Il
est temps de reprendre le sujet de l’immigration qui fait partie des grandes préoccupations
concernant l’avenir de notre pays en regardant les évolutions récentes de la
législation, des actions gouvernementales et de la situation actuelle sur le triple
plan de l’intégration, de la sécurité, et de l’impact sur la politique et l’identité
française. Nous allons voir que la politique migratoire échappe totalement au
gouvernement français. Devant l’afflux de plus en plus important de réfugiés
traversant la Méditerranée, le 13 avril 2015 la Commission européenne lance
le futur agenda européen en matière de migration, présentant la stratégie
européenne à court terme face à la crise migratoire : 1. triplement des
capacités et des ressources disponibles en 2015 et 2016, pour les opérations
conjointes Triton et Poséidon de Frontex. 2. déblocage d’une aide d’urgence en
faveur des États membres confrontés à un afflux soudain de migrants. 3. mise en œuvre d’un mécanisme temporaire de
répartition dans l’UE des personnes qui ont manifestement besoin d’une
protection internationale. 4. examen, dans le cadre de la politique de sécurité
et de défense commune (PSDC), d’une éventuelle opération dans la Méditerranée
pour démanteler les réseaux de passeurs et lutter contre le trafic de migrants,
dans le respect du droit international.
En
août 2015, la Commission européenne approuve le déblocage d’une aide de
2,4 milliards d’euros provenant du Fonds pour l’asile, la migration et
l’intégration (FAMI) et du Fonds pour la sécurité intérieure (FSI). L’Italie et
la Grèce doivent recevoir le soutien le plus important. La situation s’aggrave
dans le camp de Sangatte. Le tribunal administratif exige des mesures de
salubrité immédiate à exécuter par le Préfet et la mairie de Calais en novembre
2015. Le même mois à la suite des attentats perpétrés à Paris et
à Saint-Denis qui ont fait plusieurs centaines de victimes, la France rétablit
les contrôles à ses frontières comme le code Schengen lui en donne la
possibilité. Désormais l’afflux des migrants provient aussi du Moyen-Orient. Selon
Patrick Calvar, patron de la Direction générale de la Sécurité intérieure
(DGSI), 500 terroristes seraient entrés en France à la faveur de la crise
migratoire. Selon Europol, 3 000 à 5 000 « djihadistes » se seraient infiltrés
en Europe et prépareraient des actes terroristes isolés ou en groupes.
En
septembre 2016, la fermeture et la disparition des campements de la jungle de
Calais pour la fin de l'année est annoncée par le ministre de l'Intérieur
Bernard Cazeneuve et mise en œuvre le 24 octobre 2016. A la suite de quoi le
gouvernement impose un éparpillement des immigrés sur tout le territoire français.
Cette situation perdure encore aujourd’hui mais le flux migratoire sur l’Europe,
en particulier clandestin, continue même s’il a notoirement diminué surtout du
côté du Moyen-Orient. Les syriens rentrent chez eux pour une bonne part dans
toutes les zones libérées par l’armée légale syrienne et ses alliés russes,
iraniens, Hezbollah et même chinois. Ce n’est pas le cas des Afghans qui fuient
un pays où les États-Unis maintiennent une zone de guerre et d’insécurité comme
ils le font encore dans une Libye coupée en trois et incapable de maîtrisée le
flux d’immigrés venant du Sud, alors que l’on y introduit les djihadistes
vaincus à Raqqa mais sauvés dans des camps américains en Syrie.
La
politique française sur les flux migratoires, les quotas, les conditions d’accueil
et de retour au pays sont totalement aux mains de l’UE. Même le renforcement de
la surveillance de nos frontières est permis dans le cadre strict des
directives européennes et du traité de Schengen. Les pays de l’Est qui ont dérogé sont
sous le coup de sanctions européennes. D’après un commissaire européen,
l’immigration est la nouvelle norme. « C’est un impératif moral, économique et
social. » Comme cadeau de Noël, le commissaire européen aux migrations,
le Grec Dimitris Avramopoulos s’est fendu d’un article dans Politico Europe, un
média qui joue un rôle croissant dans les cercles européens (« Europe’s migrants are here to stay »,
Politico, 18 décembre). Sa tribune illustre, hélas, tout ce qui est reproché à
la Commission européenne, un mélange d’arrogance bureaucratique, de croyances
reposant sur des dogmes plutôt que sur des faits et un mépris pour le débat
démocratique. « Nous ne pouvons et ne
pourrons jamais stopper les migrations. » […] « Il est temps de regarder la vérité en face […] le seul [je souligne]
moyen de faire de nos politiques migratoires des politiques d’avenir est de
changer collectivement notre façon de penser », écrit le commissaire.
Mais cette politique
de la Commission européenne n’est pas le résultat d’une réflexion profonde mais
la continuité de la politique mondialiste imposée par les grandes puissances de
l’argent, principalement américano-juives pour ne pas dire israélo-américaines.
Dans ces autorités mondiales on trouve désormais le Pape qui prêche l’immigration
imposée. Je n’en suis pas étonné depuis que j’ai vu celui-ci baiser la main des
Rockefeller et Rothschild, ce qui est un geste de soumission absolument contraire
aux usages, le pape étant le représentant de Dieu sur terre. Le Pape (ou l’Antéchrist ?)
entre donc dans la stratégie mondialiste avec le sponsor multimilliardaire des
printemps de couleur, Georges Soros, qui fournit ainsi la vague migratoire
issue des conflits allumés par ses soins. Il est devenu le conseiller «
immigration » du pape François : un Bilderberg, banquier d’affaire de Goldman
Sachs ! Le pape des « pauvres » veut faire avancer vers une société
globale sans nations souveraines. Selon un journaliste catholique italien :
« La position du pape François est
parfaitement alignée sur le front de l’universalisme globaliste qui préconise
la dissolution des nations et des cultures autochtones pour « accueillir et
intégrer » les migrants du monde entier dans le but de construire un «
nouveau monde » multiculturel sans barrières et sans frontières. »
On
ne peut pas être plus clair. Le pape François se retrouve donc du côté de
certains puissants et riches… qui sont bien loin des pauvres. Il a d’ailleurs choisi,
pour la présidence de la Commission catholique internationale pour les
Migrations et comme conseiller de l’Administration du Patrimoine du Siège
Apostolique, une personnalité de l’establishment mondialiste, lui-aussi « philanthrope humanitariste de l’abolition
des frontières » et « banquier d’affaires » : Peter Sutherland.
Il fut président de Goldman Sachs International (2005-2015) et du groupe
Bilderberg dont il est toujours un membre actif du comité directeur, de BP
(British Petroleum) et de la section Europe de la Commission Trilatérale.
Irlandais,
sioniste, ancien élève des jésuites, cet homme est une personnalité de poids. Technocrate
bruxellois, agent de la globalisation, il a été notamment commissaire européen
à la concurrence (1985-1989), secrétaire-général fondateur de l’Organisation
Mondiale du Commerce (OMC) (1993-1995). Artisan des grandes libéralisations de
l’Union Européenne, il a été qualifié de « père
de la mondialisation ». Actuellement directeur non exécutif de la Royal Bank
of Scotland et président non exécutif de Goldman Sachs, depuis janvier 2006 il
est le représentant spécial du Secrétaire-Général de l’ONU pour les migrations
internationales. Il est aussi président honoraire de la Commission Trilatérale
et président de la London School of Economics, fondée par la Fabian Society
tout en étant chevalier de l’Ordre de Malte et membre de l’Opus Dei… Cela veut tout dire de la collusion au sommet
du Pape et des grands manipulateurs de la mondialisation. Sutherland, cet
artisan de la société multiculturelle affirma de même que « l’on est passé des États qui choisissent
leurs migrants, aux migrants qui choisissent les États ». Par conséquent
avait-t-il ajouté, l’UE ne doit plus sélectionner seulement des migrants « hautement qualifiés » parce que « à la base de tout, les individus doivent
avoir la liberté de choix ».
Pour
que tout soit clair Sutherland se déclara être en faveur « du développement de sociétés multiculturelles », le problème étant
selon lui les populations qui cultivent « encore le sens de l’homogénéité et de
différence d’avec les autres (propos en contradiction formelle avec les
sociétés multiculturelles). Et c’est précisément cela que l’Union
Européenne », à son avis, « doit tout faire pour éradiquer. Au nom de la future
prospérité. […] C’est une dynamique
cruciale pour la croissance économique. » Si l’on ajoute que le Pape
déclare que l’Europe sera musulmane en 2050, on a tous les éléments pour
comprendre ce qui va nous arriver. Ce sera l’objet du prochain article où après
avoir listé un certain nombre d’effets actuels de la politique migratoire, nous
essaierons de prévoir l’avenir qui nous attend si nous laissons faire.
L’homogénéité culturelle est une entrave
à la croissance.
La politique migratoire n’a rien à faire
des immigrés.
Ils sont indispensables comme les serfs
soumis
Dans un espace mono culturel et cultuel
Où la religion musulmane s’avère
Être la mieux adaptée.
Claude Trouvé
05/01/18
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