L’Europe
perdait pied économiquement par rapport aux pays du soleil levant, mais
l’épidémie qui la frappe et la gestion qui en est faite dans certains d’entre
eux va aggraver la situation. L’Europe des pays du soleil couchant prend
désormais tout son sens. La France, en particulier se perd dans une gestion
autoritaire à base de peur et de contraintes de plus en plus éloignées de la
réalité. Celles-ci tuent notre pays à petit feu l’entrainant dans une spirale
descendante de domination du peuple, de déshumanisation des relations sociales,
d’aggravations de conflits sociaux ou d’opinions, et d’augmentation de la
pauvreté et de la dette du pays. L’arme de la peur se nomme « rebond »,
synonyme de retour de centaines de morts chaque jour telle que présentée avec
l’agitation du risque de retour à la période cruelle de confinement. La
confusion entretenue entre tests, cas, hospitalisations, et décès en utilisant
les uns ou les autres suivant que les chiffres peuvent susciter la peur. Ceci
est particulièrement vrai pour les cas qui mélangent les porteurs sans
symptômes contaminants ou non, les porteurs avec symptômes non hospitalisés,
les malades hospitalisés, les malades en réanimation, et les décès. Or la
gravité d’une épidémie se mesure au nombre de décès.
Mais
l’avalanche de chiffres choisis pour être anxiogènes et relayés par les grands
médias crée un état de psychose généralisé. Alors que le port du masque est une
contrainte, que le port du masque est rapidement malsain par la ré-aspiration
d’un air expiré où le taux d’oxygène est plus faible, et par l’humidification
du masque développant une flore microbienne, une majorité de français non
seulement l’accepte de plus en plus mais se mute en gendarmes porteurs du droit
de faire respecter la loi. Quand on manifeste dans plusieurs pays d’Europe, et
même au Québec, sur le port du masque, les français ne se posent plus de
questions, ils obéissent. Peu importe que certains pays du nord en contestent
l’efficacité et ne le recommandent pas. L’Etat utilise d’ailleurs le sentiment
de solidarité nationale dans le slogan « Protégez-les autres ».
Ainsi personne ne pense un instant qu’en mettant un masque, si celui-ci est
efficace sur la projection de gouttelettes au moins, on retarde l’immunisation
de la population et que l’on prolonge dans le temps une propagation lente du
virus. On nous fait miroiter l’arrivée d’un vaccin, dont on sait qu’il aura des
effets secondaires et qu’il ne protègera pas à 100%. Pour cela on glisse dans
le message que l’on ne dispose pas de traitement, passant sous silence les
résultats obtenus à Marseille et dans plusieurs pays du monde, et qu’il n’y
qu’une solution : le vaccin.
Alors
puisque les discours de ceux qui prennent encore le temps de lire les avis
divergents des « sachants », en réalité peu nombreux dans le milieu
universitaire moins inféodé aux grands laboratoires, se heurtent à une
propagande médiatique intense, on se doit de projeter d’autres images dans le
cerveau de nos concitoyens. La suite de cet article est essentiellement une
liste de graphiques donnant l’évolution des décès/semaine depuis le pic de
décès de façon à mieux visualiser le fameux rebond. J’espère que mes lecteurs
auront alors à cœur de propager le message suivant : « Rien ne
permet de prévoir un rebond au vu des évolutions actuelles dans les pays
européens, rien ne justifie de propager la peur, rien ne justifie l’obligation
du port du masque partout sans distinction de promiscuité étroite ».
Pas
de rebond en France
Cela fait 7 semaines que le nombre de décès a atteint un seuil de mortalité très faible d’autant plus significatif que le nombre de tests, donc le nombre de cas ne cesse d’augmenter. Le virus court toujours, la population s’immunise lentement et le nombre de décès n’est même plus de l’ordre d’une simple grippe. Avec une moyenne de 73,3 décès sur ces 7 semaines, le taux de mortalité est de 0,0057%. Ce taux est à comparer à celui des maladies respiratoires à 0,22%, soit plus de 38 fois moins. Il n’y a manifestement pour l’instant aucun signe avant-coureur de rebond significatif annonçant une deuxième vague. Le dépistage massif par les tests envoie obligatoirement un nombre plus important de cas positifs en hospitalisation pouvant créer des augmentations passagères du nombre de décès comme on le verra dans d’autres pays représentés dans cet article.
