On ne peut envisager le destin de
notre pays sans prendre en compte la situation internationale. La France est
non seulement « en guerre », comme le dit Manuel Valls, mais un pays « de
guerre » vassalisé par les États-Unis. C’est notre image aux yeux du monde
et particulièrement dans ceux des pays musulmans, hors les émirs des pays du
Golfe avec lesquels nous commerçons en détruisant notre image de pays de
référence des Droits de l’Homme. C’est pourquoi l’oumma nous combat et nous
combattra partout tant que nous continuerons à nous ingérer dans les pays
musulmans. Même à l’île Maurice la France vient d’être attaquée par des tirs
sur l’ambassade de France. Les français sont visés partout. Voilà le résultat d’une
politique de petit gendarme du monde. Il est impératif de cesser de guerroyer
partout et de retrouver notre image de pays médiateur, non inféodé aux uns ou aux
autres, arabes ou palestiniens, russes ou américains. C’est pourquoi la France doit
retrouver sa souveraineté !
La politique française a dérivé sur
une autre orientation, l’immigration. La politique d’immigration sur contrat de
travail avait son utilité alors que la France connaissait une période faste.
Cette population immigrée était relativement peu nombreuse et vivait sur
elle-même sans demander réellement autre chose que du travail. Seul un très petit
nombre s’était sédentarisé par le mariage avec une française et avait entamé un
processus d’assimilation. Le tournant suicidaire a été pris avec le
regroupement familial. Cette décision, associée au droit du sol, a délivré l’identité
française non par l’assimilation mais par l’administration. Au départ ce
premier flot était peu important en nombre et le processus d’assimilation s’est
enclenché en particulier par une volonté des parents de voir s’assimiler leurs
enfants. Néanmoins la fécondité des femmes musulmanes alliée à un apport
régulier de nouveaux arrivants a créé une augmentation de cette population qui
a nécessité de la part de notre pays des aides sociales de plus en plus
importantes, des logements et une place dans le monde du travail.
L’arrivée de vaches moins grasses dès
les années 90 a mis en lumière les premières difficultés avec une ghettoïsation
de ces populations, un chômage croissant et plus important chez les immigrés,
en particulier chez les jeunes, une montée de l’insécurité, et l’expression du
culte musulman d’une façon plus ostensible. On a mesuré également la différence
d’intégration entre ces populations musulmanes issues principalement du Maghreb
à cette époque et les immigrés de l’Asie du Sud-Est ou de l’Europe de l’Est,
beaucoup plus facilement assimilables. Néanmoins en 1990, Pierre Joxe, alors ministre
de l'Intérieur sous la présidence de François Mitterrand, lance le Conseil de
réflexion sur l'Islam de France, qui est chargé de présenter des propositions
pour l'organisation du culte des musulmans. La plupart des imams venaient de l’étranger
et les mosquées commençaient à se répandre dans notre pays.
Dès le passage au 21ème
siècle, l’arrivée d’une nouvelle génération de jeunes a donné une tournure plus
inquiétante de cette insertion dans la vie de notre pays. L’assimilation
devenait plus difficile, la culture musulmane s’enrichissait avec les antennes
paraboliques dirigées vers le Qatar, la langue française commençait à perdre du
terrain, l’expression d’une identité différente devenait plus visible, la
délinquance de ces jeunes progressait. Sous l’impulsion de Sarkozy, le Conseil
français du culte musulman (et ses conseils régionaux) est créé en 2003 pour
être, sur le modèle de la loi de 1905, l'interlocuteur du gouvernement pour
tous les problèmes liés à l'exercice du culte. Le CFCM devait assurer la
formation des imams. On comptait déjà cette année-là, 995 mosquées ou lieux de
prières. Mais en 2005 avec 2 millions de musulmans, ceux-ci ne représentaient
qu’un peu plus de 3% de la population.
Les signes d’hostilité se sont pourtant manifestés de plus en plus avec
des manifestations symboliques comme les sifflets lors d’une Marseillaise
lors d'un France-Algérie provoquant la colère de Jacques Chirac. En 2011 cette population avait presque
doublé et les revendications pour les lieux de culte, les tenues vestimentaires
et les contraintes alimentaires se faisaient insistantes. C’est lors des
élections présidentielles de 2012 que le pays a pris conscience de l’importance
de cette population avec une forêt de leurs drapeaux à la Bastille noyant les
quelques drapeaux français. Nous étions entrés dans un cycle difficilement
réversible et les signes d’un refus d’assimilation de la plupart des
adolescents, la loi de la jungle instituée dans les quartiers sensibles, la
délinquance allant jusqu’à la criminalité, le remplissage des prisons par une
majorité de jeunes musulmans, montraient que nous nous trouvions devant l’éclosion
d’une immigration de peuplement.
