Les Foulards rouges sont dans la rue et des milliers de
personnes manifestent pour le Climat profitant du climat insurrectionnel pour
brouiller les pistes d’un malaise profond qui touche essentiellement le pouvoir
d’achat, et la démocratie qui ne s’accommode plus d’un pouvoir législatif et
syndical ne représentant plus qu’eux-mêmes. Loin de moi de dire que l’écologie
ne doit pas faire partie des réflexions politiques comme un garde-fou important
à une société de consommation poussée en avant par le mondialisme. Je suis
persuadé que parmi les manifestants écologiques pour le sauvetage de la
planète, la grande majorité d’entre eux sont non seulement persuadés que le
réchauffement climatique est une certitude scientifique mais sont en plus animés
des meilleures intentions. Je n’éprouve envers eux aucun sentiment de rejet
mais seulement une profonde tristesse. D’abord par leur adhésion sans hésitation
au catastrophisme et ensuite à leur croyance dans la capacité de l’homme à
lutter contre des phénomènes dont la force est gigantesque par rapport aux
énergies humaines. La planète, même depuis l’arrivée de l’homo sapiens a subi
des changements climatiques autrement plus importants que ceux mesurés aujourd’hui
et il suffit de se souvenir que le Groenland signifie « Pays vert » car
tel a été le cas autrefois avec une végétation des pays du sud actuels.
Je ne peux en vouloir à cette jeunesse qui considère que les
générations précédentes ont gravement endommagé la planète et qu’il leur appartient
de la sauver de toute urgence. Certes la civilisation du charbon, du pétrole, du
plastique non biodégradable, des pesticides, etc. ont apporté des dégradations pour
lesquelles il est bon d’en diminuer les nuisances, mais il semble de plus en
plus que le Climat focalise les énergies écologiques pour devenir une idéologie,
une vérité incontestable, un postulat, et donc vire à l’écologisme devenu
dictat intransigeant. Il y a donc en fait deux fers au feu dans le mouvement
écologique, la prise en compte des méfaits perpétrés par l’homme sur lui-même
et sur l’environnement d’une part, et d’autre part la lutte contre le
réchauffement climatique dont le plan de transition énergétique est censé avoir
raison à terme rapproché, avant la fin du siècle, sinon cette fin est prédite
comme catastrophique.
Oui je le concède la préservation de l’environnement ou de
notre santé n’était pas dans les têtes des français du XXème siècle. La science
et la technologie associées ouvraient une évolution de l’humanité qui, en
dehors des guerres, procurait à chacun un mieux vivre que l’on s’empressait de prendre
et de savourer. On se réjouissait de voyager dans le train avec une machine à
vapeur même si on en sortait couvert d’escarbilles de charbon. Evidemment on ne
pensait pas que le CO2 rejeté par la machine allait réchauffer la
planète, d’ailleurs si on l’avait su on s’en serait sans doute réjoui, car dans
ma chambre dans l’hiver 41 et 42, il faisait si froid que des stalactites se
formaient au plafond. On aurait même fait en sorte d’en produire tant les
prévisions des scientifiques étaient alarmistes dans les années 1970. La
communauté scientifique se préoccupait du refroidissement climatique. Ainsi
que le constatait l’écologiste britannique Kenneth Watt en 1970, « si la
tendance actuelle continue, la planète va se refroidir de quatre degrés en 1990
et de onze degrés en 2000. C’est à peu près le double de ce qui nous conduirait
à une ère glaciaire ». De même on ne s’alarmait pas pendant la guerre
de couvrir les plans de pomme de terre d’une poudre insecticide que l’on avalait
et que l’on gardait sur nous avec le vent pour lutter contre les doryphores.
Aujourd’hui la guerre au glyphosate est déclarée, sans d’ailleurs
demander l’avis d’un comité d’experts français indépendants sachant qu’ils ne
sont pas tous d’accord sur sa dangerosité. Le relais médiatique est pris et la
vérité est devenue incontestable. Mais ce préambule est destiné à imager le
fait que lorsque des populations sont dans des difficultés de vie, jugées trop
dures, les questions environnementales sont secondaires, voire ne sont pas dans
les esprits. C’est d’ailleurs ce que l’on observe dans les pays déshérités où la
survie même mobilise toutes les énergies. Il est très probable que l’atteinte à
l’environnement va continuer à « dégrader la planète » pendant un
certain temps selon la vision écologique des pays nantis. Les pays pauvres sont
encore nombreux et nous n’avons peut-être pas atteint le maximum de l’impact
sur la planète. Mais l’utilisation de plus en plus efficace des ressources
planétaires permet de penser que la pauvreté va continuer à reculer et les
préoccupations écologiques vont s’intensifier. Il faut le dire l’écologie est une
affaire de riches.
