Qu’observe-t-on en France après ce
dimanche électoral ?
On a trois vainqueurs sur le podium,
mais ils ont surtout conforté leurs positions. Les Verts ont réalisé un score
voisin de celui des élections européennes précédentes grâce à une mobilisation des
jeunes boostés par l’idée d’être acteurs du « sauvetage de la planète ». Finalement il n’y a rien de très
nouveau par rapport au deuxième tour de la Présidentielle, et au résultat des
écologistes aux Européennes précédentes. Le ras le bol des français grossit les
rangs du FN alors que les gilets jaunes ont marqué la France par une réflexion
profonde sur la démocratie mais disparaissent de la politique faute d’avoir
provisoirement et clairement un parti défendant leur demande d’instauration d’un
RIC, de l’impôt sur la fortune des grands acteurs économiques qui manipulent
les transactions financières, l’arrêt des délocalisations et de l’optimisation fiscale
à leur profit, sans parler des paradis fiscaux. Macron l’a dit, les Gilets
Jaunes ont été servis en Décembre, ils n’auront rien de plus et le mouvement s’échoue
sur l’élection de dimanche. L’opposition à Macron est de plus en plus à terre,
et celui-ci est le grand vainqueur provisoire. Sa tactique de réduction des
européennes à un challenge entre lui et Marine Le Pen a fonctionné. Il a ainsi
phagocyté Les Républicains et Debout la France réduisant encore la nuisance de
la droite ce qui va lui permettre de se regauchiser pour adoucir son image d’ultra-libéralisme
et d’éviter toute véritable renaissance du socialisme et d’une nouvelle alliance
de la gauche.
Le champ politique est libre pour
Macron
Macron a gagné du temps car la droite traditionnelle
est au tapis mais la gauche résiste encore et peut retrouver une place en se
parant de l’écologie pour laquelle il n’a en réalité aucune appétence. De plus
l’électorat n’a pas pris conscience du danger que représente l’appartenance à l’UE,
et continue à penser qu’il faut simplement la réformer. Tous les partis d’opposition
défendant ce changement n’ont rien apporté au débat sur l’existence même de l’Union
Européenne, ils ont en fait présenté un programme unique en essayant d’y
attirer leur électorat fidèle. Le RN a raflé sa mise de la Présidentielle mais
les autres partis se vantant d’être dans l’opposition constructive n’ont rien
proposé d’autre que ce que Macron peut impulser dans l’UE. Macron est droit
dans ses bottes, il dit clairement pousser l’UE vers le Fédéralisme. Il ne
dit pas qu’il veut détruire la France, mais il pousse la constitution d’euro
régions qui vont de plus en plus pouvoir traiter directement avec l’UE. La
création de la Région européenne d’Alsace n’attend plus que de traverser le
Rhin. Mais comme sœur Anne, les français ne voient rien venir, et la perspective
d’une Europe protégée par l’OTAN et unie contre les grandes puissances
économiques fait toujours recette. Macron est rassurant… sur ce point, au
contraire de ceux qui veulent la changer et pire de ceux qui voudraient la
quitter. Pour ces derniers il suffit de dire que le Royaume-Uni essaie d’en sortir
depuis deux ans et n’y est toujours pas arrivé, l’opinion ne cherche pas plus
loin. Macron projette aujourd’hui l’image d’une opposition en miettes encore
plus petites qu’au soir de la Présidentielle. Il ne se passera donc rien en France.
Macron retrouve du temps et ne changera ni de cap, ni d’Assemblée Nationale. Il
a de nouveaux les mains libres pendant que les oppositions pansent leurs
plaies. Il enfumera encore l’opinion avec la perspective de grands changements
qui éviteront soigneusement de toucher à la politique de dévaluation interne
engagée selon les vœux de l’UE. Les retraites, les salaires, les prestations
sociales, les taxes feront les frais de ce nouvel élan donné à Macron.
Le grand remplacement crée un vide
Il y a pourtant un changement important
dû à l’effet de vide du grand remplacement que Macron a déclenché lors de la Présidentielle.
