La
question sur le confinement est déjà au cœur du débat puisque le gouvernent est
déjà dans la politique de l’après-confinement et il semble difficile de s’en
sortir si l’on continue sur les principes qui ont prévalu au choix du
confinement global. On parle de desserrer le confinement par tranche d’âge ou par
zone géographique mais le virus ignore les frontières administratives. L’âge
mène à des réflexions du type de choix des jeunes ne risquent rien et des vieux
malades qui n’ont que beaucoup moins de chances de survie qui sont les
candidats à la liberté de circulation. Ceci est dans le droit fil de l’ordonnance
prise le 28 mars qui autorise de facto l’euthanasie. Ce débat, qui a enflammé
la population pour un jeune homme en mode de survie depuis des mois, est donc
clos. Nécessité fait loi, dirons-nous. Pas assez de lits, d’équipements et de
denrées de protection, de personnels soignants, de matériel de dépistage, de
respirateurs artificiels, la solution s’impose d’elle-même. On sacrifie les
vieux qui ont moins de chances de survie.
En
dehors de la question existentielle dans une société démocratique laissée à un
pouvoir dictatorial, on note que cette décision procède d’une réflexion plus
profonde qui met en cause la charge des personnes qui coûtent cher à la
société. Si nécessité fait loi, la déprime économique, qui va nous arriver dans
les deux mois qui viennent avec une baisse de la croissance déjà au moins de
10% aujourd’hui, va augmenter la charge des personnes non productives. C’est
donc sur elles que va se trouver une partie de la solution par un rabotage
systématique de leurs revenus. Les prestations hospitalières à haut coût pour
des personnes improductives peuvent être mises en cause. Il en est de même de
la durée et du montant de la prise en charge des chômeurs. Voilà comment à
partir d’une incompétence notoire de gouvernements imprévoyants, on en arrive à
des solutions qui tendent à une société de serfs productifs pour un nombre
restreint d’individus dont la fortune ne cesse de croître.
Beaucoup
disent que le monde de demain ne ressemblera pas à celui d’hier. C’est une
constante dans l’évolution du monde, mais ils sous-entendent que le changement
sera brutal et profond. Les mesures liberticides actuelles qui ont commencé
avec les ordonnances pour la réforme des retraites et sont poursuives pour
cause de coronavirus qui mettent les forces de l’ordre, armée comprise, en
actions répressives sur l’ensemble du territoire, ne sont que le révélateur au
grand jour d’une politique mondialiste aux desseins cachés. La lutte sans-merci
sous-jacente des laboratoires pour le marché du vaccin contre le coronavirus est
mondialement en cours et affecte de façon directe les décisions de nombre de
nations dont la nôtre. Le refus de l’Inserm de lancer un processus de
validation sur le médicament complet du Pr Raoult (ce qui ne permettra pas de
valider la formule complète), et de ne l’autoriser pour l’instant que dans les
hôpitaux, sur des cas désespérés et sous consensus de l’équipe médical en dit
long sur le pouvoir de l’Inserm. On sait que son financement vient en partie
des dons de la grande industrie pharmaceutique.
Nous
n’assistons qu’à une accélération d’un processus de prise en charge des peuples
par les grandes puissances financières mondiales à vocation atlantiste pour l’instant.
C’est le Nouvel Ordre Mondial, largement décrit par Jacques Attali. Ce monde se
heurte pour l’instant au couple Chine-Russie, auquel s’adjoignent les pays les
plus peuplés de ce monde. Mais ces deux mondes visent l’hégémonie mondiale avec
des concepts différents sur l’identité des nations à gommer ou à préserver.
Mais la France est déjà dans la main des puissances financières qui contrôlent
de facto l’UE. Son affaiblissement économique déjà en cours depuis plusieurs
mois, va croître brutalement après le coronavirus puisque Macron a choisi de
mettre en veille-survie son moteur économique. De pays contributeur net au
budget de l’UE, la France se place déjà en quémandeuse d’aide ou voulant la
mutualisation des dettes publiques des pays de l’UE. Ceci lui est évidemment
refusé par l’Allemagne qui y perdrait gros. La France demande de l’aide partout
en Russie, en Chine, à Cuba. Les français découvrent que le roi est nu, mais qu’il
invite le peuple à chanter cocorico pour des soignants qui se battent sans gilets
pare-balles.
