Abandon de l’euro, Ajustement de la rigueur, Assimilation tels sont les objectifs que devrait se donner le prochain gouvernement. Ils doivent répondre aux préoccupations majeures des français qui sont l’emploi, le pouvoir d’achat, et la sécurité. Ne pas les mettre ensemble au fronton de l’action gouvernementale rend inopérant toute autre action.
L’Abandon de l’euro d’abord dans les délais les plus courts possibles compte-tenu de son implication dans nos relations internationales. Il faut montrer là un volontarisme sans faille qui ne laisse aucun doute à nos partenaires sur notre volonté de changer le dogme de l’euro, monnaie unique. Le poids de la France peut d’ailleurs créer un effet d’entraînement dans le reste de l’Europe du Sud, voire en Irlande. Il n’exclut pas une monnaie commune permettant des fluctuations monétaires de chaque pays autour d’une valeur centrale basée sur un panier de monnaies incluant pourquoi pas l’or.
Cette décision, lourde de conséquences, s’appuie sur les résultats positifs des pays qui ont gardé ou repris la maîtrise de leur monnaie et ont opéré les dévaluations nécessaires comme la Suède, la Russie, l’Argentine, la Thaïlande, l’Islande entre autres. Elle provient également du constat que la période où notre commerce extérieur n’était pas déficitaire était celle où l’euro était déprécié par rapport au dollar. Elle est nécessitée par l’impossibilité de pratiquer une dévaluation dans le cadre de la zone euro actuelle pour relancer efficacement notre compétitivité
L’Ajustement de la rigueur est une seconde action économique à laquelle nous ne pouvons échapper vu l’ampleur de la dette et des intérêts annuels qui en découlent. La rigueur ne veut pas dire augmentation des recettes par l’impôt pour justifier en partie de nouvelles dépenses destinées à booster la croissance. La vraie rigueur c’est celle que s’applique l’Etat et les collectivités territoriales pour faire la chasse aux dépenses inutiles ou peu efficaces, aux doublons structurels, aux lourdeurs administratives, etc. Elle est difficile comme un travail de fourmi et ne consiste pas seulement à supprimer des postes sur des tâches essentielles.
Mais c’est aussi s’attaquer à résoudre le problème de la protection sociale dans la réduction des dépenses en abandonnant l’idée que la protection sociale se finance à crédit mais que ce doit être un poste équilibré. La rigueur a deux buts diminuer les dépenses du budget de l’Etat en s’attaquant aux subventions trop lourdes pour leur efficacité ou qui peuvent être reportées et aider la croissance des entreprises performantes par son action dans la recherche, l’enseignement et l’innovation. La rigueur doit créer finalement des emplois dans le privé et non des taxes et des impôts.
L’Assimilation est le troisième objectif que peu de candidats mettent en avant car il flotte toujours sur l’immigration cette peur de tomber dans l’accusation de racisme dès que l’on aborde cette question. Il faut d’abord se persuader que le problème de l’assimilation d’une population musulmane devenue française ou aspirant à l’être est une priorité incontournable sous peine de passer complètement à côté d’une menace sur la survie de l’identité française.
L’augmentation de la population de confession musulmane est due pour les 3/4 à la fécondité de cette population. C’est un fait que l’on peut observer facilement dans nos supermarchés. La limitation de l’immigration sur laquelle se focalise des opinions très opposées n’est que l’aspect mineur du problème qui touche « le vivre avec » et donc peut déboucher sur des conflits sanglants. Nos églises disparaissent mais bientôt les mosquées peuvent être attaquées. Les jeunes générations musulmanes n’acceptent plus l’intégration et ne seront jamais assimilées si nous restons dans notre façon de gérer ce problème.
Il serait trop long ici de détailler les actions à entreprendre mais elles ont un axe commun, c’est le refus que cette religion supplante notre culture judéo-chrétienne et laïque qui en est issue. Elle s’implante dans un pays et c’est à elle de se modifier pour accepter toutes les lois de la République telles qu’elles sont, pour accepter notre mode de vie, notre façon de nous nourrir, notre histoire telle que nos historiens la décrivent et non des visions confessionnelles, pour parler notre langue. Ceci étant il faut que l’action soit ciblée sur l’école et les parents qui forment cette jeunesse. Le pays ne pourra pas vivre en paix si l’assimilation n’est pas au cœur de notre politique dans l’avenir.
Les hommes politiques sont remarquables lorsqu’ils voient loin devant eux,
lorsqu’ils sortent d’un fourmillement d’idées pour en dégager les essentielles.
Nous, nous sommes comme sœur AAAnne !
Claude Trouvé