Pas
de rebond en Italie
Nous avons suivi longtemps la même évolution des décès que l’Italie, pour décrocher brutalement vers le 10 avril pour une raison encore mal expliquée. Mais l’Italie suit la même évolution avec une 2ème phase de taux de mortalité faible depuis 5 semaines. La petite poussée en 17ème semaine n’a pas affecté les deux semaines suivantes. Avec un nombre moyen de décès de 70,6 décès/semaine sur les 7 dernière semaines l’Italie a sur un taux de mortalité de 0,0061% un peu supérieur à celui de la France à 0,0057%.
Pas
de rebond au Royaume-Uni
Certes le Royaume-Uni atteint la deuxième phase de l’épidémie seulement depuis 2 semaines mais elle aurait pu être le siège de rebond depuis la 11ème semaine. Les chiffres des 3ème et 4èmè semaines n’est pas représenté ont fait l’objet d’un réajustement de plusieurs milliers de décès pour raison de double comptage. Mais il n’y a pas de rebond au Royaume-Uni pour l’instant. Le taux de létalité atteint dans les 2 dernières semaines est de 0,0049% soit inférieur à la France et à l’Italie.
Pas
de rebond en Allemagne
Cela fait 7 semaines que l’Allemagne est sortie de la première phase de l’épidémie avec un nombre de morts par habitants inférieur à celui d’une grippe saisonnière grâce à un dépistage précoce et des moyens sanitaires toujours en capacité maximale. Le taux d’immunisation y est très probablement plus faible qu’ailleurs. La 2ème phase compte un faible nombre de décès avec une moyenne de 32,4 sur les 7 dernière semaines soit un taux de mortalité de 0,0020% près de 3 fois moins élevé qu’en France. Néanmoins l’évolution est stable depuis 6 semaines. Il n’y a pas de rebond en Allemagne, l’immunisation se fait tranquillement.
Pas
de rebond en Suisse
La Suisse bat un record avec une 2ème phase de 13 semaines à un faible taux de mortalité de 0,0050%, inférieur à celui de la France, sur les 7 dernières semaines et sans évolution. Compte-tenu de son nombre d’habitants, et sur les deux phases de l’épidémie, la Suisse a globalement contenu l’épidémie dans les chiffres d’une grippe saisonnière. La Suisse continue désormais à s’immuniser lentement sans rebond notable.
Pas
de rebond en Belgique
La Belgique est le 2ème pays au monde et le 1er pays européen où le nombre de décès/million d’habitants est le plus élevé. Néanmoins, mis à part deux réajustements administratifs du nombre de décès, elle a atteint la 2ème phase de l’épidémie depuis 10 semaines, avec un taux moyen de mortalité de 32,3 décès/semaine, soit un taux de mortalité de 0,0147% donc 2,6 plus élevé qu’en France. Il semble que la Belgique crée toujours de conditions de propagation plus favorables qu’ailleurs ou de traitement moins performant. Le virus y circule toujours mais il n’y a pas de rebond à proprement parler car on n’observe aucun emballement des décès.
Pas
de rebond en Irlande
L’Irlande
a bien mieux géré l’épidémie que le Royaume-Uni et mieux que nous. Mis à part
deux réajustements du nombre de décès, l’évolution des décès est comparable à
tous les pays déjà examinés. L’Irlande atteint la 2ème phase de
l’épidémie depuis 11 semaines avec l'un des taux de mortalité les plus faibles à 0,0048%. De plus il est
progressivement dégressif et sans rebond notable.
Rebond
ou non en Espagne ?
L’Espagne fait partie des pays ayant le moins bien géré l’épidémie avec le Royaume-Uni et la Belgique dans la 1ère phase de l’épidémie. Durant 9 semaines le nombre de décès est assez proche de celui de la France dans cette 2ème phase et assez constant. Depuis 5 semaines, le nombre de décès a crû mais à un niveau plus de 15 fois inférieur à la semaine du 6 avril. Il s’agit d’une augmentation néanmoins sensible des décès mais pour laquelle il est trop tôt pour trancher entre une augmentation passagère et l’amorce d’une 2ème vague du virus. Toutefois avec un nombre moyen de 105,6 décès dans les 7 dernières semaines, soit un taux de mortalité de 0,0118%, l’Espagne compte relativement plus de 2 fois plus de décès qu’en France.