La nature a horreur du vide disaient les physiciens autrefois et il en est
ainsi en politique. La vie politique ne peut se contenter d’un duel sans le support
de grandes idées de vision de la société, visions contrastées assurant un
équilibre démocratique dont sont dépourvus les deux partis européistes qui se
partagent la moitié des votes exprimés à eux deux. Le champ est donc libre pour
l’émergence d’une meilleure compréhension de l’impasse dans laquelle est
engagée la France. L’excitation relative des esprits de nos concitoyens pour cette
élection va retomber devant le retour brutal de la réalité du chômage, de la
précarité, de la pauvreté grandissante, de la politique d’austérité pratiquée
essentiellement sur le peuple, austérité dont les retraités sont les premiers à
en ressentir les effets. Depuis 2013 leur pouvoir d’achat ne cesse de diminuer,
et ils sont les précurseurs du tour de vis à venir. La France s’endette de plus
en plus et sa politique d’économies est centrée sur la diminution des dépenses
sociales sans augmentation des recettes. Les cadeaux aux entreprises sans
diminution réelle du chômage mais avec l’amoindrissement de l’apport de
celles-ci au budget de l’Etat, la diminution du nombre d’implantation d’usines
sur notre territoire, signent notre déclin et notre perte d’indépendance. Cette
prise de conscience n’est pas réellement faite et la plupart de nos concitoyens
croient toujours que notre malheur vient de nos politiciens incapables, ils
ciblent leur rancœur sur le Chef de l’Etat. Ils se fourvoient toujours enfumés
par une propagande qui se nourrit du catastrophisme que serait toute autre politique
plus indépendante. Depuis que l’UE a mis sa patte sur la France, celle-ci s’est
enfoncée au point de présenter une santé économique inférieure à celle de la
zone euro dans une UE elle-même moins performante que les grandes économies du monde.
Le vide peut ouvrir les esprits sur
une autre vision de la réalité
Macron, tout antipathique, enfumeur,
bonimenteur qu’il soit, s’avère être un excellent politicien que l’oligarchie
financière n’a pas choisi au hasard. Ces défauts qui sont criants ont été jugés
par eux comme autant de qualités. Sa gestion de l’élection européenne à son
profit est remarquable d’habileté. Le bon peuple n’y a vu que du feu et en
votant contre lui a finalement voté pour lui. Chapeau le magicien ! Mais
Macron n’est qu’un faire-valoir d’une géopolitique occidentale, et est manipulé
par la puissance des Etats-Unis et par toute l’oligarchie financière qui
impulse la politique européenne. La France ne peut pas se débarrasser d’une
politique favorable à un pays étranger sans sortir de l’institution qui la
manipule, l’Union Européenne. La France ne peut pas protéger son industrie, son
agriculture et même sa vision de gestion solidaire dans un ensemble territorial
qui lui impose de laisser les capitaux du monde entier l’acheter par pans successifs,
en la débitant comme des tranches de salami. C’est justement dans l’UE qu’elle ne peut pas se défendre contre les
grandes économies du monde. Il faut de plus réaliser que l’Allemagne a une
monnaie à sa mesure puisque l’euro est un euromark adapté à son économie
principalement orientée sur l’industrie automobile et les machines-outils au
départ. Il faut réaliser que l’économie de l’Allemagne s’est nourrie principalement
de la France pour accumuler des milliers de milliards dans les échanges commerciaux
avec l’aide de pays satellites à faible coût de main-d’œuvre. Le pot nourricier
des pays du sud devient de plus en plus vide et l’économie allemande est en
train désormais de patiner. Mais il reste encore des choses à prendre en France
et elle va y œuvrer, c’est en particulier son rayonnement mondial par le biais
de sa langue, sa puissance nucléaire et surtout son siège aux Etats-Unis. Le
révélateur de cette nouvelle orientation politique, c’est le Traité d’Aix-la-Chapelle.
Il en résulte que les slogans politiques des uns et des autres sur la nécessité
de devenir plus compétitifs par une baisse des charges des entreprises, par une
volonté de travailler plus pour éviter de gagner moins, et de garder des
travailleurs plus longtemps en acceptant le chômage élevé des jeunes, sont tous
des contre-sens à une saine politique économique. Leur seul intérêt et de
préserver les profits des entreprises et cela d’autant plus qu’elles sont
grandes et multinationales.
