Le crédo du Nouvel
Ordre Mondial, le NOM, est la « globalisation » qui va beaucoup plus
loin que la « mondialisation ». Cette dernière, vieille comme le
monde, n’a fait que croître et embellir au fil des siècles avec les progrès des
transports et de la communication où la roue, le cheval et le dromadaire ont
pris leur part. Elle prône la généralisation de la libre circulation des
hommes, des biens, et des capitaux. Il s’agit d’un choix librement consenti par
les pays qui se regroupent au sein de l’OMC, l’Organisation Mondiale du
Commerce. Cette mondialisation est donc à but essentiellement économique, mais
lorsqu’elle prône la libre circulation des hommes on constate qu’elle a aussi des
répercussions sociales dont l’immigration nous fait comprendre l’importance. La
mondialisation ne se limite donc pas à l’économie mais elle respecte le libre
choix des nations.
Toutefois
on doit remarquer que l’UE dépasse le cadre strict du libre choix et de la libre
circulation en tous genres. Le contrôle des budgets des Etats membres, les
directives économiques, la politique migratoire ne sont pas inscrits dans les
principes de la mondialisation. L’UE franchit donc un pas supplémentaire en
supprimant le libre choix au profit d’une idée globaliste où l’Europe est tout ce
qui doit mettre en exergue le principe d’interdépendance ne souffrant plus
aucun signe d’indépendance. Il s’érige ainsi en dogme. La globalisation peut se
résumer dans une phrase lapidaire, mais pas si fausse : « le monde est un tout et réciproquement ».
On ne peut donc plus gouverner le monde autrement que par une vue mondiale,
trieuse des bonnes orientations, imposées ensuite à tous les Etats ou plus exactement
à des entités devenues le plus manipulable possible.
Le premier domaine
qui est proposé à notre bon sens est la santé. Le domaine de premier choix est
les épidémies comme celle de la grippe aviaire. Personne ne peut nier que la
maladie peut être contagieuse. Il s’agit donc d’en piloter le développement par
un organisme mondial, l’OMS qui va diffuser informations et directives dans le
monde entier. Mais qui dit maladie, dit médicaments et la connexion avec les
laboratoires pharmaceutiques dont le but est le profit devient un lien fort
conduisant par exemple à l’imposition d’une multi vaccination. On peut citer
aussi le domaine du climat, enjeu
mondial, que l’homme se fait fort de maîtriser. Là aussi, rien ne peut être mis
en œuvre sans une coordination mondiale et les COPx sont là pour globaliser les
efforts de décarbonisation. Mais le monde est sujet à des conflits entres les
pays, voire même en interne sous forme de guerres civiles. Il convient
d’intervenir au niveau mondial par une force de pacification onusienne, qui ne
fait rien d’autre qu’une guerre. Le principe d’ingérence sur un territoire est même
devenu possible, au-delà des décisions de l’ONU et même de son Conseil de
Sécurité, comme en Libye en Syrie.
La
globalisation s’obtient par le consensus, comme pour les COPx, ou par l’envoi
d’une force militaire à la hauteur des forces à combattre. La première force
militaire actuelle est aux Etats-Unis, c’est donc eux qui sont sur tous les
fronts chauds d’ingérence dans les Etats en conflit avec ou sans accord du
gouvernement légal. Ce pays a donc imposé de proche en proche une hégémonie qui
touche non seulement au domaine militaire mais aussi économique avec un dollar
devenu monnaie du monde à partir du moment où toutes les transactions
pétrolières devaient se faire en dollar. Le poids des Etats-Unis sur l’ONU,
donc sur tous les organismes qui en dépendent comme l’OMS, le GIEC, et les
milieux liés aux banquiers comme l’OMC, la Banque Mondiale, la Banque des Règlements
Internationaux, s’étend même sur l’Europe par le biais de l’OTAN.
