Le
sud de la France vit un début de printemps et mon rosier vient d’avoir deux
roses. Les agriculteurs s’inquiètent car cette température au-dessus de la normale,
avec les amandiers en fleurs, leur fait craindre une gelée toujours probable en
cette période hivernale. Il est facile ici de parler de réchauffement
climatique, car l’ensemble de la population française suit les commentaires des
présentateurs télé et des invités météorologistes qui les aident à faire le
lien entre météorologie et climatologie. La conséquence médiatisée est que toutes
les températures au-dessus de la normale montrent bien que le réchauffement
climatique est en cours. L’inénarrable Jean Jouzel ne rate alors pas une
occasion pour venir donner son aval (scientifique) à ces constats,
particulièrement en été quand la population souffre un peu de la chaleur. Il
nous lance toujours cet avertissement : « Il est urgent de sauver la
planète, car si nous ne faisons rien, la température augmentera de +3°C en 2050
et de +5°C en 2100 ».
Ce
message est en même temps un message culpabilisant pour les générations
antérieures, et une dynamique de la puissance humaine pour maîtriser la nature
qui transforme la jeunesse et les purs écologistes en missionnaires du sauvetage
de la planète. Macron, qui se fout finalement de tout cela, ne dédaigne pas d’enfourcher
le climat pour se parer de la tenue de chef des sauveurs. La chasse à toutes
les anomalies météorologiques dans le monde entier, susceptibles d’alimenter la
thèse du réchauffement climatique, sert à maintenir une certitude populaire.
Quand cela va dans le mauvais sens et que des médias étrangers ont diffusé l’information,
on en fait une annonce succincte pour pouvoir dire que l’on diffuse une
information sans parti pris. Néanmoins partout dans le monde, les manchettes font état de conditions
exceptionnellement froides et de chutes de neige exceptionnellement abondantes
au cours des dernières semaines. Ils présentent ces événements comme des
records, mais peu de gens comprennent à quel point ces records sont de courte
durée, habituellement moins de 50 ans, un simple instant dans les 4,6 milliards
d’années de l’histoire de la Terre. La réalité est que, dans un contexte plus
large, il n’y a rien d’inhabituel dans les conditions météorologiques
actuelles.
Je
le répète la météorologie et la climatologie sont des sciences travaillant sur
des espaces et des échelles de temps complètement différents. Les records
météorologiques, mesurés en un endroit de la surface de la terre dans un sens
ou dans un autre, n’ont que le droit de faire partie de la base de données
accumulées depuis le plus longtemps en arrière possible. Lorsque la température en France dépasse les normales de +5°C pendant
un mois, cela influe la température mondiale de 0,01% ! On se demande
vraiment comment une soi-disant référence scientifique comme Jean Jouzel peut
en tirer des conclusions sur le réchauffement climatique. Il surfe sans
vergogne sur une arnaque politique à base pseudo-scientifique.
Alors je ne résiste
pas au plaisir de réactualiser le graphique des températures mondiales entre
1998 et 2018 avec le chiffre fourni par la NOAA sur décembre 2018. Ma prévision
de +0,78°C est réajustée à +0,79°C. Mes conclusions restent donc les mêmes.
2018 est bien la quatrième année la plus chaude depuis 1880… mais en quatrième
position ! Néanmoins la période de 15 ans de 1998 à 2013 est une période inexpliquée
de stabilité des températures. La période de brutale montée des températures de
2014 à 2016 est due au courant marin du Pacifique El ñino.
Les années 2017 et 2018 montrent en fait la fin de ce phénomène et une
redescente des températures. La température 2018 est supérieure de 0,16°C à
celle de 1998 et de 0,2°C par rapport à la moyenne des températures de la
période 1998-2013, donc sur 20 ans, soit 0,01°C/par an.
Alors je vous propose
un petit jeu des pronostics pour 2050 à ajouter à celle du GIEC à +3°C si on ne
fait rien. On va se servir des mesures des températures de 1998 à 2018 et tirer
de simples droites pour faire une prévision basée sur l’expérience. La droite
rouge joint la température minimale de 2000 à la maximale de 2016 et donne
+2,1°C en 2050. La droite verte joint la température de 1998 et celle de 2018
et donne 1,1°C en 2050. La droite bleue joint 1998 et 2016 pour une prévision
de 1,5°C. La droite marron joint 2000 et 2018 pour une prévision aussi de
1,5°C. L’écart entre des prévisions est de 1°C, mais aucune ne corrobore la
prévision du GIEC. Si l’on s’en tient à cette vision simpliste mais justifiée,
la valeur de la température la plus probable en 2050 serait de +1,5°C depuis
1880.
