Je pensais revenir dans
cet article sur le sujet de l’immigration pour en tirer une vision de l’avenir
pour notre pays, mais l’actualité me donne une double occasion de revenir sur
ce que je considère comme l’arnaque du siècle. C’est un véritable fake new à portée
mondiale et engageant des centaines voire des milliers de milliards de dollars
sur l’ensemble des pays de la planète. Macron veut consacrer 2018 à une loi
pour lutter contre les fausses nouvelles en période électorale et
préélectorale. Autrement dit il veut contrôler l’information tout le temps puisqu’il
est déjà rentré en période préélectorale pour les européennes de 2019. Se référant
aux élections américaines, soi-disant perturbées par les interventions
médiatiques de la Russie et des collusions avec un parti étranger, ce qui n’est
pas du tout prouvé pour l’instant, il veut doter le CSA de pouvoirs étendus lui
permettant de mettre fin à la diffusion d’informations émises par des médias
étrangers comme la chaîne russe RT récemment accréditée et de revenir sur ses
décisions. On voit où Macron nous mène, vers la fermeture des frontières de l’information
et le contrôle interne de celle-ci, laissant la part belle à ceux qui tirent
profit de la diffusion en continu de la doxa « macroniste », atlantiste,
européiste et mondialiste.
Macron qui pourfend les
fausses nouvelles se fait pourtant le chantre du réchauffement climatique,
réchauffement qui n’existe plus depuis 20 ans déjà, alors que l’homme déverse
de plus en plus de CO2 dans l’atmosphère. Depuis quatre ans j’avertis
sur l’enfumage du réchauffement climatique d’origine anthropique en pensant que
l’influence des océans et du soleil est prépondérante. Leurs influences dans
les modèles mathématiques prévisionnels étant prises à un niveau trop faible, celles-ci
ne représentent plus les variations climatiques récentes depuis 20 ans où la
température n’évolue plus significativement. Le faible niveau du gaz carbonique
émis par l’homme, alors que la vapeur d’eau et le méthane ont un effet de serre
beaucoup plus important, m’avait ainsi fait penser que le CO2 avait
une influence négligeable. Le battage médiatique depuis les COP nées du sommet
de la Terre de Rio en 1992, sommet pendant lequel la France n’avait pas osé
dire qu’elle avait un bon bilan carbone dû principalement au nucléaire, n’a pas
cessé profitant de la montée des températures planétaires depuis 1970 pour
stigmatiser la production anthropique de CO2 qui en serait la cause.
Cette hypothèse pouvait s’appuyer
sur une corrélation du taux de CO2 anthropique et de la température planétaire
de 1970 jusque vers les années 95-96 les deux étant croissants. Les modèles
mathématiques furent élaborés de façon à rendre compte de cette corrélation mais
se trouvèrent en désaccord dès 1997-1998. La stagnation récente des
températures fut d’abord cachée puis admise comme un « hiatus » dans
l’évolution prévue mais ne remettant pas en cause l’hypothèse de base, reconnue
et diffusée comme une certitude. La tactique utilisée pour maintenir la doxa
climatique qui entraîne la mise en œuvre de nombreuses centaines de milliards à
dépenser sur la planète, manne convoitée par les grands lobbies, est maintenue encore
aujourd’hui par l’utilisation systématique de phénomènes météorologiques, vite
dits exceptionnels en fréquence ou en intensité, ainsi que la fonte des glaces
et la montée des océans. Ces dernières sont imagées par les ours blancs avec
des statistiques partielles non représentatives et des catastrophes climatiques
sur le déplacement de populations dont les causes réelles sont invérifiables.
Je n’épiloguerais pas
sur les terres gagnées par les dépôts de limon des eaux du Gange, ni sur le
fait que la montée des eaux s’est arrêtée depuis deux ans pour une cause que
les climatologues relient aux courants marins. Ce genre de querelle sur les
effets ne renseignent guère sur le jeu des causes. Si j’ai soudain fait cet
article c’est pour vous entretenir d’une étude scientifique que je considère
comme l’une des plus probantes sur l’insensibilité des variations climatiques au
CO2 d’origine anthropique. Ses conclusions sont sans détour et
résumées en anglais sur l’image ci-contre. 1.Les variations climatique durant
les siècles précédents sont de nature périodique. 2.Le réchauffement depuis
1870, attribué au CO2 est en réalité causé par le cycle solaire De
Vries d’une périodicité d’environ 200 ans. 3.Les mesures ne montrent aucune
trace de réchauffement par le CO2, toutes les variations sont d’ordre
naturel.
Peu d’études arrivent à des
conclusions aussi péremptoires et cela mérite d’en découvrir les raisons d’autant
plus que l’étude a été menée par une équipe dirigée par le professeur Carl-Otto
Weiss, consultant à l’Institut européen pour le climat et l’énergie, ancien
président de l’Agence nationale de météorologie d’Allemagne, ce qui n’est pas
rien. Vous trouverez sa conférence sur Youtube https://youtu.be/c90Y1W1WxQg pour ceux
qui veulent tout comprendre. Je me permets de résumer les bases scientifiques
de cette étude originale, corroborée par d’autres études sur des approches
différentes. Cette étude est basée sur l’analyse spectrale des données
collectées sur les deux derniers siècles et complétée par une étude sur toutes
les données disponibles sur deux millénaires. Faire une analyse spectrale c’est
rechercher les différentes fréquences et intensités qui peuvent être contenues
dans une série de données, mesures de température dans notre cas. Vous savez que
notre voix contient une fréquence principale et des harmoniques qui la
caractérisent, comme le son du piano et de tous les instruments de musique.
Weiss et ses collaborateurs
ont mis en évidence deux phénomènes cycliques fondamentaux qui expliquent
parfaitement les variations climatiques jusqu’à nos jours et en particulier le « hiatus »
observé depuis vingt ans. L’un lié à un cycle solaire bien connu d’une durée d’environ
200 ans et un autre cycle lié aux océans d’une durée de 65 ans. Cette méthode
appliquée aux variations de température de l’Europe centrale montre que depuis
1750 on peut simuler les variations de température d’une façon presque parfaite.
Mais si nous disposons d’une approche mathématique (les séries de Fourier pour
ceux qui ont quelques souvenirs mathématiques) avec une certitude que la superposition
de cycles périodiques permet d’expliquer le passé, on peut se hasarder à
prédire l’avenir proche.
Les politiques n’ont jamais raison très longtemps
Quand la science dénonce leurs erreurs.
Napoléon a subi le climat russe.
Macron et le réchauffement
Vont vers leur Bérézina !
Claude Trouvé
04/01/18
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