Philippe
De Villiers a dit : « La
responsabilité de Hollande est une responsabilité criminelle » et le
titre de son prochain livre sera quelque chose comme « Il est temps d’inculper nos dirigeants pour
Haute Trahison ». Pourquoi ? Parce que nous nous engluons de plus
en plus dans l’euro et dans la dictature de l’UE. Celle-ci fait sombrer notre
pays comme un noyé dont on maintient la tête sou l’eau. De plus nous vendons
notre pays à des puissances étrangères, les pays du Golfe d’une part qui
accaparent notre patrimoine, et les Etats-Unis qui nous transforment en
défenseurs de l’hégémonie américaine et se préparent par le Traité transatlantique
de libre-échange à aspirer notre économie et à affaiblir notre pays.
Au sein de l’OCDE, sept ans
après la crise de 2008 et malgré la « politique d’austérité », à base
de « dévaluation interne », c’est la zone euro qui a eu la plus
faible croissance économique, et les écarts entre pays n’ont cessé de
s’aggraver. Le « pacte budgétaire » de 2012, a mis le budget des États sous le contrôle de la Commission européenne, avec possibilité pour cette
dernière d’imposer des sanctions. L’échec de cette démarche totalitaire a
pourtant servi de prétexte à un « gouvernement économique renforcé »
de la zone euro. Le remède à l’échec est toujours : « si cela va mal c’est qu’il faut plus d’Europe ».
Pourtant la France et d’autre pays du sud, sous la pression de la globalisation
économique et la dépendance accrue de l’UE, sont étranglés économiquement (et
donc budgétairement). Pour autant l’Allemagne, toujours la première pour
imposer ses diktats aux autres, n’acceptera pas l’Europe fédérale pour deux
raisons simples. La première c’est qu’elle est protégée par sa Constitution. La
seconde est qu’elle n’y a pas intérêt pour l’instant. Elle serait la première
contributrice au rééquilibrage envers les pays en difficulté et ce pour environ
300Mds€, somme impossible à extraire de ses budgets même en dix ans. Son poids
dans les décisions européennes et sur la BCE est pour l’instant beaucoup plus avantageux
que le fédéralisme.
Cette prédominance allemande et
la pression étasunienne sur l’UE ont conduit à des abandons de souveraineté institutionnels
par notre gouvernement qui ont ligoté la France. Ils ne cessent de s’étendre,
de façon d’ailleurs la plupart du temps parfaitement subreptice, et c’est ainsi
que la France se retrouve chaque année un peu plus détricotée. La refonte des
régions n’en est qu’un des multiples aspects. Le nouveau nom de l’UMP, Les
Républicains, l’introduction des primaires, sont la copie du système américain.
La destruction de l’État-nation est en cours jusqu’à l’élimination d’un
Président élu au suffrage universel au profit de gouverneurs de régions comme
aux Etats-Unis, le vrai pouvoir étant à l’UE donc aux USA. L’Etat-nation, et
cela résulte de la définition même de la mondialisation, est le seul obstacle
véritable qui s’oppose à la mondialisation, ou plutôt à la globalisation, et
donc aux gigantesques intérêts politiques et financiers qui la sous-tendent.
La France se désindustrialise,
s’endette, s’appauvrit avec une dépendance qui touche ses frontières, sa
monnaie, ses budgets, ses lois, son armée, son Droit et sa justice. Ces deux
derniers n’étant pas des moindres, comme on en juge dans les Constitutions
allemande et hongroise qui y ont inclus la primauté du droit national. Ceci
donne à ces pays une indépendance que nous avons perdu. On nous a vendu l’UE
comme un barrage au nationalisme, générateur de guerres alors qu’elles sont le
fruit de l’impérialisme. Nous sommes en guerre et nos frontières européennes
sont l’attraction des réfugiés du monde poussés par ceux qui y voient un moyen
de nous affaiblir. On nous a vendu l’euro comme le moyen de rapprocher les
économies des nations et faire éclore le meilleur européen en matière sociale
et de pouvoir d’achat. Seize ans après l’introduction de l’euro, l’échec est
total.
Manifestement la France n’est
pas gouvernée en fonction de ses intérêts – c’est-à-dire des intérêts et des
aspirations des Français – mais en fonction d’intérêts politiques ou financiers
qui ne sont pas les siens, voire qui lui sont totalement opposés. La doctrine
européenne du multiculturalisme conduit une civilisation différente à créer des
antagonismes latents ou exacerbés menant jusqu’aux vengeances et aux meurtres. Il
n’est que de regarder la montée des attentats raciaux aux États-Unis pour s’en
convaincre. Le flux migratoire devient de moins en moins maîtrisable et l’apport
nouveau annuel de population (naissance + immigration) ) provient de
l’immigration extra-européenne pour plus de 30%, ce qui menace l’unité même de
la nation. L’Indice de Développement Humain, géré par l’ONU, qui tient compte
de trois facteurs à savoir le PIB/habitant (facteur pouvoir d’achat), la durée
de vie (facteur santé), le taux de scolarisation au-dessus de 25 ans (facteur
de niveau de scolarisation) nous plaçait à la 15ème place en 2005,
nous sommes désormais à la 22ème place. Le premier pays est la
Norvège, le troisième la Suisse… pays hors UE et zone euro !
La classe politico-médiatique affiche on ne peut plus clairement
Qu’il ne s’agit plus du tout de défendre les intérêts de
la France.
Nos politiques préoccupés des élections et des postes
vacants
Sont devenus des incompétents profiteurs et traîtres.
Le peuple islandais a emprisonné les siens…
Et refusé l’Union européenne !
Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du
Languedoc-Roussillon
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