« Ami
entends-tu le bruit sourd du pays qu’on enchaîne… ». Aujourd’hui
Macron signe le pacte Mondial de Marrakech selon la volonté de l’ONU sur une
immigration régulière, planifiée, donc contrôlée, et ceci sans contrainte pour
aucun des pays signataires. Si ce n’est qu’à la carte, on se demande bien
pourquoi ceci a fait éclater la coalition gouvernementale belge, pourquoi l'Autriche,
l'Australie, Israël, le Chili, la République tchèque, la République
dominicaine, la Hongrie, la Lettonie, la Pologne et la Slovaquie on dit non. On
se demande bien pourquoi les Etats-Unis, qui s'étaient retirés de l'élaboration
du texte en décembre 2017 en le jugeant contraire à la politique d'immigration
du président Donald Trump, ont lancé ce 7 décembre une nouvelle salve contre le
Pacte et contre toute forme de « gouvernance mondiale ». « Les décisions sur la sécurité des
frontières, sur qui est admis à résider légalement ou à obtenir la citoyenneté,
figurent parmi les plus importantes décisions souveraines qu'un pays peut
prendre », a fustigé la mission diplomatique américaine à l'ONU dans un
communiqué.
L’Italie a décidé de soumettre
le Pacte à son Parlement avant toute chose. Macron a-t-il consulté le Parlement
avant d’engager la France ? Que nenni, Macron agit comme un monarque. Pourtant
tout ce qui vient de l’ONU directement, ou indirectement par l’OMS ou le GIEC,
prend rapidement une tournure d’obligation. On n’échappe pas à la lutte
demandée contre la « grippe » et pour les vaccins, pas plus que contre
le réchauffement climatique, donc bientôt pour une immigration massive. Cela
est d’autant plus probable que la politique migratoire est finalement du
ressort de l’UE qui peut transformer la recommandation en directive. Les
recommandations faites chaque année aux gouvernements des pays de l’UE sont
assorties de sanctions en cas de retard à leur application. Vous voyez une
différence entre une recommandation avec sanction et une directive ? Après
la décision de permettre le regroupement familial de Giscard d’Estaing, pour
lequel celui-ci vient de le reconnaître comme une erreur, Macron ouvre la porte
à une immigration massive régulière programmée par l’UE. Cette dernière supervisée
par les milliardaires n’attend que cela pour d’une part pousser au
multiculturalisme aboutissant à la perte d’identité nationale elle-même
productrice d’un magma indifférencié beaucoup plus malléable, et d’autre part
de pousser les salaires vers le bas. Macron ouvre donc la porte à la
destruction progressive de la Nation sans l’avis de son peuple.
La
majorité du peuple a compris que la politique de Macron menait notre pays au
désastre économique. Tout économiste sait que l’impôt tue l’impôt, tout au
moins il y a un seuil à ne pas dépasser, au-delà duquel cela agit sur la
consommation, la croissance, donc le chômage. Bruno Lemaire annonce une perte
de 0,1% du PIB due à l’impact des manifestations qui se déroulent en France.
Dans le même temps la Banque de France annonce qu’elle modifie sa prévision de
croissance de 0,4% à 0,2% pour le 4ème trimestre. Donc en fait la
croissance, selon la Banque de France, aurait dû être de 0,3% au lieu de 0,4%
sans les manifestations soit une baisse, hors contexte de fronde, de 0,1%. Mais
les derniers chiffres du PIB en volume désaisonnalisé et corrigé des variations
de calendrier viennent d’être publiés avec les corrections nécessaires provenant
des pays de l’UE. Le graphique ci-dessus montre les nouvelles prévisions de
croissance réactualisées sur une année glissante comprenant le 4ème
trimestre 2017 jusqu’au 3éme trimestre 2018.
Elles
sont une véritable claque pour la France qui finit en dernière place avec l’Allemagne
et l’Italie, les trois gros moteurs de la croissance. La croissance
initialement prévue à 1,7% puis reprogrammée à 1,6% par Bruno Lemaire est
désormais prévue à 1,41%. Mais si l’on recalcule la croissance sur l’année 2018
en tenant compte de la nouvelle prévision de la Banque de France à 0,2% pour le
4ème trimestre, la croissance n’est plus que 0,91% ! Elle a été
en effet révisée respectivement à 0,160%, 0,156%, 0,390% pour les 3 premiers
trimestres 2018. Si tel est le cas c’est un manque à dépenser sur les dépenses
publiques de 8,5 Mds€ correspondant à une perte de 0,69% sur la
croissance prévue à 1,6%. Macron serait mal venu de faire retomber ce
mauvais résultat sur la tête des gilets jaunes alors qu’elle est due pour 85% à
une baisse de la performance économique de la France !
