- J’accuse le gouvernement de conduire la France à sa perte économique et vers une situation à la grecque.
- J’accuse le gouvernement d’homicide volontaire de 2.500 décès supplémentaires par rapport au non-confinement de la Suède, décès pour le moins prématurés, dont la plupart chez les personnes âgées.
- J’accuse le gouvernement d’un eugénisme et d’un asservissement du peuple qui ne disent pas leur nom, pour des raisons qui n’ont rien à voir avec la santé des français.
- J’accuse le gouvernement d’être le bras des grands lobbies producteurs de médicaments et de vaccins, eux-mêmes financeurs de l’OMS, pour des raisons qui n’ont rien à voir avec la santé des français.
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On écrit un peu partout que le virus est en train de
tuer l’économie mondiale par une pandémie virale. Non c’est notre incapacité à
regarder les choses en face, à réfléchir et à sortir du carcan que l’on nous
impose qui est la raison première de la situation catastrophique vers laquelle
nous allons. La catastrophe ce n’est pas à cause du virus, mais à cause de
nous, qu’une double peine s’abat sur notre pays, même si c’est notre
gouvernement qui agit pour nous puisque nous avons élu celui qui est à sa tête.
Avec le confinement tardif devenu inutile la France va vers une catastrophe
économique d’une ampleur sans précédent depuis 1945 tout en étant l’un des 4
pays européens (Belgique, Espagne, France, Royaume-Uni) ayant eu le plus de
morts/million d’habitants. Elle va tomber sous les fourches caudines de
l’UE, de la BCE et du FMI comme la Grèce. Elle va vers le dépouillement de son
épargne, de son patrimoine et un appauvrissement général de 99% de nos
concitoyens, où les plus pauvres seront encore plus pauvres et les riches plus
immensément riches.
Deux pays européens nous montrent que
le non-confinement n’entraîne pas des milliers de morts supplémentaires par
million d’habitants comme cela a été évoqué par beaucoup de responsables au
tout début du confinement et comme on nous le ressort pour justifier une
prolongation prolongée et ensuite progressive. Ce sont les deux pays, Suède et
Pays-Bas, qui ont misé sur l’immunisation collective, et la responsabilité
individuelle. Si l’on prend comme jour de référence de départ, celui où les
décès ont dépassé le nombre de 1 décès/million d’habitants, 32 jours après le
nombre de décès/million était de 143 aux Pays-Bas, de 212 en
Suède et de 234 en France avec un peuple parqué et une économie en
berne !
Si la Suède a appliqué ces deux principes d’immunisation collective
et de responsabilité individuelle avec très peu de contraintes collectives
et une vie économique et sociale presque intacte, les Pays-Bas ont pris
un peu plus de précautions et ont renoncé partiellement à la stratégie de
l'immunité collective face à l'accélération de la crise sanitaire. Ils s'adaptent,
sans confiner strictement leur population, et les médecins tiennent un
discours de vérité. Les commerces restent ouverts, les administrations et les
usines fonctionnent. Les Pays-Bas, en recommandant la distanciation sociale, ont
choisi un confinement intelligent, sans parcage de la population et sans
gros dégâts sur la vie collective, sportive, intellectuelle hormis les écoles
et surtout sur la vie économique.
« "Du 16 mars au 6 avril
(...), les écoles et garderies seront fermées sauf pour les enfants dont les
parents occupent des emplois essentiels", a annoncé le ministre de
l’Education Arie Slob. "Tous les restaurants et bars ferment à partir de
18 heures aujourd’hui (dimanche) ainsi que les clubs de sport, saunas, maisons
closes et coffee shop", a ajouté le ministre de la Santé, Bruno Bruins,
lors d’une conférence de presse. »
En Suède on est sur une autre
planète. Des restaurants et des bars combles, des rues bondées, des commerces
truffés de monde : en pleine pandémie de coronavirus, le cas suédois détonne.
Une bulle, un monde à part : car de tous les pays nordiques, la Suède est le
seul pays qui a fait le choix de ne pas confiner sa population.
« La Suède est contre le
recours aux méthodes autoritaires. On ne veut pas d’une répression qui
risquerait de menacer la démocratie, ni pendant la crise ni surtout à l’avenir.
On ne veut pas d’un Etat policier. On voit comment des gouvernements, en
Pologne, en Hongrie, profitent de l’épidémie pour limiter les droits de
l’homme. On est surpris de voir que même le pays d’origine des droits de
l’homme se laisse gagner par cette tendance. »
Seules mesures de restriction depuis le début de
l'épidémie : l'interdiction des rassemblements de plus de 50 personnes, des
visites dans les maisons de retraite et du service au bar dans les cafés et
restaurants. Seuls les universités et les lycées ont fermé leurs portes. Le
télétravail est recommandé et les personnes âgées responsabilisées sur leur
plus grande vulnérabilité. Certes la Suède a plus de décès que les Pays-Bas, et
surtout que l’Allemagne, mais moins que la France qui confine. D’ailleurs on
peut remarquer qu’une grippe sévère en France, même avec la vaccination, peut
faire 15000 morts soit 224 décès/million de français. Le 24 avril on
notait 332 morts/million en France et 212 en Suède, et ceci respectivement
42 jours et 32 jours après le dépassement du 1 décès/million comme on peut le
constater sur le graphique.
