dimanche 27 janvier 2019

Les Foulards rouges sont dans la rue et des milliers de personnes manifestent pour le Climat profitant du climat insurrectionnel pour brouiller les pistes d’un malaise profond qui touche essentiellement le pouvoir d’achat, et la démocratie qui ne s’accommode plus d’un pouvoir législatif et syndical ne représentant plus qu’eux-mêmes. Loin de moi de dire que l’écologie ne doit pas faire partie des réflexions politiques comme un garde-fou important à une société de consommation poussée en avant par le mondialisme. Je suis persuadé que parmi les manifestants écologiques pour le sauvetage de la planète, la grande majorité d’entre eux sont non seulement persuadés que le réchauffement climatique est une certitude scientifique mais sont en plus animés des meilleures intentions. Je n’éprouve envers eux aucun sentiment de rejet mais seulement une profonde tristesse. D’abord par leur adhésion sans hésitation au catastrophisme et ensuite à leur croyance dans la capacité de l’homme à lutter contre des phénomènes dont la force est gigantesque par rapport aux énergies humaines. La planète, même depuis l’arrivée de l’homo sapiens a subi des changements climatiques autrement plus importants que ceux mesurés aujourd’hui et il suffit de se souvenir que le Groenland signifie « Pays vert » car tel a été le cas autrefois avec une végétation des pays du sud actuels. 

Je ne peux en vouloir à cette jeunesse qui considère que les générations précédentes ont gravement endommagé la planète et qu’il leur appartient de la sauver de toute urgence. Certes la civilisation du charbon, du pétrole, du plastique non biodégradable, des pesticides, etc. ont apporté des dégradations pour lesquelles il est bon d’en diminuer les nuisances, mais il semble de plus en plus que le Climat focalise les énergies écologiques pour devenir une idéologie, une vérité incontestable, un postulat, et donc vire à l’écologisme devenu dictat intransigeant. Il y a donc en fait deux fers au feu dans le mouvement écologique, la prise en compte des méfaits perpétrés par l’homme sur lui-même et sur l’environnement d’une part, et d’autre part la lutte contre le réchauffement climatique dont le plan de transition énergétique est censé avoir raison à terme rapproché, avant la fin du siècle, sinon cette fin est prédite comme catastrophique.


Oui je le concède la préservation de l’environnement ou de notre santé n’était pas dans les têtes des français du XXème siècle. La science et la technologie associées ouvraient une évolution de l’humanité qui, en dehors des guerres, procurait à chacun un mieux vivre que l’on s’empressait de prendre et de savourer. On se réjouissait de voyager dans le train avec une machine à vapeur même si on en sortait couvert d’escarbilles de charbon. Evidemment on ne pensait pas que le CO2 rejeté par la machine allait réchauffer la planète, d’ailleurs si on l’avait su on s’en serait sans doute réjoui, car dans ma chambre dans l’hiver 41 et 42, il faisait si froid que des stalactites se formaient au plafond. On aurait même fait en sorte d’en produire tant les prévisions des scientifiques étaient alarmistes dans les années 1970. La communauté scientifique se préoccupait du refroidissement climatique. Ainsi que le constatait l’écologiste britannique Kenneth Watt en 1970, « si la tendance actuelle continue, la planète va se refroidir de quatre degrés en 1990 et de onze degrés en 2000. C’est à peu près le double de ce qui nous conduirait à une ère glaciaire ». De même on ne s’alarmait pas pendant la guerre de couvrir les plans de pomme de terre d’une poudre insecticide que l’on avalait et que l’on gardait sur nous avec le vent pour lutter contre les doryphores.
 
Aujourd’hui la guerre au glyphosate est déclarée, sans d’ailleurs demander l’avis d’un comité d’experts français indépendants sachant qu’ils ne sont pas tous d’accord sur sa dangerosité. Le relais médiatique est pris et la vérité est devenue incontestable. Mais ce préambule est destiné à imager le fait que lorsque des populations sont dans des difficultés de vie, jugées trop dures, les questions environnementales sont secondaires, voire ne sont pas dans les esprits. C’est d’ailleurs ce que l’on observe dans les pays déshérités où la survie même mobilise toutes les énergies. Il est très probable que l’atteinte à l’environnement va continuer à « dégrader la planète » pendant un certain temps selon la vision écologique des pays nantis. Les pays pauvres sont encore nombreux et nous n’avons peut-être pas atteint le maximum de l’impact sur la planète. Mais l’utilisation de plus en plus efficace des ressources planétaires permet de penser que la pauvreté va continuer à reculer et les préoccupations écologiques vont s’intensifier. Il faut le dire l’écologie est une affaire de riches. 

