Un dogme est
une affirmation considérée comme fondamentale, incontestable et intangible par
une autorité politique, philosophique ou religieuse. Dans cette définition du
dictionnaire il est notable que le dogme n’existe pas expressément en matière
scientifique. Sans doute le dogme religieusement scientifique de la platitude
de la terre qui a fait mourir Galilée est-il à l’origine de cette exception. Le
domaine du dogme est vaste même en dehors de la religion, laquelle ne peut
vivre sans un dogme puisque l’existence d’un Dieu n’est soutenue que par la foi
et par des manifestations matérielles, écrits, miracles, etc. affirmées être des
preuves liées à lui.
La
philosophie
se prête moins au dogme car elle est évolutive. Le Freudisme, dogme
pendant un temps, a trouvé des philosophes contestataires. Par contre la
politique est un domaine privilégié qui évite de donner des preuves de
sa
véracité, preuves que les politiques sont souvent bien en peine de
donner. Le
dogme de l’euro en est la parfaite illustration. « Sortir de l’euro
serait
catastrophique » est la phrase péremptoire que prononce aussi bien
Fillon,
Jupé ou les socialistes. Nulle démonstration n’est nécessaire, et
évidemment
fournie. Cette phrase est un fondement de la pensée unique, donc
incontestable
puisqu’énoncée par des élites supposées en avoir acquis la certitude des
"Sages". Son intangibilité est ainsi préservée tant que ces Sages sont
au pouvoir.
Elle a toutes les caractéristiques du dogme, même la voix du peuple
souverain va
s’y casser les cordes (vocales).
Mais
le dogme peut néanmoins atteindre la science et depuis longtemps, on en a maints
exemples. Son intangibilité ne dure que le temps où la science a besoin de lui
pour progresser. Néanmoins il peut être un retardateur efficace du progrès
scientifique par le poids que représentent ses défenseurs et les empêchements
mis à la démarche de ceux qui veulent le remettre en cause. Aux rivalités d’hommes,
d’écoles, dont les coups bas sont historiquement nombreux, il se mêle des
raisons économiques ou géopolitiques qui donnent du poids aux profiteurs.
Nous
en avons vécu récemment un épisode avec la grippe aviaire et l’OMS. L’information
d’une pandémie dévastatrice avait l’intérêt de renforcer la prééminence d’un
organisme mondial sur les États (Nouvel Ordre Mondial) et de gonfler les
profits des grands laboratoires pharmaceutiques. Son développement en Australie
et ses conséquences permettait d’être beaucoup plus circonspect avant qu’elle
atteigne l’hémisphère nord. Pour des raisons politiques, la France a voulu être
au premier rang de la réactivité et a payé plus cher que d’autres.
Nous
vivons toujours sous le dogme du réchauffement climatique, dogme réchauffé à
coup d’ours blanc dérivant sur un bloc de glace dans les eaux froides polaires.
Les glaces fondent au pôle nord, preuve irréfutable pour le commun des mortels
qui ignore que la croûte glaciaire s’épaissit au pôle sud sauf devant le
détroit de Magellan. Le Giec, organisme scientifique mondial rattaché à l’ONU, affirme le réchauffement ;
cela suffit pour que ce dogme soit irréfutable, imposé à tous les pays avec une
cause parfaitement identifiée, le gaz carbonique. Cette certitude scientifique imposée
a des conséquences considérables sur tous les peuples en orientant la vie
économique et politique mondiale sur sa prise en compte (halte au gaz
carbonique, énergies renouvelables, voitures propres, protection des rivages
pour la montée des eaux, etc.)
Le
dogme fait son œuvre et déroule ses conséquences qu’il faut accepter sans broncher
puisque le dogme est irréfutable. Seulement en matière scientifique le dogme
peut être destructeur, il peut bloquer le progrès car les certitudes sont
faites pour disparaître. L’atome, dit insécable, a dû laisser place à l’énergie
nucléaire qu’il a dégagée en expulsant ses neutrons. Or le dogme du
réchauffement climatique est loin de réunir l’unanimité scientifique sur sa
réalité et sur la cause identifiée. Les reculades du Giec deviennent
inquiétantes. L’image en forme de « crosse de hockey » qui avait fait
la une des journaux scientifiques et annonçait une montée spectaculaire du
réchauffement n’a pas résisté à la critique et a disparu des publications du
Giec.
Plus
spectaculaire est le constat, par des scientifiques de plusieurs universités,
que le réchauffement n’existe plus depuis 1997, constat finalement confirmé par
le Giec lui-même. Selon eux, les différents cycles du soleil paraissent mieux
expliquer les variations climatiques. Le Giec, comme notre Président pour le
chômage, parle de « palier » et, comme lui, que la tendance au
réchauffement va reprendre de plus belle. Mais plus grave, de nombreux
scientifiques de très haut niveau remettent en cause le gaz carbonique comme agent
principal du réchauffement en reparlant de la vapeur d’eau, cause qui avait été
écartée par le Giec. Quand un dogme ne peut plus se justifier par des
conséquences irréfutables pour tous, le dogme perd son irréfutabilité et devient
une théorie à confirmer ne devant pas entraîner le monde politique et
économique derrière lui. Sinon la question se pose « A qui profite le
crime ? », or le profiteurs sont faciles à identifier.
Dogme et désinformation vont souvent de
pair.
Chape politique sur la liberté d’expression,
Affirmation existentielle pour la
religion,
Le dogme scientifique est destructeur
Quand il est manipulé !
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire