lundi 3 décembre 2018

Macron pris en tenaille entre l’oligarchie du NOM et son peuple



Les évènements prennent une tournure qui rendent ma réflexion sur la démographie en décalage par rapport à l’immédiateté des exigences d’un peuple en colère. C’est d’aujourd’hui et des jours qui viennent qu’il faut parler. J’ai souvent dit que notre pays était aux mains d’une oligarchie régentée par des grands commanditaires qui se trouvaient loin de notre pays mais dont les vues prospectives, toutes orientées vers le profit, trouvaient leur relais dans le 0,1% des plus riches de notre pays et dans la technocratie de l’UE où Jean-Claude Juncker représente un symbole… alcoolique. Ce Nouvel Ordre Mondial est d’ailleurs celui du conservatisme de l’Ancien Monde à base d’hégémonie du dollar de vocation globaliste et de pouvoir mondial. C’est la disparition des nations en tant que telle, entreprise avec l’UE et ses traités de plus en plus centralisateurs, dans un monde des affaires détenant le pouvoir réel sur l’ensemble de la planète.

Ce monde construit par les grands banquiers et les grandes multinationales est désormais en train de défendre son pré carré. Le dernier G20 en est l’illustration avec l’opposition entre deux mondes, les Etats-Unis et la Chine. Mais depuis l’arrivée de Trump, et la construction des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) et des nombreux pays qui s’y raccrochent, la vision du monde de demain change et c’est un Nouveau Monde Multilatéral qui émerge. Ses convulsions ne sont pas finies car la notion de prééminence d’un pays par rapport aux autres ne s’effacera jamais, mais l’idée d’une gouvernance mondiale devient insoutenable. Un grand changement s’opère, et comme tout grand changement il s’opèrera dans la douleur avec deux géants face à face, la Chine et les Etats-Unis. Le premier voit ses forces croître chaque jour et l’autre se bat pour rassembler les siennes sur son territoire et rester debout économiquement.

Ce qui se passe en France n’est pas sans lien avec cette évolution politique mondiale toute proportion gardée. L’Union Européenne, sous tutelle de l’oligarchie et de l’Allemagne, a en réalité mis la France sous tutelle. Nous n’en sommes pas encore au niveau de la Grèce, mais comme eux nous devons suivre les directives socio-économiques dictées par Bruxelles et la France doit rendre des comptes sur son budget. Le projet de loi de Finances de 2019 n’est toujours pas validé par Bruxelles pour déficit en dehors des vœux de Moscovici. Si nous revenons à la dernière élection présidentielle, les dernières informations sur les comptes de campagne de Macron montrent que 1,2% des dons ont représenté 48% du total, autrement dit des grands mécènes d’une oligarchie mondiale qui inclut les lieux des grands mouvements de capitaux comme la City. La possession des grands médias par les mêmes a fait arriver un homme au pouvoir par effraction et enfumage médiatique du peuple. Comme le Beaujolais nouveau Macron est arrivé dans un climat de désintéressement du peuple pour le monde politique tenu pour plus intéressé par sa réélection et son confort financier afférent que par le mandat ou le pouvoir qui lui était confié par le peuple et pour le peuple.
Ceci a donné une politique de notre Président qui ne pouvait qu’être orientée vers la satisfaction de ses commanditaires, dans lesquels on retrouve le groupe mondial Bilderberg et son président français De Castries du groupe AXA. Le premier marqueur de Sarkozy avait été le dîner au Fouquet’s avec les représentants du 1% des plus riches. Le premier marqueur de Hollande avait été son voyage à la City pour son adoubement et la possibilité de gouverner masqué. Le premier marqueur de Macron a été la suppression de l’ISF pour tout ce qui concerne la spéculation, domaine réservé des plus riches. Si la France subit l’influence de l’oligarchie financière depuis Pompidou, lui-même issue de la Banque Rothschild, l’influence de celle-ci s’est considérablement augmentée depuis le traité de Lisbonne. Celui-ci est en plus un symbole du déni de la volonté populaire en tant que copier-coller de la Constitution Européenne refusée par les français. Depuis d’ailleurs l’UE fait pression pour que tout référendum soit désormais écarté par les pays membres de l’UE. Macron est donc le pion sur l’échiquier de cette oligarchie, mis en place par eux et mandaté pour mettre en place le carnet de route qui lui a été assigné. Les pages en sont complétées chaque année par les recommandations adressées par Bruxelles à l’ensemble des chefs d’Etat, agrémentées de sanctions en cas de manquement à celles-ci.

Macron tient donc son pouvoir non pas du peuple comme nous sommes fondés de le croire puisqu’il a été élu par lui, mais de ses commanditaires. Le peuple a eu la main portée dans l’urne, comme celle des vieillards que l’on sort de la maison de retraite dans le simple but le faire voter pour le candidat désigné par l’accompagnateur, et parfois jusque dans l’isoloir. Tout ceci tient tant que le peuple n’ouvre pas les yeux. Mais comme la douleur réveille le dormeur, le mépris du peuple est une piqure dont la douleur insupportable réveille même ceux sous sédatif. Comme le dormeur compte ses membres avant de se lever, le citoyen compte alors ses sous, les compare à ceux des plus riches et en mesure la disparité par rapport au travail fourni. Il s’aperçoit que le ruissellement dont on lui parle est une foutaise, que les 40 milliards donnés aux entreprises, dont surtout les plus grandes, ne ruissellent que de gouttes d’eau et que le profit des grands actionnaires et des multinationales atteint des sommets.

Les grands discours enflammés de Macron et ses promesses d’un nouveau monde pour le peuple n’est que l’ancien monde au profit des plus riches, des très riches, des « très très riches ». Pour ce peuple c’est donc l’augmentation des taxes, comme le carburant, le tabac, l’alcool, les boissons sucrées, du prix des services publics comme le timbre, le forfait hospitalier et le kWh, du prix des contraintes imposées comme le contrôle technique et le changement de véhicule diesel. Dans la politique du « en même temps » de Macron, c’est aussi la diminution des prestations sociales, de la présence des services publics dans les territoires, de la diminution des retraites, etc. 84% de la population française en a pris conscience et soutient un mouvement spontané de ceux qui se sentent bernés et qui ont encore la force et l’argent pour manifester. Les plus démunis, dont le nombre grossit chaque jour, ceux qui vont vers les institutions de premier secours, ne peuvent plus le faire. Ils n’ont souvent déjà plus de voiture et donc pas de gilet jaune.

La France combattante des gilets jaunes, celle des yeux éveillés, celle de ceux qui voient leur pouvoir d’achat diminuer, celle de ceux qui voient leur argent finir dans la poche des plus riches ou encore pire dans les paradis fiscaux, celle de ceux qui ne veulent pas rejoindre le peuple de la précarité puis des SDF, se réunit en un mouvement prérévolutionnaire. Elle affronte un pouvoir aux ordres figé dans une attitude de mépris du peuple et d’inflexibilité ordonnée par ses commanditaires. Plus personne ne reculera. Les gilets jaunes ne décolèrent plus et Macron est inatteignable, muré par la feuille de route qui lui est imposée par ses commanditaires et cloîtré dans son budget sous surveillance de Bruxelles. La situation est bloquée et les partis traditionnels n’ont pas la clef. Ni la question de confiance au gouvernement, ni la dissolution de l’Assemblée Nationale, demandées par les partis ne sont que l’expression de leur volonté de revanche sur les élections législatives. Elles ne visent que le gouvernement, pas Macron, et ne répondent pas au slogan « Macron démission » des gilets jaunes.

Macron ne démissionnera pas ou finira comme Louis XVI, démissionné par la force du peuple et sûrement dans la violence face à celle des baïonnettes. Macron ne peut pas céder, sinon il perd tout crédit auprès de ses commanditaires. C’est pourtant la fin du mandat de Macron qui vient d’être sonné car fort heureusement c’est toujours le peuple qui a raison. Mais le peuple a encore une étape à franchir s’il ne veut pas, une fois rentré à la maison, voir revenir une autre marionnette sortie du placard par les marionnettistes. Il doit remettre en cause l’Union Européenne aux mains du Nouvel Ordre Mondial des grandes puissances de l’argent.
La France ouvre les yeux sur un pouvoir perdu du peuple.

L’oligarchie ploutocratique lui impose la globalisation

D’un monde où l’argent est le maître absolu.

Le peuple des gens de rien est méprisable,

Il est corvéable et « ponctionnable »

Sans aucune retenue…à sa source.

Pour cela le NOM et l’UE

Lui ont donné

Macron !

Frexit !
Claude Trouvé
03/11/18