En 2016 nous allons dépasser les 7
millions de musulmans, le nombre de 2500 mosquées est dépassé et le CFCM en
demande 200 de plus. Par ailleurs la politique d’assimilation menée va à l’inverse
de ce qu’il faudrait faire. On va par exemple rendre possible l’enseignement de
l’arabe dès le CP, histoire d’ancrer un peu plus la jeunesse dans la
civilisation de l’origine familiale. C’est comme si on avait demandé il y a un
siècle d’enseigner le breton dans la Bretagne alors que l’on voulait que ce
soit le français qui finisse par être parlé dans les familles et dans la vie.
Evidemment on ne peut rien attendre de Najat
Vallaud-Belkacem, représentante du roi du Maroc pour la France chargée de la
promotion de la culture musulmane. De toute évidence il faut rendre impossible
de détenir quelque fonction d’élu, à fortiori au Parlement et au gouvernement,
lorsque l’on a une double nationalité. Nous allons ainsi vers l’introduction d’une
population de remplacement, d’ailleurs on ne parle plus d’assimilation, plus d’intégration,
mais d’insertion. Ceci veut bien dire que la population française d’origine
depuis des générations doit désormais faire la place aux nouveaux arrivants
avec des droits supérieurs, comme l’a explicité la discrimination positive de
Sarkozy et cette politique de quotas de la diversité dans l’enseignement et le
monde du travail qui fait fi du mérite. C’est d’ailleurs Ségolène qui l’a
reconnu en parlant de la proportion de la « diversité », plus
importante que leur représentativité, dans les rouages du pouvoir.
La
politique envers la diversité doit en revenir aux principes de la laïcité et de
la liberté en demandant aux représentants du culte musulman de mettre fin à l’apostasie
qui différencie la religion musulmane des autres religions et bafoue le
principe de liberté du culte. Elle doit mettre tout en œuvre pour enseigner
notre histoire aux enfants avant celle d’autres nations ou peuples, les valeurs
de notre République et le respect de la laïcité. Il faut donner le goût de l’individualisme
à des enfants ancrés dans une religion qui cadre leur vie dans des préceptes
strictes de groupe, et développer leur esprit critique pour leur permettre d’échapper
au poids de la famille, parents, frères, sœurs, qui veillent à ramener l’enfant
dans la civilisation familiale. Ceci doit accompagner une politique d’émigration
contrôlée grâce à la maîtrise des frontières et une aide ciblée et vérifiée aux
pays migrateurs pour faciliter l’ancrage de leur population au pays.
La
nationalité française ne doit pas être donnée par simple application du droit
du sol ou d’accords diplomatiques bilatéraux, pas plus que par le mariage. Une
vérification de l’assimilation est nécessaire avant d’attribuer la nationalité
française (langue, histoire, droits et devoirs civiques, possibilité de s’inclure
dans le travail, acceptation de la laïcité et de la primauté des lois de la
République sur celles de la religion, etc.) ainsi qu’une période probatoire
permettant de juger si l’individu demandeur n’est pas fiché pour délinquance, trafic,
vol, viol, agression physique, etc. Les cas demandant l’expulsion pure et
simple doivent être définis et spécifiés aux arrivants. Le droit d’asile
politique, dont le contour est devenu flou, devra être précisé individuellement
et collectivement, l’Etat doit mener une politique de migration choisie pour
ses besoins propres. Par ailleurs au lieu de dépenser son argent dans des
guerres coûteuses et sanguinaires, une politique de relations étroites avec les
pays migrateurs doit être développée.
Enfin la France se glorifie à tort d’avoir une
démographie augmentant sa population, car les évolutions de la diversité et de la
population de souche ne vont pas dans le même sens. On peut estimer que depuis
2005 c’est plus de 3 millions de représentants de la population de souche qui a
disparu, alors que la diversité a augmenté de 7,5 millions dont près de 5
millions de musulmans. J’ai publié plusieurs articles à la suite d’une étude
personnelle depuis 2005, étude que les faits ont jusqu’à présent confirmée. Ces
chiffres montrent l’ampleur du remplacement de population. Dans l’état actuel
des choses, et sans un surplus migratoire imposé par l’UE, c’est plus de 9
millions de musulmans qui habiteront dans notre pays en 2020. Il faut aussi
diminuer l’attirance de notre pays due à la qualité des prestations sociales
offertes aux arrivants qui font préférer la France à ceux qui veulent en bénéficier
pour vivre et se soigner, alors que les autres veulent aller au Royaume-Uni pour
travailler.
Toutes ces
actions sont contraires aux orientations de la politique européenne et
étasunienne imposée et nécessitent donc, que d’une manière ou d’une autre, la France
reprenne en main son destin. Sinon elle disparaîtra progressivement en tant que
nation sans véritable identité, sans possibilité d’influer le cours de l’histoire
et dans un état de servage qui remplira toujours plus les poches de « l’élite
mondiale » qui veut gérer la planète par un Nouvel Ordre Mondial. Nous
aborderons l’aspect socio-économique dans un prochain article.
La France doit reprendre les rênes de
son destin,
Sinon l’arrêt historique des Maures à
Poitiers,
Suivi de celui des Ottomans à Vienne
N’auront servi à rien !
Claude
Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon
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