Mais à cette préoccupation légitime pour permettre une vie meilleure actuellement et pour les générations à venir, qui formait la base de l’écologie, s’est ajoutée une écologie du catastrophisme qui prospère au profit des très grandes fortunes de ce monde. Reprenant le côté altruiste de l’écologie raisonnable, le sauvetage de la planète a été inculqué lentement mais sûrement comme une mission à laquelle ne pouvait échapper les générations du XXIème siècle. Le monde est menacé non seulement d’épuisement des ressources mais il va s’autodétruire par un réchauffement insupportable menaçant de déclencher les pires catastrophes, fonte des glaces des pôles, montée inexorable des mers et des océans à un niveau réduisant les terres immergées à une peau de chagrin, augmentation des pluies, de la force et de la fréquence des phénomènes destructeurs (typhons, ouragans, tsunamis, orages, etc.). Rien n’échappe au catastrophisme répandu à longueur d’information en rassemblant tout ce qui peut se passer sur la planète accréditant celui-ci et mélangeant sans vergogne météorologie et climatologie, sciences travaillant sur des échelles de temps foncièrement différentes. Je ne vois guère que le volcanisme qui y échappe encore, alors que cela reste un phénomène qui peut toujours à tout moment détruire l’humanité.

Alors l’homme se fait fort d’agir sur la variation anthropique superposée à celle naturelle du CO2 coupable désigné de l’effet de serre. Le GIEC s’est affirmé comme la conscience scientifique du monde, et comme le Pape, ne peut pas se tromper. Le fait que la vapeur d’eau a un effet de serre 3 à 4 fois plus élevé ne pose aucun problème, ni celui que dans les carottes glaciaires on a noté que les montées de CO2 suivant et non précédant les montées des températures, ne peuvent troubler le commun des mortels qui n’a aucune information sur ces sujets. Les Prix Nobel, les professeurs et chercheurs d’université qui contestent cette vérité du réchauffement et celle de sa cause sont désormais décrits comme des angelots qui croient que tout va s’arranger tout seul. Ils deviennent des individus dangereux auxquels il faut clouer le bec et leur fermer les médias. Voilà pourquoi le Climat devient le cheval de bataille pour lequel on doit avoir les yeux de Chimène et qui doit mobiliser les grands sentiments humains pour une noble cause dans un monde de brutes. 

La communication est donc constamment au travail pour maintenir la conviction populaire. Encore dernièrement on a affirmé ceci : « L’année 2018 s’avère la 4ème année la plus chaude depuis 1850. Ceci prouve bien la réalité du réchauffement climatique ». La première phrase est vraie et incontestable, donc la seconde est entendue comme vraie puisque cela fait la 4ème fois que l’on bat des records de chaleur, et que l’on est même fondé de penser que 2018 a encore battu le dernier record. Cette façon de divulguer les constats scientifiques est hautement pernicieuse et inculque dans les esprits une contre-vérité, voici pourquoi. La première phrase aurait dû être : « L’année 2018 s’avère être à la 4ème place dans l’ordre des records de chaleur depuis 1850. » C’est très différent parce qu’au moins on comprend que nous ne battons plus des records de chaleur, ce qui signifie que 2018 est en retrait par rapport aux records précédents… donc le réchauffement climatique n’a pas progressé. La seconde phrase est donc une contre-vérité, 2018 n’apporte aucune preuve supplémentaire au réchauffement climatique bien au contraire !

En réalité les trois précédents records ont été mesurés en 2015, 2016 et 2017. La température du globe en 2018 est en fait inférieure à celle de 2015, année qui se place à la 3ème place dans l’ordre des records. Donc depuis trois ans la température a diminué continuant à invalider les modèles mathématiques prévisionnels sur lesquels sont sensés s’appuyer les affirmations du GIEC. Vous remarquerez que l’on se garde bien de vous montrer des graphiques sur l’évolution des températures et sur la comparaison avec les prévisions du GIEC basées sur le modèle mathématique moyen retenu. Au contraire on vous abreuve de constats météorologiques en permanence sur la base du catastrophisme, constats ponctuels qui n’ont aucun intérêt autre que d’alimenter des bases de données qui serviront sur des espaces de temps longs à faire des statistiques à usage des climatologues. 

