est de 3% en moyenne et peut atteindre 8%, suffisamment pour handicaper un étudiant ou un jeune en recherche d’emploi.
Selon le psychiatre Michel Reynaud, chef du département de psychiatrie et d'addictologie à l'hôpital universitaire Paul-Brousse, et coauteur de « Addiction au cannabis » : « Le tabac, le cannabis, l'héroïne et les autres drogues ont en commun de perturber le fonctionnement de récepteurs qui modulent la transmission dopaminergique. Ils agissent ainsi sur les voies de la récompense, de la gestion des émotions, de la motivation... » Un mode d'action qui, selon l'addictologue, explique la particulière vulnérabilité à ces produits dans l'adolescence et c’est justement ce triple mélange de consommation que pratiquent de nombreux jeunes dans leurs réunions.
Les overdoses sont dangereuses pour les adolescents et peuvent mettre en péril toute leur vie comme ce jeune étudiant, issu d’un très bon milieu, qui agresse une femme sous l’empire de la drogue et se retrouve en hôpital psychiatrique d’où ses parents n’arrivent plus à le sortir. Les drogues sont donc un véritable fléau et il ne faut pas se réjouir du fait que la consommation de cannabis semble avoir atteint son sommet car d’autres menaces se profilent avec les drogues de synthès.
150 nouveaux produits ont été répertoriés en quatre ans avec une accélération inquiétante : 41 substances psychoactives apparues pour la seule année 2010 ! Le développement de la logistique sur l’Internet (600 boutiques en ligne proposent aujourd’hui des « euphorisants légaux » et l’imagination créatrice des trafiquants qui mixent des produits licites avec des substances interdites ont potentialisé leurs effets. Il s’est ainsi créé une espèce de troisième marché, excessivement difficile à endiguer parce qu’extrêmement souple et adaptable à toute modification de la législation.
150 nouveaux produits ont été répertoriés en quatre ans avec une accélération inquiétante : 41 substances psychoactives apparues pour la seule année 2010 ! Le développement de la logistique sur l’Internet (600 boutiques en ligne proposent aujourd’hui des « euphorisants légaux » et l’imagination créatrice des trafiquants qui mixent des produits licites avec des substances interdites ont potentialisé leurs effets. Il s’est ainsi créé une espèce de troisième marché, excessivement difficile à endiguer parce qu’extrêmement souple et adaptable à toute modification de la législation.
« Point n’est besoin d’espérer pour entreprendre
Ni de réussir pour persévérer ».
Claude Trouvé
Coordonnateur du MPF Languedoc-Roussillon
avec les socialistes c est la decomposition de la societe
RépondreSupprimervive le mpf
cordialement
thizy