La question qui ne
méritait pas d’être débattue dans les 18 premiers mois de son mandat prend
aujourd’hui une autre tournure. Le peuple de moutons, mal informés ou
désinformés, les rêveurs d’un monde idéal, les élites nanties, la bourgeoisie
payant l’ISF, les amoureux de la jeunesse représentative du
« printemps » des idées, les admirateurs de bateleurs capables de
vous vendre n’importe quoi, les lecteurs des journaux people qui s’extasiaient
sur la modernité d’un couple présidentiel où la femme pouvait jouer le rôle de
mère, et sur ce sentiment de libération des femmes qui osent, ont formé une
cohorte de près de 18% des inscrits pour porter Macron au 2ème tour
de l’élection présidentielle après le torpillage du candidat Fillon. Le tour
était joué, la diabolisation du FN a fait le reste avec une quasi démission de
Marine Le Pen dans le débat final. Les deux ans et demi de matraquage
médiatique avaient réussi leur coup et le protégé du groupe Bilderberg était
devenu une marionnette au service des banquiers et des grands lobbies.
La légalité de la fonction de Président attribuée à Macron ne fait aucun doute et il est bien en charge de la sécurité de son peuple, de l’intégrité du territoire, de la souveraineté du pays, et du respect des traités comme le lui impose la Constitution Française. Il n’est pas pour autant détenteur des deux pouvoirs exécutif et législatif. Il peut être l’auteur de propositions de lois mais celles-ci doivent être avalisées par le Parlement et l’Assemblée Nationale en dernier ressort. Dans ce cadre il peut faire mettre en œuvre par le Premier Ministre les lois votées, et procéder par décrets sur autorisation du pouvoir législatif. Toutefois sa liberté de manœuvre est limitée pour tout ce qui engage la France hors de ses frontières. Depuis la signature des traités avec l’UE, le Président est tenu de se plier, au regard critique de l’UE sur son budget, à son cadre économique, éducatif, énergétique, écologique et migrateur imposé. Sa liberté de manœuvre est de plus en plus réduite et il devient plus un exécutant de la politique européenne qu’un dirigeant capable de prendre toute décision sans en référer à personne d’autre que son peuple ou ses représentants. Parmi les traités il en est un qui lie la France au monde entier, c’est de l’ONU où la France a la chance de détenir encore un siège au Conseil de Sécurité.
La légalité de la fonction de Président attribuée à Macron ne fait aucun doute et il est bien en charge de la sécurité de son peuple, de l’intégrité du territoire, de la souveraineté du pays, et du respect des traités comme le lui impose la Constitution Française. Il n’est pas pour autant détenteur des deux pouvoirs exécutif et législatif. Il peut être l’auteur de propositions de lois mais celles-ci doivent être avalisées par le Parlement et l’Assemblée Nationale en dernier ressort. Dans ce cadre il peut faire mettre en œuvre par le Premier Ministre les lois votées, et procéder par décrets sur autorisation du pouvoir législatif. Toutefois sa liberté de manœuvre est limitée pour tout ce qui engage la France hors de ses frontières. Depuis la signature des traités avec l’UE, le Président est tenu de se plier, au regard critique de l’UE sur son budget, à son cadre économique, éducatif, énergétique, écologique et migrateur imposé. Sa liberté de manœuvre est de plus en plus réduite et il devient plus un exécutant de la politique européenne qu’un dirigeant capable de prendre toute décision sans en référer à personne d’autre que son peuple ou ses représentants. Parmi les traités il en est un qui lie la France au monde entier, c’est de l’ONU où la France a la chance de détenir encore un siège au Conseil de Sécurité.
Dans ce contexte
contraignant le Président peut-il s’arroger le droit de lancer ses Armées sur
un théâtre d’opération en Syrie sans l’aval de l’ONU ? Evidemment non
quelles que soient les bonnes raisons évoquées de lutte contre Daech. On ne
peut se faire justice soi-même d’autant plus que ces actions ont fait monter le
ressentiment de ces tueurs, a augmenté la probabilité d’attentats sur notre
propre territoire. Par ailleurs l’argument Daech cache tout simplement une
lutte contre Bachar el-Assad qui ne nous a rien fait personnellement mais est
une tête que voulaient faire tomber les américains pour des raisons de
résistance à leur hégémonie sur les ressources pétrolières. Macron a donc
continué à engager la France dans une guerre illégitime, se rendant ainsi
coupable d’une action anticonstitutionnelle méritant destitution mais avec une
procédure qui ne sera jamais engagée par une majorité parlementaire à sa botte.
Il en est de même du Traité de Marrakech. Qu’il soit contraignant ou pas,
Macron n’était pas habilité à signer un tel traité sans un accord
parlementaire.
Mais Macron porte dans sa posture et ses interventions inopinées à l’étranger une image des français qui fait honte à la France. Il est le seul dirigeant du monde qui se permet de critiquer son peuple affirmant ainsi aux yeux du monde son profond mépris pour lui. Il ridiculise publiquement, un chef africain, sort une plaisanterie sordide sur les frêles embarcations (kwassa) des migrants comoriens, organise une festivité peu protocolaire, voire avillissante, à l’Elysée, se commet en selfies avec un repris de justice à Saint Martin donnant ainsi une image désastreuse aux yeux de tous. Il affiche son irrespect de la démocratie, à l’encontre de son obligation constitutionnelle, en émettant à la BBC sa conviction que si un référendum était organisé pour la sortie de l’UE les français la voteraient. Puis il omet de le proposer dans la crise sociale actuelle et dans le grand débat. Macron ne cesse de fouler la Constitution et de mépriser son peuple. Ecrire une lettre en se mettant tout-à-coup au coude à coude avec les protestataires à qui il ne reconnaît même pas le nom de Gilets Jaunes, en employant le nous pour raccourcir (virtuellement car il ne se commet pas sur les ronds-points) est une nouvelle forme de mépris condescendant.
