mercredi 1 avril 2020

Coronavirus, les masques après la bataille ?


Les taxis de la Marne ont probablement eu un rôle déterminant dans la victoire de 14-18 car les batailles se perdent ou se gagnent souvent par l’intendance. Nos taxis aujourd’hui sont les professions de santé, pas les politiques qui n’ont aucun impact sur les effets pathologiques graves de l’épidémie pouvant aller jusqu’au décès. Les signes de l'arrivée au zéro décès sous 10 à 12 jours se font de plus en plus probables. En attendant les arrivées de masques vont s’étaler sur des semaines mais les moyens de détections, et surtout de réanimation ne seront toujours pas à la hauteur des besoins durant cette courte période devant nous, pas plus d’ailleurs que l’autorisation d’emploi de l’hydroxychloroquine par les médecins libéraux et d’office dans les hôpitaux. Le confinement national n’est qu’une passoire dans laquelle on s’emploie à créer de plus en plus de trous au nom de la vie économique du pays. C’est la grande politique du « en même temps » qui a oublié le « Qui trop embrasse, mal étreint ». Le virus va donc vivre sa vie, se répandre et laisser aux services de santé le soin de diminuer le nombre de morts. En réalité on ne lutte pas contre le virus, qui s’ingénie à utiliser tous les moyens de propagation, mais contre ses effets indésirables et surtout ceux mortels. Puis il disparaîtra pour nous revenir sous une nouvelle forme en mutant invétéré qu’il est.
 
Alors revenons-en aux faits et au nombre de décès constatés, car si l’on est contaminé sans vraiment risquer sa vie, cela fait partie de la vie normale où nous sommes en permanence sous agression de la nature et donc en auto-défense individuelle ou collective, quoiqu’en pensent les défenseurs de la nature qui nous culpabilisent en permanence. Je vous présente donc ma dernière prévision à partir des chiffres officialisés pour la journée du 31 mars. Les prévisions en effet ne peuvent se faire qu’à partir de deux sources de données. La première, la plus sûre, est la prévision à partir d’une bonne connaissance des facteurs agissant sur le phénomène étudié. C’est le cas par exemple dans le domaine spatial où l’on peut prévoir très exactement le parcours d’objets lancés dans l’espace. La deuxième est bâtie sur la modélisation de l’avenir à partir des données connues précédemment. C’est la méthode que j’utilise faute de mieux pour le Covid-19 puisque les facteurs agissants sont mal connus. Il existe une troisième voie, une voie hybride, c’est celle qui consiste à s’appuyer sur une liste non exhaustive de facteurs présumés influents, et dont le poids relatif est estimé par des spécialistes des différentes disciplines concernées. Elle présente à priori tous les aspects de la meilleure prévision scientifique, mais elle doit être validée en confrontant ses prévisions avec la réalité constatée à postériori. C’est exactement le cas des modèles climatiques dont aucun de ceux retenus par le GIEC n’a pu être validé par un constat de coïncidence entre la prévision et la réalité à postériori.


La mise à jour de ma prévision utilise donc des informations de la journée du 31 mars et doit être en permanence enrichie par les nouvelles informations. On note un report à une journée plus tard pour 2 pays :  Espagne et Etats-Unis avec un accroissement respectif du nombre de décès de 138 et 629. Les décès du 31 mars n’engendrent pas de report de la date finale mais une augmentation du nombre final de décès de respectivement 355 et 10 décès. Les prévisions pour le Royaume-Uni et les Etats-Unis doivent être prises avec une grande marge d’incertitude car le recul dans le temps est encore trop faible.  La plus grande variation est à attribuer à la France avec une prolongation de 2 jours de l’arrivée au zéro mort et un nombre final de décès augmenté de 869 pour le porter à 6394 morts dont 3523 au 31 mars.


