mardi 11 mars 2014

Rien n’est pire que certains dogmes !

Un dogme est une affirmation considérée comme fondamentale, incontestable et intangible par une autorité politique, philosophique ou religieuse. Dans cette définition du dictionnaire il est notable que le dogme n’existe pas expressément en matière scientifique. Sans doute le dogme religieusement scientifique de la platitude de la terre qui a fait mourir Galilée est-il à l’origine de cette exception. Le domaine du dogme est vaste même en dehors de la religion, laquelle ne peut vivre sans un dogme puisque l’existence d’un Dieu n’est soutenue que par la foi et par des manifestations matérielles, écrits, miracles, etc. affirmées être des preuves liées à lui.

La philosophie se prête moins au dogme car elle est évolutive. Le Freudisme, dogme pendant un temps, a trouvé des philosophes contestataires. Par contre la politique est un domaine privilégié qui évite de donner des preuves de sa véracité, preuves que les politiques sont souvent bien en peine de donner. Le dogme de l’euro en est la parfaite illustration. « Sortir de l’euro serait catastrophique » est la phrase péremptoire que prononce aussi bien Fillon, Jupé ou les socialistes. Nulle démonstration n’est nécessaire, et évidemment fournie. Cette phrase est un fondement de la pensée unique, donc incontestable puisqu’énoncée par des élites supposées en avoir acquis la certitude des "Sages". Son intangibilité est ainsi préservée tant que ces Sages sont au pouvoir. Elle a toutes les caractéristiques du dogme, même la voix du peuple souverain va s’y casser les cordes (vocales). 

Mais le dogme peut néanmoins atteindre la science et depuis longtemps, on en a maints exemples. Son intangibilité ne dure que le temps où la science a besoin de lui pour progresser. Néanmoins il peut être un retardateur efficace du progrès scientifique par le poids que représentent ses défenseurs et les empêchements mis à la démarche de ceux qui veulent le remettre en cause. Aux rivalités d’hommes, d’écoles, dont les coups bas sont historiquement nombreux, il se mêle des raisons économiques ou géopolitiques qui donnent du poids aux profiteurs. 

Nous en avons vécu récemment un épisode avec la grippe aviaire et l’OMS. L’information d’une pandémie dévastatrice avait l’intérêt de renforcer la prééminence d’un organisme mondial sur les États (Nouvel Ordre Mondial) et de gonfler les profits des grands laboratoires pharmaceutiques. Son développement en Australie et ses conséquences permettait d’être beaucoup plus circonspect avant qu’elle atteigne l’hémisphère nord. Pour des raisons politiques, la France a voulu être au premier rang de la réactivité et a payé plus cher que d’autres. 

Nous vivons toujours sous le dogme du réchauffement climatique, dogme réchauffé à coup d’ours blanc dérivant sur un bloc de glace dans les eaux froides polaires. Les glaces fondent au pôle nord, preuve irréfutable pour le commun des mortels qui ignore que la croûte glaciaire s’épaissit au pôle sud sauf devant le détroit de Magellan. Le Giec, organisme scientifique mondial rattaché à l’ONU, affirme le réchauffement ; cela suffit pour que ce dogme soit irréfutable, imposé à tous les pays avec une cause parfaitement identifiée, le gaz carbonique. Cette certitude scientifique imposée a des conséquences considérables sur tous les peuples en orientant la vie économique et politique mondiale sur sa prise en compte (halte au gaz carbonique, énergies renouvelables, voitures propres, protection des rivages pour la montée des eaux, etc.) 

Le dogme fait son œuvre et déroule ses conséquences qu’il faut accepter sans broncher puisque le dogme est irréfutable. Seulement en matière scientifique le dogme peut être destructeur, il peut bloquer le progrès car les certitudes sont faites pour disparaître. L’atome, dit insécable, a dû laisser place à l’énergie nucléaire qu’il a dégagée en expulsant ses neutrons. Or le dogme du réchauffement climatique est loin de réunir l’unanimité scientifique sur sa réalité et sur la cause identifiée. Les reculades du Giec deviennent inquiétantes. L’image en forme de « crosse de hockey » qui avait fait la une des journaux scientifiques et annonçait une montée spectaculaire du réchauffement n’a pas résisté à la critique et a disparu des publications du Giec. 

Plus spectaculaire est le constat, par des scientifiques de plusieurs universités, que le réchauffement n’existe plus depuis 1997, constat finalement confirmé par le Giec lui-même. Selon eux, les différents cycles du soleil paraissent mieux expliquer les variations climatiques. Le Giec, comme notre Président pour le chômage, parle de « palier » et, comme lui, que la tendance au réchauffement va reprendre de plus belle. Mais plus grave, de nombreux scientifiques de très haut niveau remettent en cause le gaz carbonique comme agent principal du réchauffement en reparlant de la vapeur d’eau, cause qui avait été écartée par le Giec. Quand un dogme ne peut plus se justifier par des conséquences irréfutables pour tous, le dogme perd son irréfutabilité et devient une théorie à confirmer ne devant pas entraîner le monde politique et économique derrière lui. Sinon la question se pose « A qui profite le crime ? », or le profiteurs sont faciles à identifier.

   Dogme et désinformation vont souvent de pair. 


Chape politique sur la liberté d’expression, 

Affirmation existentielle pour la religion, 

Le dogme scientifique est destructeur 

Quand il est manipulé ! 

Claude Trouvé 
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon

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