L’aveuglement de nos concitoyens est
principalement dû au matraquage des esprits sur des scénarios catastrophiques.
Si l’on identifie comme principale visée géopolitique des grandes fortunes
occidentales celle de constituer un ensemble européen malléable à souhait, on
peut en déduire que l’UE doit être un ensemble fédéralisé suffisamment émietté
pour n’offrir que des entités forcément vassales comme les baronnies sous la
Royauté. Les Etats forts ne peuvent être que des empêcheurs de tourner en rond.
On a donc dû maitriser le dictateur Kadhafi qui, fort de son pétrole, voulait
supprimer le dollar en Afrique pour une monnaie or. Vade retro Satanas ! On
a fait de même avec Saddam Hussein qui devenait non manipulable, et on tente
toujours de le faire avec le boucher Bachar El-Assad. A chaque fois ceci se fait
au nom de la démocratie et des droits de l’homme et même sans autorisation de l’ONU.
Mais c’est au nom de la paix, de la prospérité et de la démocratie que l’on
veut intégrer l’Ukraine, la Turquie, la Moldavie et la Géorgie, et que l’on
développe le scénario catastrophique de la sortie de l’UE : « En
dehors de l’UE point de salut ». Si elle est imparfaite c’est qu’il
faut aller plus loin vers le fédéralisme. Toutes les grandes forces politiques françaises
sont unanimes pour la changer… chacun à sa façon. La France se croit en
sécurité en position de valet des Etats-Unis dont la vision géopolitique ne
sert pas les intérêts français mais les siens et ne la considèrent que comme
vassal, corvéable à merci même pour des actions parfaitement illégales d’ingérence
dans les pays du monde.
La France est en danger et ne songe
qu’à sauver la planète
Ce qui manque c’est un véritable peuple européen
puisque les sentiments de souveraineté des peuples progressent. Qu’à cela ne
tienne, on va fédérer l’esprit européen sur une nouvelle belle idée, irréprochable
et pour la plus belle mission que les générations actuelles et futures peuvent
se donner « Sauver la planète dans laquelle l’homme prend conscience de sa capacité
d’agir sur sa propre autodestruction ». Le sauvetage est multiforme
entre le carbone honni, la disparition des espèces animales avant de passer au
végétal, l’épuisement des ressources, etc. Il y en a pour tout le monde. J’ose
à peine dire autour de moi que les modèles mathématiques catastrophiques sur
le climat du GIEC en 2010 (en rouge sur le graphique) viennent de recevoir le
coup de grâce du GIEC lui-même en 2018 avec des prévisions nettement à la
baisse sur l’élévation des températures avec une chance sur deux de se tromper.
On peut aussi dire que nous ne connaissons évidemment pas le nombre d’espèces
animales vivant sur terre, pas plus que le nombre de créations d’espèces nouvelles
par mutation génétique ou création ex-nihilo. Peu importe le sauvetage est une
tâche noble, enthousiasmante, mobilisatrice et sert de lien à la création d’un
peuple européen virtuel. L’élection européenne vient d’en faire la
démonstration, même si la science peut d’ici peu amener de cruelles désillusions
en particulier sur le danger du réchauffement climatique. Bof il suffira d’imaginer
d’autres catastrophes, ce que l’on a commencé à faire avec la disparition des
insectes arrivée à point nommé quand la température globale vient plutôt au
secours des scientifiques climato-sceptiques et fait grossir leur nombre.
Malheureusement le poids de l’idéologie et du dogmatisme aveugle de l’écologisme
va finir par tuer l’écologie responsable et intelligente que je suis prêt à
défendre avec conviction.
Que feront nos nouveaux élus
européens ?
