mardi 28 mai 2019

Une élection pour rien… Macron continuera à détruire la France


Qu’observe-t-on en France après ce dimanche électoral ? 

On a trois vainqueurs sur le podium, mais ils ont surtout conforté leurs positions. Les Verts ont réalisé un score voisin de celui des élections européennes précédentes grâce à une mobilisation des jeunes boostés par l’idée d’être acteurs du « sauvetage de la planète ». Finalement il n’y a rien de très nouveau par rapport au deuxième tour de la Présidentielle, et au résultat des écologistes aux Européennes précédentes. Le ras le bol des français grossit les rangs du FN alors que les gilets jaunes ont marqué la France par une réflexion profonde sur la démocratie mais disparaissent de la politique faute d’avoir provisoirement et clairement un parti défendant leur demande d’instauration d’un RIC, de l’impôt sur la fortune des grands acteurs économiques qui manipulent les transactions financières, l’arrêt des délocalisations et de l’optimisation fiscale à leur profit, sans parler des paradis fiscaux. Macron l’a dit, les Gilets Jaunes ont été servis en Décembre, ils n’auront rien de plus et le mouvement s’échoue sur l’élection de dimanche. L’opposition à Macron est de plus en plus à terre, et celui-ci est le grand vainqueur provisoire. Sa tactique de réduction des européennes à un challenge entre lui et Marine Le Pen a fonctionné. Il a ainsi phagocyté Les Républicains et Debout la France réduisant encore la nuisance de la droite ce qui va lui permettre de se regauchiser pour adoucir son image d’ultra-libéralisme et d’éviter toute véritable renaissance du socialisme et d’une nouvelle alliance de la gauche.

Le champ politique est libre pour Macron

Macron a gagné du temps car la droite traditionnelle est au tapis mais la gauche résiste encore et peut retrouver une place en se parant de l’écologie pour laquelle il n’a en réalité aucune appétence. De plus l’électorat n’a pas pris conscience du danger que représente l’appartenance à l’UE, et continue à penser qu’il faut simplement la réformer. Tous les partis d’opposition défendant ce changement n’ont rien apporté au débat sur l’existence même de l’Union Européenne, ils ont en fait présenté un programme unique en essayant d’y attirer leur électorat fidèle. Le RN a raflé sa mise de la Présidentielle mais les autres partis se vantant d’être dans l’opposition constructive n’ont rien proposé d’autre que ce que Macron peut impulser dans l’UE. Macron est droit dans ses bottes, il dit clairement pousser l’UE vers le Fédéralisme. Il ne dit pas qu’il veut détruire la France, mais il pousse la constitution d’euro régions qui vont de plus en plus pouvoir traiter directement avec l’UE. La création de la Région européenne d’Alsace n’attend plus que de traverser le Rhin. Mais comme sœur Anne, les français ne voient rien venir, et la perspective d’une Europe protégée par l’OTAN et unie contre les grandes puissances économiques fait toujours recette. Macron est rassurant… sur ce point, au contraire de ceux qui veulent la changer et pire de ceux qui voudraient la quitter. Pour ces derniers il suffit de dire que le Royaume-Uni essaie d’en sortir depuis deux ans et n’y est toujours pas arrivé, l’opinion ne cherche pas plus loin. Macron projette aujourd’hui l’image d’une opposition en miettes encore plus petites qu’au soir de la Présidentielle. Il ne se passera donc rien en France. Macron retrouve du temps et ne changera ni de cap, ni d’Assemblée Nationale. Il a de nouveaux les mains libres pendant que les oppositions pansent leurs plaies. Il enfumera encore l’opinion avec la perspective de grands changements qui éviteront soigneusement de toucher à la politique de dévaluation interne engagée selon les vœux de l’UE. Les retraites, les salaires, les prestations sociales, les taxes feront les frais de ce nouvel élan donné à Macron.