Alors, même si la Suède voit encore
croître sensiblement son nombre de décès à l’instar de la France, elle va
garder dans l’avenir un avantage économique considérable sur tous les autres
pays européens dans un esprit de respect des libertés individuelles et de
responsabilité collective, et sans confinement de sa population. Ceci
est remarquable et accablant pour la France, d’autant plus que ce pays a 20% d’immigrés
dans une constellation d’origines qui rend très difficile le passage des
messages sur les précautions élémentaires à prendre.
Alors peut-on en déduire définitivement
que le confinement est inutile ?
Globalement oui comme le dit le Pr
Raoult parce que le prix économique à payer est trop énorme et les dégâts
psychologiques ultérieurs dus au confinement et aux faillites, pertes d’emploi,
etc. vont entraîner un nombre de morts ou de handicaps dont le nombre va s’avérer
très important. Toutefois l’étude que j’ai présenté dans les articles
précédents montre que la détection des contaminés, leur isolement, le
traitement des malades à domicile ou en hôpital peut juguler l’épidémie à
condition d’être pratiqué dès que l’on prend connaissance de l’arrivée d’un
virus inconnu. C’est ce qu’ont montré plusieurs pays dont l’Allemagne, l’Autriche,
le Danemark, et la Grèce. La France a perdu 11 jours par rapport à l’Allemagne avant
de confiner. Tout s’est joué dans les premiers jours. Après le confinement
global ne peut avoir au plus, qu’un effet retard pour permettre d’adapter le système
de santé. Mais la propagation continuera et sur ce point le confinement est inefficace.
Le virus va trouver beaucoup de voies de transmission autres que celles que l’on
peut contrôler. C’est ce que pense le Pr Raoult malgré les démentis officiels
pour cacher leurs erreurs criminelles dans la gestion de l’épidémie.
Le pays européen qui a fait la
meilleure démonstration de l’efficacité précoce du confinement est la Grèce,
oui la Grèce qui a fermé très rapidement ses frontières, parqué ses migrants en
quarantaine, isolé ses îles, détecté les foyers d’infection, et a pratiqué très
rapidement le confinement. C’est un pays qui n’a ainsi, 32 jours après le
dépassement du 1 décès/million d’habitants, un nombre de 11 décès/million,
soit mieux que l’Allemagne 64 et des Pays-Bas à 192, mais elle n’a
pas protégé son économie déjà bien mal en point avant de reprendre une vie plus
normale en mai.
Quel est l’impact du confinement sur
l’économie ?
Regardons l’impact du confinement sur
l’Allemagne qui est la première puissance économique européenne. D’abord on
oublie de dire que si l’Allemagne a pris des mesures très tôt, elle ne vit qu’un
semi-confinement instauré le 23 mars de façon à limiter les dégâts, en
permettant pour le moment à de nombreuses entreprises de poursuivre leur
activité. D’après les consommations électriques du pays on peut estimer à
environ 10 à 12 % la baisse d’activité économique de ce pays. Angela
Merkel qui vient de l’Allemagne de l’Est sait le prix de la liberté et elle a
eu à cœur de limiter au maximum les contraintes sur la circulation des
personnes en incitant seulement à rester chez soi. À Berlin, samedi 21 mars, il
était encore possible de prendre son café en terrasse au soleil ou d'aller
déjeuner au resto, ces établissements étant autorisés à ouvrir en journée. Ces
derniers n'ont désormais plus que le droit de vendre de la nourriture et des
boissons à emporter. Grâce à un dépistage massif de 500.000 tests/semaine et un
respect de la distanciation sociale, l’Allemagne, partie 3 jours avant que l’épidémie
ne provoque 1 décès/million, n’atteint le 24 avril que le nombre de 69
décès/Million, près de 5 fois moins que la France. Elle débloque 156 milliards
pour relancer son économie.
La France a mis en œuvre un
confinement strict de sa population et arrêté une grande partie de son
économie. La baisse de la consommation électrique est de l’ordre de 15% par
rapport à l’an dernier et va s’étendre sur une période nettement plus longue
que l’Allemagne. Sachant que la consommation des ménages représente 1/3 de la
consommation totale, et qu’elle ne peut qu’augmenter durant le confinement, la
baisse du reste de la consommation (agriculture et tertiaire, industrie, transports)
a baissé de l’ordre de 23%. Cette baisse se traduit par une perte de PIB d’au
moins 1,5 milliards par jour, 45 milliards par mois. C’est le rythme d’appauvrissement
de la France et 90 milliards perdus à mi-mai. Sur l’hypothèse d’une relance linéaire
de l’économie entre la mi-mai et début septembre, c’est environ 80 milliards de
perte supplémentaire soit un total de 170 milliards ou 7% du PIB annuel. On
retrouve ainsi les estimations fournies par beaucoup d’évaluations faites par
les économistes et par l’Etat.
En ayant stoppé 15 jours plus tard
son économie et en la redémarrant un mois avant la France, l’Allemagne ne devrait
perdre, sur les mêmes bases de déconfinement, que 1,5% sur le PIB annuel. Cette
valeur est très différente de celle annoncée par l’Allemagne. On peut se demander
s’il n’y a pas derrière un calcul politique au moment où la France veut faire
valoir une mutualisation des dettes. Elle
serait une quémandeuse à hauteur de la France pour torpiller la demande de la France
et de l’Italie. Il est beaucoup plus probable que la perte allemande sera beaucoup
moins élevée que celle de la France. D’ailleurs les sommes avancées pour compenser
les pertes et relancer son économie sont beaucoup plus faibles que celles
annoncées par la France. Cela peut aussi cacher la perte de PIB qu’aurait eu l’Allemagne,
qui était entrée en récession, sans l’épidémie. De même pour la France en euros
constants, on peut ajouter une perte de 1% sur les réalisations de 2019, et porter
la perte prévisible de PIB annuel 2020 à 8% pour la France. Pour
la même raison la perte de PIB de l’Allemagne passerait à 3%, ce qui
serait assez compatible avec la valeur des aides budgétaires annoncées respectivement
par l’Allemagne et la France.
A l’heure des bilans, celle de la fin
de l’épidémie et celle du retour à une croissance quasi-normale, ce ne sera
plus des décès dont on va parler dans un pays entré en souffrance économique, mais
bien d’austérité pour compenser les pertes sur le dos des actifs, des retraités
et de leur épargne. Ce seront les mots « solidarité » et
« travailler plus, pour gagner moins » qui sonneront à
nos oreilles. Alors l’heure des comparaisons entre les pays européens arrivera
et les disparités dans la gestion de l’épidémie se compteront en monnaie
sonnante et trébuchante. Certains pays y tireront un gros avantage. Ce sera le
cas de la Suède, sortie indemne économiquement, des Pays-Bas dans une moindre
mesure, et aussi relativement de l’Allemagne qui, en plus de l’avantage de l’euromark
sur nous, y ajoutera une perte plus de deux fois moins importante que la nôtre.
Les perdants seront ceux qui ont bloqué leur économie dans un confinement total
de leur population. On y retrouve les plus grands pays européens, Espagne, Italie,
France, Royaume-Uni, mais aussi la Belgique. Il faut y ajouter la Grèce, grande
gagnante de la lutte contre le coronavirus, mais qui va plonger encore plus
dans la pauvreté en plus de ses soucis de porte ouverte sur l’immigration.
Le confinement ayant été appliqué,
selon les « recommandations » de l’UE dans la grande majorité des
pays européens, et beaucoup moins dans le reste du monde, voire pas du tout, l’Europe
va s’enfoncer un peu plus dans le concert mondial. La France et l’Italie, déjà
au bord de la récession avant l’épidémie, seront les grands perdants dans une
UE où le mot solidarité n’a plus de sens. L’Allemagne et ses alliés de sa zone
d’influence vont encore plus dominer les pays du club Med. Son rapprochement avec
la Russie pour la fourniture de gaz, et avec les Etats-Unis pour l’aspect
couverture militaire, vont lui assurer une domination encore plus grande sur l’UE.
Elle ne se prive pas d’ailleurs de commander des chasseurs F-16 aux USA avec un
pied de nez à l’avion concurrent d’Airbus.
Voilà pourquoi j’accuse le Chef de
l’Etat, piètre ou machiavélique chef de guerre au choix, où, sous couvert
de lutte contre le coronavirus, il conduit notre pays à la ruine sans autre
plan de campagne en laissant ses soldats sans armes et sans gilets pare-balles.
Par une communication constante de promesses non tenues, de directives
successives contradictoires, relayées par des médias aux ordres, il a réussi à
paniquer son peuple, et à le cloîtrer comme des moutons, déboussolés et
incapables de voir vers quel avenir on les conduit, l’abattoir. Ceci me fait malheureusement
penser à l’épisode épouvantable du parcage des juifs au Vel d’Hiv durant la
seconde guerre mondiale. Quelques-uns ont vu le piège, se sont cachés ou
enfuis, les autres y sont allés sans résistance et même certains d’entre eux y
ont vu une chance pour eux et ont incité leurs congénères à y aller. Oui la
gestion de cette épidémie par la France est une des plus calamiteuses du monde,
et inflige à sa population la triple peine d’un confinement psychologiquement
traumatisant, d’un nombre de décès/million d’habitants parmi les plus élevés du
monde, et d’une catastrophe économique jamais vue depuis 1945.
Rien ne peut plus justifier la
politique de lutte
Que mène le Chef de l’Etat contre le
virus.
Elle est d’ores et déjà perdue fin avril.
Le prolongement du confinement
Ruine un peu plus notre pays.
Le seul gain est pour lui :
Asservir son peuple,
Et le rendre muet
Et malléable !
Claude Trouvé
26/04/20