Les
ramifications de l’hégémonie américaine sont multiples, c’est une pieuvre
capable de paralyser n’importe quel pays, par la force comme en Libye et en
Syrie, ou par l’économie comme actuellement au Venezuela, au Nicaragua, en Iran
et en Russie. Il n’y a alors plus d’obstacle à l’envie de vouloir gouverner seul
sur le monde par une entité toute puissante prenant à son compte la globalité
des problèmes de l’humanité. Le développement de l’humanité passe alors sous
son contrôle qui peut aller jusqu’à juger de l’adéquation du nombre d’habitants
sur terre par rapport aux ressources naturelles ou à leur utilité dans un monde
robotisé. C’est le credo du Nouvel Ordre Mondial qui est sous-jacent à
l’hégémonie américaine et aux discussions secrètes en milieu restreint des
groupes de pensée, Bilderberg, Trilatérale, CFR et de futurs leaders comme les
Young Leaders où sont passés des gouvernants français actuels.
Ce NOM régit en fait
une grande partie de la planète depuis la seconde guerre mondiale, mais ses
racines sont encore plus anciennes. La chute de l’URSS a laissé le champ libre
à son expansion tout azimut. La constellation d’accords commerciaux sous
obédience américaine, à relent stratégique, a touché l’Asie, l’Amérique
centrale, l’Amérique du Sud et l’UE avec le TAFTA qui a du plomb dans l’aile ou
le CETA. Vu la proximité du Canada et des Etats-Unis, ces derniers passent
ainsi par la porte de derrière à défaut de TAFTA.
Tout
ceci doit nous ouvrir les yeux sur l’action des Etats-Unis pour créer une Union
Européenne sans défense intégrée offrant un glacis pour l’implantation de
forces armées américaines sur le territoire européen et un glacis commercial
privilégiant les échanges transatlantiques au détriment des autres puissances
économiques. L’implantation d’un ancien de Goldman Sachs à la tête de la BCE
montre l’emprise directe des milieux bancaires, ou indirecte par les banquiers
judéo-américains et de milliardaires américains comme George Soros, agitateur
international et « mécène » des différents « Printemps ». La
mise sous tutelle des nations commence par la destruction de leur identité
comme en Libye et tentée en Syrie. L’UE est entrée dans cette phase où les
nations doivent disparaître en les vidant de toute substance, de toute
identité, de tout pouvoir, en reportant ceux-ci pour partie sur la gouvernance
technocratique de l’UE ou sur des territoires subalternes plus petits et moins
puissants par la promotion des eurorégions. En résumé le NOM s’avère être un
rouleau compresseur qui broie tout sur son passage et confie les rênes aux
grandes puissances de l’argent associées à la puissance du pays militairement,
économiquement et monétairement le plus puissant.
Ce NOM et sa
globalisation représentent en fait l’Ancien Monde. Les Bush, Clinton, Obama, et
nos Sarkozy, Hollande, Macron, ne sont que leurs suppôts. Tous ont bu dans son
calice et La jeunesse de Macron n’habille qu’un vieux monde peu préoccupé par
le bien-être des peuples mais tourné vers le profit des plus riches. Le monde
est-il condamné à subir cette gouvernance mondiale où les peuples sont placés
en situation de consommateurs asservis et de moins en moins en tant que partie
prenante de leur destin ?
Il y
a 7 ans, au moment de la guerre de Libye on pouvait encore le penser car la
Russie au plus bas en 1998 n’avais encore retrouvé ni une puissance économique,
ni militaire et son aura ancienne auprès de l’Algérie et de l’Egypte n’avait plus
la vigueur pour faire entendre sa voix sur la Libye. L’élimination de Khadafi
pouvait se dérouler sans veto de la Russie et de la Chine d’ailleurs. Mais depuis
le panorama de la géopolitique a totalement changé. La Chine s’affirme comme
première puissance économique et la Russie comme adversaire militaire
redoutable avec une armée modernisée, des armes de haute technologie, et une
supériorité dans la guerre électronique. La Chine fait un effort de guerre pour
doter sa marine et ses missiles de capacités à la mesure d’une domination sur
la mer de Chine. Mais tout cela va beaucoup plus loin et nous assistons à l’émergence
d’un Nouveau Monde, d’un nouveau paradigme, qui sera l’objet du prochain
article.
Le Nouvel Ordre Mondial est le piège
tendu
Aux peuples par la grande élite
financière
Pour capter leur argent à son profit
Par la gouvernance du monde !
Claude Trouvé
03/08/48
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