Le grand remplacement crée un vide

Il y a pourtant un changement important dû à l’effet de vide du grand remplacement que Macron a déclenché lors de la Présidentielle. La nature a horreur du vide disaient les physiciens autrefois et il en est ainsi en politique. La vie politique ne peut se contenter d’un duel sans le support de grandes idées de vision de la société, visions contrastées assurant un équilibre démocratique dont sont dépourvus les deux partis européistes qui se partagent la moitié des votes exprimés à eux deux. Le champ est donc libre pour l’émergence d’une meilleure compréhension de l’impasse dans laquelle est engagée la France. L’excitation relative des esprits de nos concitoyens pour cette élection va retomber devant le retour brutal de la réalité du chômage, de la précarité, de la pauvreté grandissante, de la politique d’austérité pratiquée essentiellement sur le peuple, austérité dont les retraités sont les premiers à en ressentir les effets. Depuis 2013 leur pouvoir d’achat ne cesse de diminuer, et ils sont les précurseurs du tour de vis à venir. La France s’endette de plus en plus et sa politique d’économies est centrée sur la diminution des dépenses sociales sans augmentation des recettes. Les cadeaux aux entreprises sans diminution réelle du chômage mais avec l’amoindrissement de l’apport de celles-ci au budget de l’Etat, la diminution du nombre d’implantation d’usines sur notre territoire, signent notre déclin et notre perte d’indépendance. Cette prise de conscience n’est pas réellement faite et la plupart de nos concitoyens croient toujours que notre malheur vient de nos politiciens incapables, ils ciblent leur rancœur sur le Chef de l’Etat. Ils se fourvoient toujours enfumés par une propagande qui se nourrit du catastrophisme que serait toute autre politique plus indépendante. Depuis que l’UE a mis sa patte sur la France, celle-ci s’est enfoncée au point de présenter une santé économique inférieure à celle de la zone euro dans une UE elle-même moins performante que les grandes économies du monde.

Le vide peut ouvrir les esprits sur une autre vision de la réalité
 
Macron, tout antipathique, enfumeur, bonimenteur qu’il soit, s’avère être un excellent politicien que l’oligarchie financière n’a pas choisi au hasard. Ces défauts qui sont criants ont été jugés par eux comme autant de qualités. Sa gestion de l’élection européenne à son profit est remarquable d’habileté. Le bon peuple n’y a vu que du feu et en votant contre lui a finalement voté pour lui. Chapeau le magicien ! Mais Macron n’est qu’un faire-valoir d’une géopolitique occidentale, et est manipulé par la puissance des Etats-Unis et par toute l’oligarchie financière qui impulse la politique européenne. La France ne peut pas se débarrasser d’une politique favorable à un pays étranger sans sortir de l’institution qui la manipule, l’Union Européenne. La France ne peut pas protéger son industrie, son agriculture et même sa vision de gestion solidaire dans un ensemble territorial qui lui impose de laisser les capitaux du monde entier l’acheter par pans successifs, en la débitant comme des tranches de salami. C’est justement dans l’UE qu’elle ne peut pas se défendre contre les grandes économies du monde. Il faut de plus réaliser que l’Allemagne a une monnaie à sa mesure puisque l’euro est un euromark adapté à son économie principalement orientée sur l’industrie automobile et les machines-outils au départ. Il faut réaliser que l’économie de l’Allemagne s’est nourrie principalement de la France pour accumuler des milliers de milliards dans les échanges commerciaux avec l’aide de pays satellites à faible coût de main-d’œuvre. Le pot nourricier des pays du sud devient de plus en plus vide et l’économie allemande est en train désormais de patiner. Mais il reste encore des choses à prendre en France et elle va y œuvrer, c’est en particulier son rayonnement mondial par le biais de sa langue, sa puissance nucléaire et surtout son siège aux Etats-Unis. Le révélateur de cette nouvelle orientation politique, c’est le Traité d’Aix-la-Chapelle. Il en résulte que les slogans politiques des uns et des autres sur la nécessité de devenir plus compétitifs par une baisse des charges des entreprises, par une volonté de travailler plus pour éviter de gagner moins, et de garder des travailleurs plus longtemps en acceptant le chômage élevé des jeunes, sont tous des contre-sens à une saine politique économique. Leur seul intérêt et de préserver les profits des entreprises et cela d’autant plus qu’elles sont grandes et multinationales.


L’aveuglement de nos concitoyens est principalement dû au matraquage des esprits sur des scénarios catastrophiques. Si l’on identifie comme principale visée géopolitique des grandes fortunes occidentales celle de constituer un ensemble européen malléable à souhait, on peut en déduire que l’UE doit être un ensemble fédéralisé suffisamment émietté pour n’offrir que des entités forcément vassales comme les baronnies sous la Royauté. Les Etats forts ne peuvent être que des empêcheurs de tourner en rond. On a donc dû maitriser le dictateur Kadhafi qui, fort de son pétrole, voulait supprimer le dollar en Afrique pour une monnaie or. Vade retro Satanas ! On a fait de même avec Saddam Hussein qui devenait non manipulable, et on tente toujours de le faire avec le boucher Bachar El-Assad. A chaque fois ceci se fait au nom de la démocratie et des droits de l’homme et même sans autorisation de l’ONU. Mais c’est au nom de la paix, de la prospérité et de la démocratie que l’on veut intégrer l’Ukraine, la Turquie, la Moldavie et la Géorgie, et que l’on développe le scénario catastrophique de la sortie de l’UE : « En dehors de l’UE point de salut ». Si elle est imparfaite c’est qu’il faut aller plus loin vers le fédéralisme. Toutes les grandes forces politiques françaises sont unanimes pour la changer… chacun à sa façon. La France se croit en sécurité en position de valet des Etats-Unis dont la vision géopolitique ne sert pas les intérêts français mais les siens et ne la considèrent que comme vassal, corvéable à merci même pour des actions parfaitement illégales d’ingérence dans les pays du monde.

La France est en danger et ne songe qu’à sauver la planète

Ce qui manque c’est un véritable peuple européen puisque les sentiments de souveraineté des peuples progressent. Qu’à cela ne tienne, on va fédérer l’esprit européen sur une nouvelle belle idée, irréprochable et pour la plus belle mission que les générations actuelles et futures peuvent se donner « Sauver la planète dans laquelle l’homme prend conscience de sa capacité d’agir sur sa propre autodestruction ». Le sauvetage est multiforme entre le carbone honni, la disparition des espèces animales avant de passer au végétal, l’épuisement des ressources, etc. Il y en a pour tout le monde. J’ose à peine dire autour de moi que les modèles mathématiques catastrophiques sur le climat du GIEC en 2010 (en rouge sur le graphique) viennent de recevoir le coup de grâce du GIEC lui-même en 2018 avec des prévisions nettement à la baisse sur l’élévation des températures avec une chance sur deux de se tromper. On peut aussi dire que nous ne connaissons évidemment pas le nombre d’espèces animales vivant sur terre, pas plus que le nombre de créations d’espèces nouvelles par mutation génétique ou création ex-nihilo. Peu importe le sauvetage est une tâche noble, enthousiasmante, mobilisatrice et sert de lien à la création d’un peuple européen virtuel. L’élection européenne vient d’en faire la démonstration, même si la science peut d’ici peu amener de cruelles désillusions en particulier sur le danger du réchauffement climatique. Bof il suffira d’imaginer d’autres catastrophes, ce que l’on a commencé à faire avec la disparition des insectes arrivée à point nommé quand la température globale vient plutôt au secours des scientifiques climato-sceptiques et fait grossir leur nombre. Malheureusement le poids de l’idéologie et du dogmatisme aveugle de l’écologisme va finir par tuer l’écologie responsable et intelligente que je suis prêt à défendre avec conviction.

Que feront nos nouveaux élus européens ?