J’ai déjà longuement exposé pourquoi les prévisions sur le réchauffement climatique n’ont aucune valeur scientifique et ne sont utiles qu’à ceux qui en tirent parti avec la taxe carbone et la vente des énergies renouvelables pour nous prendre notre argent que nous le voulions ou non puisque le prix du kWh en finance une partie de plus en plus considérable. Alors si l’on regarde l’évolution des températures du globe on constate qu’il y a effectivement un réchauffement depuis 1850, mais il s’est produit entre les années 1978 et 1998 avec une valeur de +0,59°C sur ces 20 ans. Un élève de cours moyen est capable de prévoir alors le temps à la fin du siècle (0,59°C/20*100) soit +3°C, c’est bien à peu de choses près les prévisions initiales du GIEC à +3°C, puis portées à +5°C en 2100. Malheureusement dans les 15 années qui ont suivi1998 jusqu’en 2013, la température du globe n’a pas augmenté. La climatologie a alors parlé de « hiatus », autrement dit on ne sait pas pourquoi les prévisions n’ont pas été confirmées. Bingo pour les prévisions du GIEC la température s’est remise à augmenter dès 2014 pour atteindre un sommet en 2016. On constate déjà que selon les prévisions du GIEC l’augmentation de température depuis 1998 aurait dû être (droite bleue) de 1,2°C et non 1,06°C en 2016, record historique de chaleur. Mais le décalage avec les prévisions est encore plus grand en 2018 puisque la température globale de 0,76°C aurait dû être de 1,27°C soit un manque de 0,51°C.

Les climatologues ont attribué la montée rapide des températures de 2013 à 2016 à l’effet du courant marin du Pacifique El-ñino, ce qui semble corroboré par la redescente de la température en 2017 et 2018. Peut-on pour autant affirmer que le réchauffement est terminé ? Sûrement pas, on n’en sait rien mais on peut faire une nouvelle prévision en prenant les températures de 1998 et 2016 avec une projection linéaire sur 2100 (droite verte). On trouve +1,09°C en 2100. On peut aussi considérer que nous entrons dans une accélération de l’évolution de la température et que l’évolution de 0,47°C en trois ans va se poursuivre, ceci donnerait (0,47°C/3*84) soit +13°C, mais si l’on prend l’évolution entre 1998 et 2018 de + 0,08°C ceci donne (0,08°C/20*82) soit +0,33°C. Alors là on n’aurait plus de souci à se faire et cette prévision n’est pas plus farfelue que celle du GIEC puisqu’elle est basée sur une observation des températures sur 20 ans ! 

Autrement dit on ne peut attribuer aucune confiance aux prévisions du GIEC qui restent basées essentiellement sur le constat de l’augmentation des températures entre 1978 et 1998, prévisions non validées sur les 20 ans suivants. Ce qui est grave c’est que non seulement le message passé aux populations, en particulier française, n’a non seulement pas changé mais est devenu encore plus catastrophique pour dissuader de toute controverse. Les conséquences sont immenses et les dizaines de milliards, voire des centaines comme en Allemagne, consacrés à la lutte contre le réchauffement climatique appauvrissent les citoyens par l’impôt nécessaire de compensation et par le prix du kWh électrique. Ceci oriente aussi vers des changements sur la propulsion des véhicules alors que le CO2 n’est pas nuisible à l’homme dans ces faibles proportions mais est au contraire nécessaire à la vie végétale. Il s’agit donc d’une arnaque dont les promoteurs sont ceux qui en bénéficient car rien ne permet de matraquer l’esprit des populations par un catastrophisme de plus en plus délirant. La climatologie est une science fragile car encore récente et les prévisions d’âge glaciaire en 1970 étaient aussi données pour aussi certaines que celles d’aujourd’hui.

Le plan énergétique n’a pas lieu d’être sous le prétexte du réchauffement climatique qui n’est toujours pas prouvé pour la fin du siècle. Rien ne dit que le climat ne va pas se refroidir comme le prévoit un certain nombre de climatologues. Il serait bon de faire comme nos amis britanniques : « Wait and see ». Pour être intellectuellement honnête, je tiens à préciser que les mesures satellitaires de température du globe sont publiées par la NOAA, banque de données reconnue fiable par les climatologues. Mais en raison de la querelle de Trump sur le mur avec le Mexique, cet organisme n’a pas pu encore publier la température de décembre 2018. En conséquence le chiffre pris ici en compte pour l’année 2018 est basé sur les 11 premiers mois de l’année 2018. Le chiffre définitif peut donc être légèrement différent de +- 0,02°C ce qui ne modifiera en rien les conclusions développées ici.


Le réchauffement climatique est un modèle de désinformation

Et cette arnaque s’est répandue sur l’ensemble de la planète.

Il faudra encore des années avant que la vérité voie le jour 

Car le formatage des esprits dure depuis trente ans

Et la jeunesse a besoin de croire à son utilité 

Pour une belle mission de sauvetage.

Le paquet est joli et bien ficelé 

Les courbes de température

Sont cachées pour montrer 

Les catastrophes du jour

Ou des contre-vérités !


Claude Trouvé 
26/01/19

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