Macron
ne peut donc promettre rien d’autre pour 2019 car les prévisions budgétaires sont
déjà dans les choux avec la prévision réactualisée à 1,41% selon la méthode de
l’année glissante qui sert à faire les prévisions budgétaires et les
réactualisations. Le déficit pour 2018 risque d’être augmenté de 10% et dépasser
les 90 milliards. La France s’enfonce dans la dette et le PLF 2019 va devoir
intégrer une croissance de 1,4% au lieu de 1,6% avant de devoir le revoir au
premier trimestre 2019 à 0,9% ou 1%. Quand l’on sait que le PLF 2019 présenté
aux Parlementaires nous amène déjà à un déficit de 2,8%/PIB au lieu de 2,4%
initialement prévu, la France va dépasser le 3%/PIB lors de la révision du
printemps 2019. Elle risque de se trouver en proie à une pression de l’UE qui
ressemblerait à une mise partielle sous tutelle. Dans le cadre de l’UE la marge
de manœuvre de Macron est dérisoire. Soit il fait des promesses qu’il ne pourra
pas tenir, soit il prend chez Pierre pour habiller Paul face aux revendications
des gilets jaunes.
Pourtant
du pognon il y en a qui part en pure perte. La fiscalité en France n’est qu’un
gigantesque gaspillage et s’ingénie à prendre toujours plus pour les dépenses
de l’Administration publique, pour les plus riches et pour l’entreprenariat, en
laissant filer l’essentiel de la fraude fiscale plus ou moins légale que permet
la libre circulation des capitaux. Il y a déjà là entre 60 et 100 milliards
récupérables d’ici la fin du quinquennat. Pour l’instant on récupère sur les petits
poissons mais les gros passent à travers les mailles du filet… comme l’UE nous
l’impose par la libre circulation des capitaux. Selon un article de l’IREF,
l’Institut de recherche économique et fiscale :
« Pour
100 € supplémentaires d’impôts soi-disant écologiques, en réalité seulement 5 €
représentent de vraies dépenses écologiques et 95 € s’égarent dans le financement
d’autres dépenses noyées dans le budget général. »
L’IFRAP
dresse un tableau détaillé de la « fiscalité verte ». Il en ressort que
les recettes sont passées de 46,8 Md€ en 2016 à 51,9 Md€ en 2017. Une recette
de 60 Md€ est prévue en 2019. Mais
alors où vont les 95% soit 57 milliards
non directement affectés à l’écologie ? Autour de cette fiscalité
verte, une myriade de profiteurs prend sa part : experts en climatologie,
entreprises subventionnées pour produire des éoliennes et des installations de
panneaux solaires, traders en « droit à polluer », conseillers en communication
des grandes entreprises, et bien sûr conseillers en investissements qui vous
proposent des placements verts. Or dans les années 1970 nous avons dépensé l’équivalent
de centaines de milliards pour doter la France d’une énergie nucléaire de
pointe, qui faisait l’admiration des autres pays et notre fierté, pour rendre
le pays indépendant des énergies fossiles dont nous ne disposions pas ou plus.
Aujourd’hui cette énergie est là, elle n’émet pas de CO2 et elle a montré sur 40 ans qu’elle était sûre dans le
pays le plus nucléarisé du monde par habitant.
L’écologie
s’avère un luxe dans un pays qui menace d’entrer en récession et pour lequel la
dette va atteindre 100% du PIB, sauf pour certaines dépenses comme l’isolation
des logements et des entreprises répondant au bon sens d’économie d’énergie. La
France est l’un des pays les moins pollueurs de la planète, nous avons donc des
années d’avance par rapport à la grande majorité des pays. Sur le plan de
transition énergétique j’ai déjà dit que cela nous coûte globalement 10
milliards par an. J’ai montré que les éoliennes et les panneaux solaires,
énergies intermittentes et aléatoires (EnRia), polluaient indirectement par les
énergies fossiles pilotables nécessaires en complément. La France est
globalement exportatrice d’électricité et l’EPR de Flamanville va être connecté
au réseau fin 2019. Les EnRia ne sont pas nécessaires, voire nuisibles avec
leur impact sur l’environnement et leurs nuisances propres, coûteuses et même
injustes car l’augmentation constante de la taxe carbone finit par peser sur
les plus pauvres.