Mais rien d’autre que de paralyser le fonctionnent du Parlement européen avec une dispersion des partis qui va conduire à des alliances fragiles où les différences affaibliront cette institution qui n’a d’ailleurs pas le pouvoir de proposition des lois. Nos représentants veulent continuer leur chemin dans l’UE, il n’y aura donc que des discussions à la marge, car la décision appartient au Conseil des Chefs d’Etat et aux propositions de la Commission Européenne. Ce Conseil doit se mettre d’accord à l’unanimité pour changer les traités, les cas de décisions à la majorité qualifiée sont limités à un domaine très restreint d’application par l’article 116 du TFUE, et ne concernent pas les articles majeurs des deux traités TUE et TFUE. Les français ne verront donc rien sortir de l’arrivée plus importante des nationalistes et des Verts au Parlement car ils ne peuvent qu’amender ce qu’on leur propose. Et comme me le confiait un député européen, leur importance se mesure à leur pouvoir de décider des normes pour les cages à poule en cas de transport (exemple véridique). La nomination d’un Commissaire Européen est dans leur pouvoir, mais sur proposition des Chefs d’Etat. L’Allemagne ne laissera pas échapper à son bon vouloir ni le remplacement de Jean-Claude Junker, ni celui de Mario Draghi. On voit que le fonctionnement de l’UE européenne est finalement anti-démocratique puisque le pouvoir de la Commission Européenne, pouvoir de techniciens n’étant que de très loin rattachés à un choix des peuples et que derrière les Chefs d’Etat et les Commissaires, il y a le poids bien plus important que celui des peuples, celui des grands lobbies qui font le siège de Bruxelles en permanence et sur place. Si la transition énergétique se voit relancée, ce ne sera pas à cause des Verts français mais parce que l’Allemagne, qui veut être le château de distribution de l’électricité sur ses voisins y a intérêt pour accroître la dépendance de ces pays, affaiblir notre électricité nucléaire en vendant à perte ses énergies renouvelables excédentaires, et conforter son industrie des éoliennes. L’Allemagne, et non les allemands, est riche, ne s’endette plus et peut donc balancer des centaines de milliards dans cette politique verte. Nos jeunes, les yeux obstrués par les escarbilles que leurs aînés ont supporté faute de mieux dans des villes vingt fois plus polluées qu’aujourd’hui, ne retiennent pas que le rêve allemand de la Grande Allemagne ne date pas d’Hitler et que l’UE en est le dernier épisode avec le concours des Etats-Unis… jusqu’au moment où les intérêts de ces deux pays divergeront.

Changer pour ne rien changer… une histoire de quarante ans

Tous les partis, ayant participé de près ou de loin aux institutions de la Vème République et au pouvoir, n’ont laissé aucune chance à un vrai débat sur l’utilité ou non de l’Union Européenne, acceptée à Maastricht, mais repoussée avec la Constitution Européenne par le peuple français. L’UE a retenu la leçon, il n’est plus question de lancer un référendum sur cette question et même sur d’autres car le vote populaire présente trop de dangers de refus de l’ultralibéralisme européen et du contrôle des peuples. Le peuple français s’est fait piéger pour la quatrième fois, malgré l’ouverture d’esprit que les Gilets Jaunes ont défendu au prix de handicaps à vie pour certains et de morts accidentelles pour d’autres. Mais la colère est là, et une fois les congratulations des trois gagnants, dont un réel gagnant Macron, et les dépits des perdants relégués dans l’oubli des mémoires fugitives, elle va désormais amener de très nombreux citoyens à faire le bilan de l’après. Le souverainisme, un instant caressé par le RN et DLF a sombré dans une position tactique et politique de mensonge sur la position plus confortable, moins effrayante, celle du changement. On parlait autrefois de « l’indépendance dans l’interdépendance » pour le Maroc. C’est évidemment un leurre, car si l’UE doit éclater, il n’y a que deux raisons, celle de la décision des Chefs d’Etat, et celle de la sortie par l’application de l’article 50 du TFUE comme le Royaume-Uni. Du côté de la France Insoumise c’est encore plus flou, plus risqué et plus anti solidaire puisqu’il s’agit de désobéir aux traités pour le seul bénéfice de la France et éventuellement de quelques autres pays qui y trouveraient un avantage. La septième ou huitième puissance du monde ne peut évidemment pas montrer cet exemple et ne peut que voir se dresser contre elle de nombreux pays et risquer d’être traduite pour sanction devant la Cour de Justice Européenne. De plus pour désobéir aux traités, il faut être au pouvoir. Donc il faut demander la démission de Macron ou attendre l’élection présidentielle prochaine. La France est donc bercée depuis quarante ans dans un mensonge que l’on masque par tous les moyens possible, la désinformation, la propagande et l’utilisation du catastrophisme. Un peuple qui cède à la peur est un peuple que l’on peut asservir facilement.