Si ces chiffres représentent la réalité vécue, et ma meilleure prévision du nombre final de décès et de la date la plus optimiste de la fin de ceux-ci, ils ne permettent pas de se faire une idée relative de la progression des décès et de la valeur finale par rapport aux 5 autres pays étudiés. Ils se rapportent en effet à des nombres d’habitants différents et ne correspondent pas à la même date de départ des premiers décès. Le graphique ci-dessous donne une image comparative beaucoup plus représentative en prenant le nombre de décès par million d’habitants et en y ajoutant un recalage des courbes à la date d’atteinte du 1 décès/million d’habitants. Autrement dit dans ce dernier cas le jour 0 est celui de la date d’arrivée à ce taux. Ce choix me paraît plus judicieux que l’arrivée à 10 morts sur les graphiques que l’on nous présente car il tient compte de la population concernée.


Ce graphique donne les évolutions réelles et prévisionnelles du nombre de décès à partir du 2 mars. Il n’est pas très différent du graphique précédent à partir des informations officialisées le 30 mars. On note bien une augmentation du nombre final de décès et une prolongation de 2 jours de la date d’arrivée au zéro décès pour la France. Les évolutions de l’Italie et de l’Espagne restent comparables. La prévision est stable pour l’Allemagne, les Etats-Unis semblent vouloir suivre une évolution comparable à la France, et le Royaume-Uni une évolution prévisible un peu plus rapide. 

Les nombres élevés de morts aux Etats-Unis ne montrent pas un emballement de la propagation comme les médias le laissent croire avec la doxa du « Trump-bashing », et on commente peu le résultat remarquable obtenu par l’Allemagne. La différence entre l’Italie et l’Allemagne est pourtant énorme avec un rapport Italie/Allemagne de près de 30 entre le nombre final prévisible de décès/million d’habitants ! J’entends aussi le refrain relayé en permanence par les médias en disant que la France suit une progression des décès comparable à celle de l’Italie avec même la publication de graphiques présentant des données vraies mais avec une présentation trompeuse, car ils comparent des informations non comparables. Le graphique ci-dessus montre visuellement qu’il n’en est rien tant sur les données historiques que sur les prévisions. Non la progression des décès en France ne suit pas celle de l’Italie. C’est une contre-vérité énorme qui fait partie d’une information intox pour maintenir les gens paniqués donc confinés car le nombre de décès en Italie est le plus anxiogène. Paniqués d’autant plus qu’ils ne savent toujours pas si le traitement proposé par le Pr Raoult est reconnu comme efficace. Il le sera peut-être dans deux semaines soit le 15 avril alors que l’épidémie sera vraisemblablement en phase terminale en France.

Rien ne permet de remettre en cause fondamentalement les conclusions assez étonnantes publiées dans mon précédent article auquel vous pouvez vous référer sur mon blog libererlafrance.blogspot.com . Le sentiment d’une manipulation tragique de la population ne fait que croître pour des buts inavouables. Le traitement par le confinement d’une maladie épidémique saisonnière avec un taux de gravité faible n’est certainement pas le confinement total, en plus à trous de plus en plus grands. Confinement est synonyme de paralysie économique. Je veux simplement terminer par trois chiffres. En France le taux de mortalité par habitant actuel par le coronavirus était le 31 mars de 53 décès/million d’habitants, et ma prévision actuelle serait un maximum à 83, alors que pour la grippe saisonnière la mortalité moyenne annuelle de 10000 morts donne le chiffre de 149 décès/million d’habitants ! On ne confine jamais pour la grippe ordinaire, on nous vaccine à tour de bras, et pourtant on aura probablement 3600 morts de moins avec le Covid-19. Cherchez l’erreur !


L’impéritie de nos gouvernants, Macron en tête, 

Conduit tout droit la France vers une crise

Non pas sanitaire mais économique 

Bien cachée au peuple français

Mais d’une ampleur telle 

Qu’il faut l’y préparer.

Une seule question 

Pourquoi ???
 
Claude Trouvé 
01/04/20

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