Si
Manuel Valls fut l’homme des Roms, Emmanuel Macron pourrait bien être celui du
NOM, le Nouvel Ordre Mondial, ces idées derrière lesquelles se cache l’oligarchie
d’un complexe pharmaco-militaro-industriel et bancaire. Cet homme attire une
bonne partie du peuple du centre de l’hémicycle, celui qui fait normalement le
premier d’entre nous. Le peuple est lassé de la sphère politique qui promet beaucoup,
enfume encore plus, finalement ne tient que bien peu de ses promesses de
campagne, fait une politique qui ne correspond pas au parti qui l’a poussé en
avant, endette la France, pressure la classe moyenne sans éviter à la pauvreté
de progresser et augmente le pourcentage de personnes sans travail. Les
coupables sont des hommes politiques qui ont fait carrière, dont certains ont atteint
largement l’âge de la retraite, comme Alain Juppé.
Si ce dernier attire encore par le
faible niveau de réussite de ses principaux concurrents, il a couvert jusqu’à
être condamné pour des pratiques douteuses, et a échoué dans plusieurs de ses
initiatives comme la dissolution de l’Assemblée Nationale qui l’a poussé à la
démission et entraîné la troisième cohabitation. Pourfendeur de l’ISF, partisan
du OUI au référendum sur Maastricht contre Philippe Seguin, il s’est avéré
comme un remarquable artisan de la fracture sociale et de démantèlement des
entreprises publiques comme la vente de Thomson pour un franc symbolique. Juppé
a été actif dans la politique d’austérité avec la baisse des impôts sur les
entreprises et un tour de vis sur le peuple comme l’imposition des allocations
familiales pour les enfants handicapés. Sa politique économique de Premier
Ministre a d’ailleurs poussé son Ministre des Finances Alain Madelin à
démissionner. L’engouement pour sa candidature à la future présidentielle tient
d’une part au dicton populaire « Faute de grives, on mange des merles »
et d’autre part au pouvoir d’oubli ou de méconnaissances de ses actions
passées. Alain Juppé est le digne représentant de la pensée unique, celle qui
nous a mené où l’on est et qui est directement issue de l’appartenance de Juppé
au groupe Bilderberg du NOM.
Sentant confusément qu’Alain Juppé a le
handicap de son passé et de l’âge, les regards du peuple restent ouverts sur
une nouvelle tête qui leur redonnerait l’espoir d’une politique nouvelle,
dynamique rompant avec les vieilles recettes politiques. Emmanuel Macron vient
de crever l’écran et est la vedette à Davos. L’homme n’a que 38 ans, a usé ses
fonds de culotte d’abord chez les jésuites puis à l’ENA jusqu’en 2004, ce qui
est le place d’emblée dans la sphère politique et celui du copinage entre élus
de cette école de l’élite politique. Au parti socialiste de 2005 à 2009 et
Inspecteur des Finances comme tout bon énarque, ce jeune ambitieux les quitte
pour entrer à la banque Rothschild & Cie en septembre 2008, c’est-à-dire
dans le saint des saints du NOM. Mais Macron n’est pas tout neuf dans la sphère
politique à cette époque. Lors de l'élection présidentielle de 2007, il fait
partie du groupe Les Gracques, composé d’anciens patrons et de hauts
fonctionnaires et partisan du rapprochement entre Ségolène Royale et François
Bayrou.
Il
soutient François Hollande lors de la primaire présidentielle socialiste de
2011 avant même l’affaire du Sofitel qui écarte Dominique Strauss-Kahn.
Animateur du cénacle d’experts et d’économistes, le groupe de la Rotonde, il
agit en conseiller de Hollande mais rate le premier ministère du Budget faute d’avoir
été élu. Le groupe la Rotonde est détenteur de la pensée unique européiste et mondialiste
avec entre autres Elie Cohen. Nommé Ministre de l’Économie, de l’Industrie et
du Numérique la voie lui est donc ouverte pour remplacer Michel Sapin au
Ministère des Finances… et de l’Économie. Il devient incontournable pour tout
ce qui touche aux projets économiques, met dans l’ombre son supérieur
hiérarchique et traite directement avec François Hollande.
Ce
qui frappe dans l’action d’Emmanuel Macron, c’est que d’une part il se permet
de lancer des propos qui ne collent pas du tout avec sa fonction, comme celle
sur la Royauté, et que d’autre part ses actions sont plutôt dans la
communication avec le Medef que dans des réformes économiques ayant un impact
réel sur l’économie. La libéralisation des trajets en autocar en est une
illustration au moment où le nombre de morts sur les routes se remet à croître
et sachant que la route tue plus que le chemin de fer. Alors si sa jeunesse et
sa liberté de parole séduisent le côté frondeur des français, comment un jeune
ministre, non élu et sans carte du parti, peut-il faire fi de sa hiérarchie et
même avoir un soutien lors de ses incartades ?
Élève de Jacques Attali et poussé par lui auprès de Hollande, Emmanuel Macron est le
candidat au plus hautes fonctions et bénéficie de l’impunité et du soutien dus
à ses liens avec le NOM. Ce n’est pas pour rien qu’il est passé par la banque
Rothschild, et qu’il soit avec Attali, le plus actif chantre français du Nouvel
Ordre Mondial ! Son chemin, sauf dérapage comme Strauss-Kahn, est tracé.
Les
deux trios Hollande-Valls-Macron et Juppé-Sarkozy-Fillon sont tous dans les mains du
NOM pour leur carrière et celle-ci passe par l’acceptation de la
mondialisation, de l’UE, de l’euro et de l’hégémonie américaine. C’est une
idéologie destructrice de l’individu et une ponction des richesses des peuples
vers une élite mondiale. La seule voie de salut est de promouvoir, envers et
contre tous, des hommes et des femmes qui sortent le pays des griffes qui vont
le détruire.
Il est vital que les français se rendent compte
Que tous ces politiques appliqueront
La même politique et que rien
Ne changera de notre…
Descente et de notre
Mise en « servage » !
Claude Trouvé
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon
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