Mais rien d’autre que de paralyser le
fonctionnent du Parlement européen avec une dispersion des partis qui va
conduire à des alliances fragiles où les différences affaibliront cette
institution qui n’a d’ailleurs pas le pouvoir de proposition des lois. Nos
représentants veulent continuer leur chemin dans l’UE, il n’y aura donc que des
discussions à la marge, car la décision appartient au Conseil des Chefs d’Etat
et aux propositions de la Commission Européenne. Ce Conseil doit se mettre d’accord
à l’unanimité pour changer les traités, les cas de décisions à la majorité qualifiée
sont limités à un domaine très restreint d’application par l’article 116 du
TFUE, et ne concernent pas les articles majeurs des deux traités TUE et TFUE. Les
français ne verront donc rien sortir de l’arrivée plus importante des
nationalistes et des Verts au Parlement car ils ne peuvent qu’amender ce qu’on
leur propose. Et comme me le confiait un député européen, leur importance se
mesure à leur pouvoir de décider des normes pour les cages à poule en cas de
transport (exemple véridique). La nomination d’un Commissaire Européen est dans
leur pouvoir, mais sur proposition des Chefs d’Etat. L’Allemagne ne laissera
pas échapper à son bon vouloir ni le remplacement de Jean-Claude Junker, ni
celui de Mario Draghi. On voit que le fonctionnement de l’UE européenne est
finalement anti-démocratique puisque le pouvoir de la Commission Européenne,
pouvoir de techniciens n’étant que de très loin rattachés à un choix des
peuples et que derrière les Chefs d’Etat et les Commissaires, il y a le poids
bien plus important que celui des peuples, celui des grands lobbies qui font le
siège de Bruxelles en permanence et sur place. Si la transition énergétique se
voit relancée, ce ne sera pas à cause des Verts français mais parce que l’Allemagne,
qui veut être le château de distribution de l’électricité sur ses voisins y a
intérêt pour accroître la dépendance de ces pays, affaiblir notre électricité nucléaire
en vendant à perte ses énergies renouvelables excédentaires, et conforter son
industrie des éoliennes. L’Allemagne, et non les allemands, est riche, ne s’endette
plus et peut donc balancer des centaines de milliards dans cette politique verte.
Nos jeunes, les yeux obstrués par les escarbilles que leurs aînés ont supporté
faute de mieux dans des villes vingt fois plus polluées qu’aujourd’hui, ne retiennent
pas que le rêve allemand de la Grande Allemagne ne date pas d’Hitler et que l’UE
en est le dernier épisode avec le concours des Etats-Unis… jusqu’au moment où
les intérêts de ces deux pays divergeront.
Changer pour ne rien changer… une
histoire de quarante ans
Tous les partis, ayant participé de
près ou de loin aux institutions de la Vème République et au pouvoir, n’ont
laissé aucune chance à un vrai débat sur l’utilité ou non de l’Union
Européenne, acceptée à Maastricht, mais repoussée avec la Constitution
Européenne par le peuple français. L’UE a retenu la leçon, il n’est plus
question de lancer un référendum sur cette question et même sur d’autres car le
vote populaire présente trop de dangers de refus de l’ultralibéralisme européen
et du contrôle des peuples. Le peuple français s’est fait piéger pour la
quatrième fois, malgré l’ouverture d’esprit que les Gilets Jaunes ont défendu
au prix de handicaps à vie pour certains et de morts accidentelles pour d’autres.
Mais la colère est là, et une fois les congratulations des trois gagnants, dont
un réel gagnant Macron, et les dépits des perdants relégués dans l’oubli des
mémoires fugitives, elle va désormais amener de très nombreux citoyens à faire le
bilan de l’après. Le souverainisme, un instant caressé par le RN et DLF a
sombré dans une position tactique et politique de mensonge sur la position plus
confortable, moins effrayante, celle du changement. On parlait autrefois de « l’indépendance
dans l’interdépendance » pour le Maroc. C’est évidemment un leurre, car si
l’UE doit éclater, il n’y a que deux raisons, celle de la décision des Chefs d’Etat,
et celle de la sortie par l’application de l’article 50 du TFUE comme le Royaume-Uni.