Il y a évidemment une partie non négligeable de la population qui enfourche ce dédain pour ceux qui n’ont pas réussi à se payer une Rollex, une veste neuve et qui, la morgue à la bouche, disent « mais qui sont ces gens qui foutent le bordel ? ». Ce sont les nantis qui ne rêvent que d’un statu quo, celui qui n’atteint pas encore leurs salaires, leurs petites actions, leurs émoluments. Ils feraient bien de regarder le rouleau compresseur de l’austérité qui va vers eux, leur protection actuelle est illusoire. Seuls les plus riches n’ont rien à craindre, mais ils sont très peu nombreux à 0,1% de la population. C’est pour eux que l’ISF a été retirée et c’est pour les grands lobbies que nous dépensons des centaines de milliards pendant qu’ils font de l’optimisation fiscale à outrance, stockent leurs profits dans les paradis fiscaux et délocalisent leurs moyens de production et même leurs sièges sociaux.
Mais Macron porte dans sa posture et ses interventions inopinées à l’étranger une image des français qui fait honte à la France. Il est le seul dirigeant du monde qui se permet de critiquer son peuple affirmant ainsi aux yeux du monde son profond mépris pour lui. Il ridiculise publiquement, un chef africain, sort une plaisanterie sordide sur les frêles embarcations (kwassa) des migrants comoriens, organise une festivité peu protocolaire, voire avillissante, à l’Elysée, se commet en selfies avec un repris de justice à Saint Martin donnant ainsi une image désastreuse aux yeux de tous. Il affiche son irrespect de la démocratie, à l’encontre de son obligation constitutionnelle, en émettant à la BBC sa conviction que si un référendum était organisé pour la sortie de l’UE les français la voteraient. Puis il omet de le proposer dans la crise sociale actuelle et dans le grand débat. Macron ne cesse de fouler la Constitution et de mépriser son peuple. Ecrire une lettre en se mettant tout-à-coup au coude à coude avec les protestataires à qui il ne reconnaît même pas le nom de Gilets Jaunes, en employant le nous pour raccourcir (virtuellement car il ne se commet pas sur les ronds-points) est une nouvelle forme de mépris condescendant.
Il y a évidemment une partie non négligeable de la population qui enfourche ce dédain pour ceux qui n’ont pas réussi à se payer une Rollex, une veste neuve et qui, la morgue à la bouche, disent « mais qui sont ces gens qui foutent le bordel ? ». Ce sont les nantis qui ne rêvent que d’un statu quo, celui qui n’atteint pas encore leurs salaires, leurs petites actions, leurs émoluments. Ils feraient bien de regarder le rouleau compresseur de l’austérité qui va vers eux, leur protection actuelle est illusoire. Seuls les plus riches n’ont rien à craindre, mais ils sont très peu nombreux à 0,1% de la population. C’est pour eux que l’ISF a été retirée et c’est pour les grands lobbies que nous dépensons des centaines de milliards pendant qu’ils font de l’optimisation fiscale à outrance, stockent leurs profits dans les paradis fiscaux et délocalisent leurs moyens de production et même leurs sièges sociaux.
A ce titre Macron
viole déjà une Constitution issue de la Révolution qui avait pris soin d’y
mettre le souci d’équité et de justice. Pour de multiples raisons ce Président
devrait voir les Parlementaires engager une procédure de destitution, tout au
moins ceux qui se disent opposants, car Macron est devenu illégitime. La
couardise et les acquis de confort de nos Parlementaires les bloquent dans une
contestation molle, sans remise en cause de notre appartenance à l’UE et de la
légitimité du Président. Tout le monde attend l’apaisement pour reprendre son
petit train-train. Désormais le peuple des oubliés, des classes faites pour
travailler et subir le pouvoir du Prince, les anciens serfs somme toute, ne
l’accepte plus et veut redonner le pouvoir au peuple, par le peuple et pour le
peuple. C’est Macron qui est visé, pas la République, car il n’est point besoin
de la changer mais de la respecter moyennant quelques avancées, en particulier
sur la pratique du référendum. C’est ce non-respect qui nous amène à la
situation d’aujourd’hui.
Depuis le refus de prise en compte du résultat du référendum sur la Constitution Européenne, la Constitution a été violée et la démocratie gravement atteinte. Macron qui veut organiser une rencontre à Versailles des grandes fortunes réunies habituellement à Davos affiche encore le mépris des gens de rien en leur demandant de payer les frais de cette nouvelle foucade pour redorer un prestige mondial perdu. C’est le foutage de gueule d’un monarque qui n’a plus sa place à l’Elysée, mais se prend pour le roi du monde.
Depuis le refus de prise en compte du résultat du référendum sur la Constitution Européenne, la Constitution a été violée et la démocratie gravement atteinte. Macron qui veut organiser une rencontre à Versailles des grandes fortunes réunies habituellement à Davos affiche encore le mépris des gens de rien en leur demandant de payer les frais de cette nouvelle foucade pour redorer un prestige mondial perdu. C’est le foutage de gueule d’un monarque qui n’a plus sa place à l’Elysée, mais se prend pour le roi du monde.
Le peuple en colère crie sa haine à Macron.
Les rats commencent à quitter le navire
Macron lâché finalement par les siens
Devra partir par la porte de service
Et sera contraint à la démission
S’il veut s’éviter l’opprobre
De sa destitution !
Claude Trouvé
14/01/19
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