C’est
donc à un processus de dépendance à la grecque que s’engage la France, et plus
encore l’Italie et l’Espagne qui ont choisi délibérément de sacrifier leur
économie par des directives de confinement global. Ce n’est pas le cas d’autres
pays comme la Suède, les Pays-Bas et même de notre puissante voisine, l’Allemagne
qui a ciblé sur le rassemblement limité à 2 personnes. Ceci permet de maintenir
de nombreuses activités dont les déplacements. La Chine a éteint la
contestation à Hong-Kong par la discipline nationale du coronavirus, Macron a
éteint toutes les contestations politiques par la volonté de ligoter son peuple,
e le paniquer, et de se mettre ensuite en position de lui imposer de plus en
plus d’austérité an nom de la solidarité nationale pour la survie du pays. Sa
politique est volontairement nébuleuse avec des appels à la solidarité
européenne, et en même temps à la souveraineté et à certaines nationalisations
d’entreprises. La réalité de l’action sera évidemment très différente, mais pour
l’instant tout le monde trouve dans ce menu un plat qui lui convient.
Pourtant
il est probable que lorsque l’étau va se desserrer quelque peu, un grand
mouvement de doute, mais aussi de colère va parcourir notre peuple. Il va
falloir rendre des comptes sur une politique dont la plupart d’entre nous voient
bien que le sauvetage des vies n’est pas l’axe principal. En dehors de la
polémique sur le traitement du Pr Raoult, prescrit dans de nombreux pays, ne va
pas s’éteindre. On va reparler aussi de la politique de confinement quand tout le
monde va pouvoir constater l’impact économique sur sa propre vie. On oubliera
la dizaine de milliers de morts, comme on a oublié les 15 000 morts de la
canicule, et ceux des pandémies précédentes, car la réalité va durement nous y
contraindre. Aujourd’hui les graphiques ci-contre donnent une réponse provisoire
incontestablement défavorable au confinement. Le nombre de décès est 16 fois
plus faible en Allemagne qu’en Italie et en Espagne. Mais il apparaît aussi que
le nombre de cas est aussi 2,5 fois moindre que celui de l’Espagne et 2 fois moindre
que celui de l’Italie. Mais ceci met en lumière le fait que l’Allemagne dépiste
beaucoup plus que les autres pays à raison désormais de 200 000 tests/jour.
La France a tardé à confiner et pas au niveau de l’Italie et de l’Espagne et
cela lui donne une position intermédiaire assez proche des Pays-Bas, pays qui n’a
pas confiné sa population. Le résultat de la Suède confirme pour l’instant que
l’option du non-confinement est jusqu’à présent une excellente décision.
Il
est encore trop tôt pour donner un avis solide à partir de ces chiffres car l’épidémie
n’a pas terminé sa trajectoire de vie saisonnière. Le résultat actuel de l’Allemagne
qui a détecté un nombre de cas non négligeable montre qu’un vrai débat va
devoir s’ouvrir, en dehors de ma conviction personnelle, mais sur des chiffres
concrets avérés. Il y a pour l’instant une interrogation qui laisse dubitatif
sur l’intérêt d’un confinement global à l’inverse de la Chine qui n’a vraiment
confiné que 5% de sa population. Ceci est particulièrement vrai dans l’Ouest de
la France où rien d’inquiétant ne se passe depuis 3 semaines mais où la vie
productive est à l’arrêt à 80%.
Il y
aura un avant et après le coronavirus
Mais
pour ceux qui n’ont pas vu
Que
le processus est en cours
Et depuis
bien des années,
C’est
la mise en servage,
La
traite des productifs,
L’exclusion
des autres,
Pour
les plus riches.
Claude
Trouvé
05/04/20
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