Toutefois
la lecture plus fouillée de la courbe des températures analysée plus haut avec
le réchauffement récent lié à un courant marin laisse à penser que l’affirmation
du réchauffement climatique est pour le moins prématurée vu la discordance
entre l’évolution mesurée et le résultat des modèles mathématiques du GIEC
fondamentalement établis sur la période de réel réchauffement rapide entre 1978
et 1998. Si la température des années 2019 et 2020 ressemble à celle de la
période 1998-2013 il faudra remettre en question le réchauffement climatique pour
lequel les prévisions du GIEC ne trouvent pas de vérification jusqu’à ce jour.
Il faudra aussi expliquer pourquoi la montée du CO2 sur 22 ans ne se
traduit pas par une augmentation des températures. Ce qui est grave c’est que
le réchauffement climatique est gravé dans les esprits comme une certitude et
que notre argent est mobilisé pour le combattre. Nos jeunes défilent dans la
rue, sûrs de mobiliser pour une cause noble et mobilisatrice qu’ils vont devoir
gérer.
Or
rien n’exclut encore un refroidissement de la planète puisque le réchauffement
de 1978 à 1998 s’est brusquement arrêté et les preuves ensuite ne correspondent
plus à la théorie. Le biologiste anglais Thomas Huxley a commenté ce dilemme il
y a plus d’un siècle : « C’est la grande tragédie de la science, le
meurtre d’une belle hypothèse par un vilain fait. » Des études scientifiques
et économiques ont montré que l’impact du refroidissement est beaucoup plus
néfaste pour toutes les formes de vie sur Terre, en particulier les humains.
Les anthropologues nous disent que deux grandes avancées dans l’évolution
humaine nous ont permis de mieux contrôler le froid. Le feu et les vêtements
ont créé des microclimats qui nous ont permis de vivre dans des régions
normalement inaccessibles. On sait que les périodes de refroidissement dans l’histoire
de France ont amené les grandes famines.
Les
conditions météorologiques récentes dans de nombreuses parties de l’hémisphère
nord nous rappellent brutalement qu’un monde plus froid est une menace beaucoup
plus grande qu’un monde plus chaud. Alors que les gouvernements se préparent au
réchauffement, tout indique que le monde se refroidit. Et, contrairement aux
proclamations des activistes du climat, chaque année, plus de gens meurent du froid
que de la chaleur. Pour un nombre de plus en plus grand de climatologues nous
entrons dans une période d’incertitude sur l’évolution du climat. Or si l’on
appliquait la théorie des jeux nous regarderions les deux scénarios possibles,
réchauffement ou refroidissement, et nous évaluerions les conséquences à
prendre en compte pour s’apercevoir que les effets du refroidissement sont plus
néfastes que ceux du réchauffement. Alors
si l’avenir climatique est incertain, vaut-il mieux se prémunir contre le
refroidissement ou le réchauffement ?
Des
centaines de milliards vont être dépensées d’ici 2030 pour le plan de
transition énergétique, l’électrification des voitures. Mais si le réchauffement
est remis en cause dans 2 ans, les dizaines milliards déjà dépensés n’auront
non seulement servi à rien mais nous auront détourné d’utiles dépenses à
réaliser pour se préserver du froid. Les hommes auront froid par imprévision et
les seuls gagnants seront les grands lobbies qui se seront fait un argent fou
dans les moulins à vent relevant d’une technique d’un autre âge et les français
se seront rendus complètement dépendants des terres rares de la Chine, minerais
extraits dans des conditions écologiques épouvantables.
Répandez le doute sur le réchauffement
climatique
Résistez à des plans pharaoniques d’énergie
verte
La France s’appauvrit mais la gabegie la
tue.
Les mesures globales des températures
Montrent que les prévisions entrent
Dans l’incertitude climatique.
Faisons une pause !
Claude Trouvé
09/02/19
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire