Les politiques sont devenus fous ou incapables et inconsistants. Les sympathisants des partis de la pensée unique qui se repassent le pouvoir depuis près de quarante ans voient leurs espérances d’une vie meilleure déçues. Ils constatent de plus que le nouveau gouvernement n’a pas de ligne politique claire avec des dissensions évidentes en son sein, écologiques, gauchistes, social-démocrates, et des actions en parfaite opposition avec les promesses électorales du candidat. Il s’ensuit une dégringolade de ses sympathisants dans les sondages. Les promesses pour Florange ou pour une croissance à 0,8% pour 2013, alors que Mario Draghi parle d’une prévision de -0,5% pour l’UE, sont autant de promesses qui ne seront pas tenues.
Mais à droite le paysage n’est pas plus rassurant avec un UMP déchiré pour longtemps et qui devient inaudible dans son rôle d'opposition. Le nouveau clivage ne correspond pas à celui d’idées politiques mais à un clivage d’ego et de seconds couteaux à l’affut de jouer des premiers rôles. Il y a bien pourtant des divergences qui se perçoivent sur l’attitude vis-à-vis de l’Europe et de l’immigration mais elles n’ont pas permis un véritable débat interne et une nouvelle définition d’un axe politique rajeuni et repensé.
Dans ce contexte les partis extrêmes retrouvent des adhésions de citoyens écœurés, déboussolés par l’incurie des leaders politiques, cette fois mise au grand jour. Or 37% des français considèrent qu’ils entrent dans la pauvreté et voient le chômage de 10% progresser de près de 2000 travailleurs de plus par jour. Ils sentent venir le spectre du chômage de l'Espagne qui dépasse les 25%, pays où les organisations humanitaires s'alarment de la progression de la pauvreté, mais aussi du profil nouveau des demandeurs d'aide. 12,7 millions de personnes, dans ce pays de 47 millions d'habitants, étaient en 2011 en danger de pauvreté ou d'exclusion, selon une étude européenne !
L’insécurité augmente dans les grandes agglomérations. La ghettoïsation s’amplifie et l’islam conquiert toujours plus de territoires de non-droit, se pose de plus en victime, stigmatise la croix de nos pharmacies et l’évocation de Charles Martel et du Père Noël dans nos écoles. Nos industries n’investissent plus, se délocalisent ou meurent. C’est une France sans ses usines qui aborde la compétition internationale.
La masse des bacheliers qui se traînent dans nos universités pour en sortir sans emploi ou errer dans d’autres spécialités à la charge de leur famille croit chaque année. La culture du non-élitisme fait dégringoler nos universités et nos écoles dans le classement mondial. Les écoles de commerce et de nature scientifique perdent des places. Mais c’est aussi une masse grandissante de jeunes qui sortent sans diplôme du cycle scolaire, remettant en cause le principe de la disparité de plus en plus grande de niveau des élèves dans les classes et l’utilité du maintien dans le tronc commun d’élèves en grande difficulté. La perte de confiance dans les enseignants, la contestation de leur autorité par les parents et les élèves, conduisent à une perte de motivation de ceux-ci et à une diminution des vocations que l’on comble mal par une baisse du niveau d’entrée dans la profession.
L’avenir est sombre et nous ne savons plus qui peut encore redonner de l’espoir avec une politique claire, pragmatique, basée sur le bon sens, rompant avec la pensée unique sans tomber dans un extrémisme pouvant conduire à des attitudes tragiques de conflit communautaire. Je n’ai pas pour habitude de faire de ce blog un lieu de matraquage politique indifférent à la diversité d’approche de mes concitoyens. Pourtant il est temps, devant le déclin rapide qui attend la France et l’incompétence des politiques qui verrouillent le débat politique et l’expression de la démocratie, d’en revenir à souhaiter que des hommes d'Etat, compétents et visonnaires, dont la parole a été vilipendée, puis reprise partiellement par d’autres, sortent de leur isolement.
Parmi eux un homme visionnaire se détache, je veux parler de Philippe De Villiers. Il a, sur les sujets de l’Europe, de l’immigration islamique (1972) et de l’enseignement, depuis longtemps développé des idées qui se sont opposées à la pensée unique et prévu que celle-ci ne pouvait que nous conduire au désastre. Il proposait une Europe des peuples, en symbiose avec l’Europe des nations du gaullisme, une sortie du carcan de la monnaie unique par le retour au franc ou à une monnaie commune, un protectionnisme intelligent, variable dans le temps et éventuellement temporaire, une immigration contrôlée adaptée strictement à nos besoins, une politique d'assimilation, une dimution des dépenses publiques, une école où l’autorité de l’enseignant doit être rétablie et les matières fondamentales remises au cœur de l’acquisition de base dans l’école primaire, la connaissance orale et écrite de la langue, le calcul, l’histoire, la géographie et la morale.
Que devient en France ce député européen que l’on a essayé de détruire politiquement ? Il s’est consacré à une œuvre artistique, passionnante et bénévole, le Puy du Fou. En tant que scénariste et créateur de ce spectacle de plein air, il a porté celui-ci au niveau des plus grands spectacles du monde et a été récompensé à Los Angeles par la plus haute distinction. Mais l’homme du Vendée Globe, qui a porté deux fois la Vendée au niveau mondial, reste un nostalgique de l’attitude de grandeur des hommes au service des grandes causes. Il s’est passionné pour la vie d’Hervé de Charrette et en a écrit une histoire légèrement romancée mais avec un fondement historique inédit. Le livre qui vient de sortir laisse transparaître l’âme de l’auteur. Si vous voulez mieux connaître l’homme De Villiers, lisez ce livre passionnant.
Le 3 décembre Philippe de Villiers a été l’invité du Libre journal d’Henry de Lesquen sur Radio Courtoisie. En présentant son dernier livre, Le roman de Charrette (aux éditions Albin Michel), Philippe de Villiers a rappelé : 1) Il était député français au Parlement européen
2) La politique consistait d’abord à « servir la France ».
3) L’esprit dans lequel il se trouve, s’emploie, « pour l’instant », à « faire connaître à tous les Français ce héros de la guerre d’Amérique et de la guerre de Vendée qui s’appelle Charette ».
2) La politique consistait d’abord à « servir la France ».
3) L’esprit dans lequel il se trouve, s’emploie, « pour l’instant », à « faire connaître à tous les Français ce héros de la guerre d’Amérique et de la guerre de Vendée qui s’appelle Charette ».
4) Philippe de Villiers se défend d’avoir renoncé à la politique : « Quand on est un homme politique, on l’est pour la vie ».
C’est dans les moments historiques que se lèvent les hommes de valeur,
Et 2013 marquera un tournant dans l’histoire de notre pays !
Voyez-vous dans les hommes au pouvoir d'autres hommes d’Etat visionnaires
Ayant prouvé au monde leur valeur d’entrepreneur et d’engagement bénévole?
Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon