Les journaux télévisés les plus regardés
diffusent en permanence des nouvelles alarmantes sur les évènements climatiques
dans le monde entier. Les incendies, les inondations, les typhons, les
ouragans, existent, et les drames humains engendrés ne peuvent laisser
indifférents. Néanmoins il devient insupportable que la plupart du temps on
assortisse ces informations factuelles de commentaires sur le lien avec le
climat, sous-entendu avec le réchauffement climatique. C’est la même chose dans
la grande majorité des quotidiens, des
hebdomadaires. On a l’impression que l’on est dans le couloir de la mort où la
peur est distillée à chaque pas sous forme de spectres de l’horreur. Nicolas
Hulot vient de partir en lançant encore ce « la planète est en train de
griller » et Macron se gausse d’être le leader qui va sauver la planète.
C’est pire que le massacre mental du « Petit Livre Rouge » de
Mao-Tsé-Toung.
Ce
formatage des esprits s’appuie en permanence sur des évènements météorologiques
qui n’ont rien à voir avec la climatologie. La période des ouragans dans la mer
des Caraïbes, celle de la mousson, et la période estivale chez nous et en
Californie sont les périodes privilégiées pour opérer un matraquage cérébral. On
profite de la période estivale pour parler de la sécheresse, dont la cause est
le réchauffement, comme si les mémoires humaines étaient assez fiables pour en
déduire l’évolution sur une période de temps de plusieurs dizaines d’années. On
va nous montrer la fonte des glaces sur les glaciers alpins, alors que le recul
des glaces m’était déjà enseigné en 1943 par mon instituteur, photos à l’appui.
On va nous ressortir l’ours famélique, alors que la population recensée de
ceux-ci a fortement augmenté. Mais peu importe l’image frappe et cela suffit
pour clamer que nous transformons la planète en grille-pain.
Parmi
les peurs agitées, il y a le niveau des mers qui sont en train de nous
promettre un rétrécissement des terres et des immigrations de millions de personnes.
Le fait qu’une étude américaine montre par des mesures satellitaires précises
que l’ensemble des plages du monde ont en moyenne gagné 33 cm sur la mer en 20
ans est évidemment non publiée par les grands médias. Pourtant on pourrait
faire savoir que la mesure de la hauteur des mers et des océans pour en déduire
une valeur moyenne sur la planète est une opération complexe, très délicate et
sujette à caution. La mesure sur les plages par satellite est beaucoup plus précise. D’ailleurs il semblerait que depuis 2 ans la montée
« officielle » se serait arrêtée, mais « motus et bouche
cousue ».
C’est
le commentaire climatique sur l’été chaud 2018 fait sur France Info qui a
déclenché le besoin d’écrire mon indignation devant ce processus d’abêtissement
ou d’enfumage des esprits. Evidemment on ne peut pas demander à chacun de
s’informer par lui-même sur une science très complexe qu’est la climatologie.
C’est une science encore très jeune et qui est loin d’avoir réussi à connaître
tous les paramètres influents et la valeur respective de leur action sur le
climat. Il s’ensuit des modèles prédictifs qui n’ont pas encore pu valider
leurs prévisions par comparaison avec la réalité. Il ne peut donc y avoir de
consensus scientifique, le groupe A scientifique du GIEC n’est d’ailleurs pas
si péremptoire dans ses affirmations. Il s’est dit par exemple ne pas être en
mesure de détecter une augmentation de la fréquence et de la force des
ouragans. Mais souvenez-vous, selon Al Gore nous n'aurions déjà plus de glaces au
Pôle Nord aujourd’hui, d’où l’image de l’ours dérivant sur son glaçon
qui a fait le tour de la planète.
Alors
selon France Info l’été 2018 a été le plus chaud depuis 2003. D’abord nous
sommes le 29 août et sauf erreur de ma part l’été dure trois mois du 1er
juillet au 30 septembre. Pour les puristes je veux bien considérer que
l’astronomie parlerait du 21 juin au 21 septembre. C’est donc une nouvelle
définition de l’été qui commence on ne sait quand mais qui se termine le 29
août. Par ailleurs il n’est pas précisé s’il s’agit de la France ou du monde
entier ce qui n’est pas du tout pareil lorsque l’on parle de réchauffement
climatique. Alors je suis allé à la meilleure source d’information, la NOAA,
agence américaine d’observation de l’environnement. Le graphique ci-contre
donne la dernière information disponible pour le mois de juillet. Il montre les
températures moyennes relevées depuis 1998, date des première mesures
satellitaires des températures, jusqu’à 2018.
On remarque que la
température globale de juillet 2018 n’est supérieure que de 0,02°C à celle de
1998 et égale à celle de 2010. Juillet 2018 est en quatrième position en
hauteur des températures et les températures de 2017 et 2018 sont en
décroissance depuis 2016. Evidemment on
ne peut pas déduire la température de l’année 2018 à partir de celle de
juillet, mais on note deux choses. Quand on lance une information sur la
température on doit préciser de quel endroit et de quel moment il s’agit.
L’information sur l’été le plus chaud depuis 2003 assortie d’un commentaire sur
son lien avec le réchauffement climatique est tout simplement une
désinformation car elle ouvre la porte à toutes les interprétations.
On voit que pour
juger d’un réchauffement il faut regarder une période de plusieurs dizaines
voire de centaines d’années. Si la température de 2018 descend en-dessous de
1998, on ne pourra pas valider les modèles prédictifs des 3°C de plus à la fin
du siècle. Sur le graphique ci-contre, présentant l’ensemble des températures
moyennes pour chaque mois de janvier 1998 à juillet 2018, on distingue
nettement 2 périodes, celle de 1998 à 2013 et celle de 2014 à 2018.
Sur la première on ne
perçoit aucune évolution de la température, c’est le « hiatus » dans
le réchauffement selon les climatologues. Pour la seconde on note une évolution
rapide jusqu’en 2016 et une diminution nette pour 2017 et 2018. Les
climatologues parlent alors de l’influence prépondérante du courant marin El ñino,
ce qui suppose que son influence s’atténuant, les températures devraient
redescendre. C’est bien ce qui s’est passé en 2017 et s’est amorcé en 2018.
Mais on voit bien que tout ceci n’est pas cohérent avec l’évolution lente du CO2
et des modèles mathématiques.
Il nous
reste à attendre le résultat des températures sur les années 2018 et 2019 pour
le vérifier réellement. Si c’est le cas, les modèles mathématiques retenus pour
les prévisions de la fin du siècle seront obsolètes et le grand ramdam du
réchauffement climatique aura fin long feu et laissera un goût amer chez les
habitants de la planète qui ont été manipulés. Alors chers lecteurs soyez
attentifs pais pas crédules. N’écoutez plus ces paroles idiotes liant les
évènements météorologiques et la climatologie, et attendez que les preuves se
décantent avant de croire à la vérité assénée. C’est folie que de bouleverser
les cibles de dépense de notre énergie et de nos finances dans des projets très
couteux et inutiles comme les énergies renouvelables pour la production
d’électricité en pensant diminuer la teneur en CO2. On n’est sûr ni
du réchauffement, ni du CO2. Notre ignorance va jusqu’à ne pas
savoir si celui-ci est une cause ou un effet du réchauffement dans les
millénaires passés (l'analyse des calottes glaciaires tend à montrer que la montée du CO2 suit et non précède la montée des températures). Laissons cette science progresser et gardons-nous d’en
tirer des conclusions hâtives. Ceux qui poussent les mesures de « décarbonisation »
ont leurs raisons, dont principalement le profit, mais pas nous qui devront
payer les erreurs de casting. Sauf preuve du contraire dans les dix ans qui
viennent le réchauffement climatique et surtout les prévisions pour la fin de
ce siècle restent une gigantesque arnaque.
Alors que l’aide technique fournie par
le progrès
Est sensée développer nos facultés
mentales
Force est de constater que
l’abrutissement
Devient une manière de nous moutonner
Dans une perte de notre intelligence
Au profit de nos manipulateurs
Réunis dans le Nouvel Ordre
De leur univers globalisé
Entre seigneurs et serfs !
Claude Trouvé
30/08/18
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