Du côté de la France Insoumise c’est encore plus flou, plus risqué et plus anti
solidaire puisqu’il s’agit de désobéir aux traités pour le seul bénéfice de la France
et éventuellement de quelques autres pays qui y trouveraient un avantage. La
septième ou huitième puissance du monde ne peut évidemment pas montrer cet
exemple et ne peut que voir se dresser contre elle de nombreux pays et risquer
d’être traduite pour sanction devant la Cour de Justice Européenne. De plus
pour désobéir aux traités, il faut être au pouvoir. Donc il faut demander la
démission de Macron ou attendre l’élection présidentielle prochaine. La France est
donc bercée depuis quarante ans dans un mensonge que l’on masque par tous les
moyens possible, la désinformation, la propagande et l’utilisation du
catastrophisme. Un peuple qui cède à la peur est un peuple que l’on peut
asservir facilement.
Alors quoi faire ?
Le grand vide politique qui s’ouvre d’ici
les prochaines élections municipales doit servir à tous pour une salutaire
réflexion. L’élection européenne a volontairement enlevé toute chance d’un vrai
débat sur l’utilité de l’UE. L’opinion ne peut se satisfaire du slogan
finalement repris par les représentants du pouvoir et tous les grands partis
dits d’opposition à savoir « Hors
de l’UE, point de salut ». Alors qu’il s’agissait d’une
élection directement ciblée sur l’UE, il n’y a pas eu de débat de fond. Les
voix de ceux qui voulaient en débattre ont été mises sous le boisseau, les
affrontements directs sur ce thème majeur n’ont pas été organisés. Alors que le
doute sur les bienfaits de l’UE s’installe dans l’opinion publique, tout a été
fait pour éviter tout débat autour de ce doute et les partis prônant la sortie
ont été muselés par des participations aux grands médias publics et privés réduits
à l’inévitable devant la loi sous le contrôle du CSA. Il faut que ceux qui ont tenté
de réveiller la France, les gilets jaunes en particulier, comprennent que le
Système ne les entendra pas et que rien de ce qu’ils réclament ne leur sera accordé
avant que l’UE vacille sur ses bases grâce à une mobilisation des opinions
publiques. Dans six mois le bilan de cette élection devra être demandé aux élus
par rapport à leurs promesses et surtout au pouvoir. Il faut que le blocage de
l’UE sur toute évolution sociale positive alimente encore plus la colère des
français et que chacun se sente un peu gilet jaune. Ceux-ci sont des victimes
mais aussi le salut de la France si on écoute leur message et si celui-ci est
repris à notre compte. Il faut que les voix des contestataires que ce soit sur
l’urgence climatique ou les bienfaits de l’UE aient l’écoute des français. Il
faut débattre, c’est cela la démocratie. La dictature qui ne dit pas son nom et
le dogmatisme actuels sont deux maux qui minent la volonté populaire en
pratiquant une propagande aveuglante. L’heure est aux débats apaisés mais
libres et au rassemblement sur un vaste consensus populaire qui laisse à plus
tard les fausses urgences et les querelles idéologiques.
La France est réellement en danger et les français doivent le percevoir.
Il est beaucoup plus proche de nous que toute autre urgence. Il n’est pas pour
dans deux ans, cinq ans, dix ans, vingt ans, il a déjà franchi le seuil de
notre porte mais on nous le transforme en danger invisible. Alors avancez-vous
et constatez qu’il nous empêche de sortir de ce qui est devenu une prison. La France
et l’Italie prennent le chemin de la Grèce… Quoique les médias vous disent, ils
sont déjà dans des cellules plus ou moins étroites, cadenassés et aux mains de
la BCE, des grandes banques centrales et de toute la pyramide bancaire. La France
est encore en liberté surveillée mais doit régulièrement pointer à Bruxelles….
Ouvrez les yeux et écoutez ceux qui vous en parlent… Les britanniques ont
compris, ne serions-nous plus le pays des Francs, le pays des hommes libres ?
L’urgence n’est pas de sauver la planète
mais de sauver la France d’abord
!
Le champ politique est libre pour Macron et l’UE.
L’opinion va ainsi pouvoir juger de son vote
Sur l’écart entre promesses et réalité.
Il nous reste douze mois pour cela.
Ouvrez les yeux, sortez du rêve.
Notre Belle au bois dormant
Ne doit pas se rendormir
Avec le philtre de la
Sorcière Europa ?
Claude Trouvé
28/05/19
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