Mais à cette préoccupation légitime pour permettre une vie
meilleure actuellement et pour les générations à venir, qui formait la base de
l’écologie, s’est ajoutée une écologie du catastrophisme qui prospère au profit
des très grandes fortunes de ce monde. Reprenant le côté altruiste de l’écologie
raisonnable, le sauvetage de la planète a été inculqué lentement mais sûrement
comme une mission à laquelle ne pouvait échapper les générations du XXIème
siècle. Le monde est menacé non seulement d’épuisement des ressources mais il
va s’autodétruire par un réchauffement insupportable menaçant de déclencher les
pires catastrophes, fonte des glaces des pôles, montée inexorable des mers et
des océans à un niveau réduisant les terres immergées à une peau de chagrin,
augmentation des pluies, de la force et de la fréquence des phénomènes
destructeurs (typhons, ouragans, tsunamis, orages, etc.). Rien n’échappe au
catastrophisme répandu à longueur d’information en rassemblant tout ce qui peut
se passer sur la planète accréditant celui-ci et mélangeant sans vergogne
météorologie et climatologie, sciences travaillant sur des échelles de temps
foncièrement différentes. Je ne vois guère que le volcanisme qui y échappe
encore, alors que cela reste un phénomène qui peut toujours à tout moment détruire
l’humanité.
Alors l’homme se fait fort d’agir sur la variation anthropique
superposée à celle naturelle du CO2 coupable désigné de l’effet de
serre. Le GIEC s’est affirmé comme la conscience scientifique du monde, et
comme le Pape, ne peut pas se tromper. Le fait que la vapeur d’eau a un effet
de serre 3 à 4 fois plus élevé ne pose aucun problème, ni celui que dans les
carottes glaciaires on a noté que les montées de CO2 suivant et non
précédant les montées des températures, ne peuvent troubler le commun des
mortels qui n’a aucune information sur ces sujets. Les Prix Nobel, les
professeurs et chercheurs d’université qui contestent cette vérité du
réchauffement et celle de sa cause sont désormais décrits comme des angelots
qui croient que tout va s’arranger tout seul. Ils deviennent des individus
dangereux auxquels il faut clouer le bec et leur fermer les médias. Voilà
pourquoi le Climat devient le cheval de bataille pour lequel on doit avoir les
yeux de Chimène et qui doit mobiliser les grands sentiments humains pour une
noble cause dans un monde de brutes.
La communication est donc constamment au travail pour
maintenir la conviction populaire. Encore dernièrement on a affirmé ceci : « L’année
2018 s’avère la 4ème année la plus chaude depuis 1850. Ceci prouve
bien la réalité du réchauffement climatique ». La première phrase
est vraie et incontestable, donc la seconde est entendue comme vraie puisque
cela fait la 4ème fois que l’on bat des records de chaleur, et que l’on
est même fondé de penser que 2018 a encore battu le dernier record. Cette façon
de divulguer les constats scientifiques est hautement pernicieuse et inculque
dans les esprits une contre-vérité, voici pourquoi. La première phrase aurait
dû être : « L’année 2018 s’avère être à la 4ème
place dans l’ordre des records de chaleur depuis 1850. » C’est très
différent parce qu’au moins on comprend que nous ne battons plus des records de
chaleur, ce qui signifie que 2018 est en retrait par rapport aux records précédents…
donc le réchauffement climatique n’a pas
progressé. La seconde phrase est donc une contre-vérité, 2018 n’apporte
aucune preuve supplémentaire au réchauffement climatique bien au contraire !
En réalité les trois précédents records ont été mesurés en
2015, 2016 et 2017. La température du globe en 2018 est en fait inférieure à
celle de 2015, année qui se place à la 3ème place dans l’ordre des
records. Donc depuis trois ans la température a diminué continuant à
invalider les modèles mathématiques prévisionnels sur lesquels sont sensés s’appuyer
les affirmations du GIEC. Vous remarquerez que l’on se garde bien de vous
montrer des graphiques sur l’évolution des températures et sur la comparaison
avec les prévisions du GIEC basées sur le modèle mathématique moyen retenu. Au
contraire on vous abreuve de constats météorologiques en permanence sur la base
du catastrophisme, constats ponctuels qui n’ont aucun intérêt autre que d’alimenter
des bases de données qui serviront sur des espaces de temps longs à faire des
statistiques à usage des climatologues.
J’ai déjà longuement exposé pourquoi les prévisions sur
le réchauffement climatique n’ont aucune valeur scientifique et ne sont utiles
qu’à ceux qui en tirent parti avec la taxe carbone et la vente des énergies
renouvelables pour nous prendre notre argent que nous le voulions ou non
puisque le prix du kWh en finance une partie de plus en plus considérable.
Alors si l’on regarde l’évolution des températures du globe on constate qu’il y
a effectivement un réchauffement depuis 1850, mais il s’est produit entre les
années 1978 et 1998 avec une valeur de +0,59°C sur ces 20 ans. Un élève de
cours moyen est capable de prévoir alors le temps à la fin du siècle (0,59°C/20*100)
soit +3°C, c’est bien à peu de choses près les prévisions initiales du GIEC à +3°C,
puis portées à +5°C en 2100. Malheureusement dans les 15 années qui ont suivi1998
jusqu’en 2013, la température du globe n’a pas augmenté. La climatologie a
alors parlé de « hiatus », autrement dit on ne sait pas pourquoi les
prévisions n’ont pas été confirmées. Bingo pour les prévisions du GIEC la température
s’est remise à augmenter dès 2014 pour atteindre un sommet en 2016. On constate
déjà que selon les prévisions du GIEC l’augmentation de température depuis 1998
aurait dû être (droite bleue) de 1,2°C et non 1,06°C en 2016, record historique
de chaleur. Mais le décalage avec les prévisions est encore plus grand en 2018
puisque la température globale de 0,76°C aurait dû être de 1,27°C soit un manque
de 0,51°C.
Les climatologues ont attribué la montée rapide des températures
de 2013 à 2016 à l’effet du courant marin du Pacifique El-ñino, ce qui semble corroboré par la redescente de la
température en 2017 et 2018. Peut-on pour autant affirmer que le réchauffement
est terminé ? Sûrement pas, on n’en sait rien mais on peut faire une
nouvelle prévision en prenant les températures de 1998 et 2016 avec une
projection linéaire sur 2100 (droite verte). On trouve +1,09°C en 2100. On peut
aussi considérer que nous entrons dans une accélération de l’évolution de la
température et que l’évolution de 0,47°C en trois ans va se poursuivre, ceci
donnerait (0,47°C/3*84) soit +13°C, mais si l’on prend l’évolution entre 1998
et 2018 de + 0,08°C ceci donne (0,08°C/20*82) soit +0,33°C. Alors là on n’aurait
plus de souci à se faire et cette prévision n’est pas plus farfelue que celle
du GIEC puisqu’elle est basée sur une observation des températures sur 20 ans !
Autrement dit on ne peut attribuer aucune confiance aux
prévisions du GIEC qui restent basées essentiellement sur le constat de l’augmentation
des températures entre 1978 et 1998, prévisions non validées sur les 20 ans
suivants. Ce qui est grave c’est que non seulement le message passé aux
populations, en particulier française, n’a non seulement pas changé mais est
devenu encore plus catastrophique pour dissuader de toute controverse. Les
conséquences sont immenses et les dizaines de milliards, voire des centaines
comme en Allemagne, consacrés à la lutte contre le réchauffement climatique
appauvrissent les citoyens par l’impôt nécessaire de compensation et par le
prix du kWh électrique. Ceci oriente aussi vers des changements sur la
propulsion des véhicules alors que le CO2 n’est pas nuisible à l’homme
dans ces faibles proportions mais est au contraire nécessaire à la vie végétale.
Il s’agit donc d’une arnaque dont les promoteurs sont ceux qui en bénéficient
car rien ne permet de matraquer l’esprit des populations par un catastrophisme
de plus en plus délirant. La climatologie est une science fragile car encore
récente et les prévisions d’âge glaciaire en 1970 étaient aussi données pour aussi
certaines que celles d’aujourd’hui.
Le plan énergétique n’a pas lieu d’être sous le prétexte du
réchauffement climatique qui n’est toujours pas prouvé pour la fin du siècle.
Rien ne dit que le climat ne va pas se refroidir comme le prévoit un certain
nombre de climatologues. Il serait bon de faire comme nos amis britanniques : « Wait
and see ». Pour être intellectuellement honnête, je tiens à
préciser que les mesures satellitaires de température du globe sont publiées
par la NOAA, banque de données reconnue fiable par les climatologues. Mais en
raison de la querelle de Trump sur le mur avec le Mexique, cet organisme n’a
pas pu encore publier la température de décembre 2018. En conséquence le
chiffre pris ici en compte pour l’année 2018 est basé sur les 11 premiers mois
de l’année 2018. Le chiffre définitif peut donc être légèrement différent de +-
0,02°C ce qui ne modifiera en rien les conclusions développées ici.
Le réchauffement climatique
est un modèle de désinformation
Et cette arnaque s’est
répandue sur l’ensemble de la planète.
Il faudra encore des
années avant que la vérité voie le jour
Car le formatage des
esprits dure depuis trente ans
Et la jeunesse a besoin
de croire à son utilité
Pour une belle mission
de sauvetage.
Le paquet est joli et
bien ficelé
Les courbes de
température
Sont cachées pour
montrer
Les catastrophes du
jour
Ou des contre-vérités !
Claude Trouvé
26/01/19
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