Avant
de parler de l’austérité nécessaire imposée aux français qui touchent sa grande
majorité par le levier des taxes, qui creuse les inégalités et met de plus en
plus de citoyens dans la pauvreté et en situation de SDF, il faut arrêter de
gaspiller l’argent du contribuable. Il y aurait des puits de recettes et de
diminution des dépenses si Macron n’était pas lié aux injonctions de Bruxelles,
dont le déficit en-dessous des 3%/PIB, la libre circulation des capitaux, et la
politique énergétique. Devant le déficit accru de croissance déjà prévisible,
avec la prévision de la Banque de France d’une croissance à 0,2% au 4ème
trimestre, à 1,4% au lieu de 1,6% et celui probable qu’il va falloir enregistrer
au printemps avec une baisse de de la croissance vers 0,9% en 2018, la dette a
augmenté. Macron ne peut plus accorder quoi que ce soit de tangible sans lever
ou augmenter de nouvelles taxes ou baisser les cotisations sociales et détruire
la Sécurité sociale, le tout assorti de promesses fumeuses de nouvelles
relations avec les corps constitués. Macron vient ce soir de jouer sa dernière
carte comme le joueur de poker qui jette tout sur la table pour espérer tout
regagner sur un seul coup. Comme Napoléon il vient de donner la garde à
Waterloo. L’augmentation du SMIC qui ne coûtera rien est une plaisanterie non
financée qui va en plus désorganiser toute l’échelle des salaires. Les recettes
de la Sécu vont baisser avec la défiscalisation des heures supplémentaires. Le
PLF 2019 est à reconstruire avant même d’être approuvé par Bruxelles.
Comme
dit le cafetier au soulaud qui veut encore consommer et promet de régler demain son ardoise : « Ne fais pas des promesses quand tu n’en as pas
la queue d’un ». Ce serait 8 milliards qu’il vaudrait trouver pour
financer ses promesses alors que la remise improbable de l’ISF dont il doit
discuter ne donnerait au plus que 4 milliards. Avec la baisse probable de 0,4%
à 0,2% de la croissance du 4ème trimestre, nous projetant sur une
croissance 2018 de 0,9% au lieu de 1,6%, c’est plus de 16 milliards à trouver.
La fuite du déficit, même autorisée par Bruxelles au-delà des 3%, va plonger
notre pays dans une grande désillusion qui ne fera qu’augmenter la colère des
citoyens dont la plupart n’ont rien vu venir pour eux. Ce soir « Le Roi est nu ». Son mépris du
peuple n’a d’égal que son incompétence qui se cache derrière des discours ampoulés,
dithyrambiques et creux qui ne résonnent plus au cœur des français. Ce soir 10
novembre 2018, le discours était sans conviction transmissible, sans élan du cœur,
sans véritable contrition et sans regard humain sur les blessés de part et d’autre.
Le sang du peuple a coulé et c’était à son Président de l’évoquer avec empathie
comme le premier échec regrettable de son action. Jupiter avait l’aspect du Roi
fatigué qui porte la couronne royale comme une couronne d’épines. Son regard
toisait le vide et toute flamme y semblait éteinte. Macron a trahi son peuple
et a promis ce soir de continuer jusqu’au dernier souffle à vendre son pays à
la mondialisation voulue par l’oligarchie financière américano-juive.
Macron signe de nouveau son appartenance
au Nouvel Ordre Mondial
Il protège le monde des milliardaires et
des grands lobbies
En jetant au bas peuple des miettes et
de l’enfumage
Sur de grandes promesses de convivialité
Avec tout l’ensemble de la nation
Et de tous ses représentants.
Alors rentrez vite chez vous
Vous n’échapperez pas
Au NOM et à l’UE.
Claude Trouvé
10/12/18
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