Alors quoi faire ?

Le grand vide politique qui s’ouvre d’ici les prochaines élections municipales doit servir à tous pour une salutaire réflexion. L’élection européenne a volontairement enlevé toute chance d’un vrai débat sur l’utilité de l’UE. L’opinion ne peut se satisfaire du slogan finalement repris par les représentants du pouvoir et tous les grands partis dits d’opposition à savoir « Hors de l’UE, point de salut ». Alors qu’il s’agissait d’une élection directement ciblée sur l’UE, il n’y a pas eu de débat de fond. Les voix de ceux qui voulaient en débattre ont été mises sous le boisseau, les affrontements directs sur ce thème majeur n’ont pas été organisés. Alors que le doute sur les bienfaits de l’UE s’installe dans l’opinion publique, tout a été fait pour éviter tout débat autour de ce doute et les partis prônant la sortie ont été muselés par des participations aux grands médias publics et privés réduits à l’inévitable devant la loi sous le contrôle du CSA. Il faut que ceux qui ont tenté de réveiller la France, les gilets jaunes en particulier, comprennent que le Système ne les entendra pas et que rien de ce qu’ils réclament ne leur sera accordé avant que l’UE vacille sur ses bases grâce à une mobilisation des opinions publiques. Dans six mois le bilan de cette élection devra être demandé aux élus par rapport à leurs promesses et surtout au pouvoir. Il faut que le blocage de l’UE sur toute évolution sociale positive alimente encore plus la colère des français et que chacun se sente un peu gilet jaune. Ceux-ci sont des victimes mais aussi le salut de la France si on écoute leur message et si celui-ci est repris à notre compte. Il faut que les voix des contestataires que ce soit sur l’urgence climatique ou les bienfaits de l’UE aient l’écoute des français. Il faut débattre, c’est cela la démocratie. La dictature qui ne dit pas son nom et le dogmatisme actuels sont deux maux qui minent la volonté populaire en pratiquant une propagande aveuglante. L’heure est aux débats apaisés mais libres et au rassemblement sur un vaste consensus populaire qui laisse à plus tard les fausses urgences et les querelles idéologiques.

La France est réellement en danger et les français doivent le percevoir.

Il est beaucoup plus proche de nous que toute autre urgence. Il n’est pas pour dans deux ans, cinq ans, dix ans, vingt ans, il a déjà franchi le seuil de notre porte mais on nous le transforme en danger invisible. Alors avancez-vous et constatez qu’il nous empêche de sortir de ce qui est devenu une prison. La France et l’Italie prennent le chemin de la Grèce… Quoique les médias vous disent, ils sont déjà dans des cellules plus ou moins étroites, cadenassés et aux mains de la BCE, des grandes banques centrales et de toute la pyramide bancaire. La France est encore en liberté surveillée mais doit régulièrement pointer à Bruxelles…. Ouvrez les yeux et écoutez ceux qui vous en parlent… Les britanniques ont compris, ne serions-nous plus le pays des Francs, le pays des hommes libres ? L’urgence n’est pas de sauver la planète mais de sauver la France d’abord !

Le champ politique est libre pour Macron et l’UE. 

L’opinion va ainsi pouvoir juger de son vote

Sur l’écart entre promesses et réalité. 

Il nous reste douze mois pour cela.

Ouvrez les yeux, sortez du rêve. 

Notre Belle au bois dormant

Ne doit pas se rendormir 

Avec le philtre de la

Sorcière Europa ?

Claude Trouvé 
28/05/19

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