Tous
les pays représentés plus haut et voisins de la France ont utilisé la même
stratégie de lutte contre le virus à base de confinement dans la première phase
et de masques dans la deuxième. Ils se différencient par la rapidité de mise en
œuvre des tests et des moyens sanitaires plus ou moins adaptés. Mais dans la
deuxième phase aucun ne montre un véritable rebond alors que l’on aurait pu le
craindre pour le Portugal où le nombre de décès par jour est resté constant à
une moyenne de 4 depuis le 19 juin soit depuis plus de 10 semaines. Mais dans
cette deuxième phase le confinement a été abandonné au profit du masque, et de
la distanciation sociale. La justification du masque est basée sur
l’affirmation de son efficacité de protection surtout envers les autres. Il est
jugé comme un frein efficace à la propagation du virus et donc permet d’éviter
une deuxième vague épidémique. Cette efficacité est contestée par un certain
nombre de pays dont les Pays-Bas, le Danemark, la Suède, la Finlande et la
Norvège. Si le masque révèle une efficacité notable contre la propagation du
virus, donc si la probabilité d’une propagation rapide et en masse n’est pas
plus évidente aux Pays-Bas, au Danemark, et en Suède, on peut dire que soit que
le rebond n’y existe pas pour l’instant soit que l’utilité du masque est mise
en doute.
Pas
de rebond au Danemark
La gestion de la première phase de la crise épidémique a été au moins aussi bonne que celle de l’Allemagne. Toutefois le port du masque n’a pas été recommandé pour la 2ème phase de l’épidémie sur 12 semaines malgré un court rebond d’une semaine qui aurait pu laisser croire à une deuxième vague de l’épidémie. Or 7 semaines plus tard le taux de mortalité est constant avec une moyenne de 2,1 décès/semaine, soit un taux de mortalité de 0,0019% 3 fois plus faible qu’en France. Il n’y a pas eu de rebond au sens de deuxième vague de l’épidémie au Danemark et cela sans masque recommandé ou obligatoire.
Pas
de rebond aux Pays-Bas
Les Pays-Bas ont pratiqué durant la 1ère phase une stratégie basée sur le dépistage, et la distanciation sociale plutôt que sur le confinement dans une politique teintée d’immunisation collective. Son résultat sanitaire est proche de celui de l’Irlande mais moins bon que celui de l’Allemagne et du Danemark. Dans la 2ème phase, comme le Danemark, les Pays-Bas n’ont pas recommandé le port du masque. Le résultat obtenu ressemble à celui de tous les pays précédents dans la 2ème phase. Mais depuis 7 semaines avec une moyenne de 2,1 décès par semaine, soit un taux de mortalité de 0,0045%, le Danemark fait mieux que nous dans cette 2ème phase. Il n’y a aucun signe de rebond alarmiste et cela sans masque recommandé. Le virus y court toujours et immunise une plus grande partie de la population car les rassemblements n’y sont pas interdits comme chez nous. Les Pays-Bas n’ont aucune raison de craindre une 2ème vague de l’épidémie pour l’instant et vivent une fin d’épidémie sans contrainte.
Pas
de rebond en Suède
La Suède est le cas extrême d’une politique basée exclusivement sur l’immunisation collective et la distanciation sociale depuis le début de l’épidémie. Son résultat sanitaire n’est que légèrement inférieur à celui de l’Italie en nombre de décès/million d’habitants mais supérieur à la France. Sa croissance des décès et celle de sa décroissance dans la 2ème phase ont été plus lentes que la France et l’Italie, et ce n’est que depuis 5 semaines que la stabilité à un taux faible de mortalité a été constatée. Sur les 5 dernières semaines le nombre moyen de décès est de 19,2 décès/semaine, soit un taux de mortalité de 0,0098%, taux supérieur à celui de la France mais inférieur à celui de la Belgique. Il est trop tôt pour en tirer des conclusions sur le rebond annonciateur d’une deuxième vague mais rien ne semble vouloir différencier la Suède des Pays-Bas. Dans cette 2ème phase la politique très laxiste de la Suède ne semble pas lui porter préjudice par rapport aux pays où le port du masque a été choisi. Au prix certes de pertes humaines un peu plus élevées en décès/habitants que nous, les suédois vivent sans masque, sans stress, et ont perturbé au minimum la vie économique, sociale, sociétale, éducative, et artistique du pays.
Conclusion
Rien
ne permet de dire en France, soit à partir de l’évolution de nos décès du
COVID-19, soit à partir de ceux des pays voisins dans cette deuxième phase que
nous constatons des signes annonciateurs d’une deuxième vague de l’épidémie. Il
n’y a pas de rebond autre que passager et de faible ampleur. La 2ème
phase de l’épidémie débutée en France le 15 juillet se traduit le 1er
septembre par un taux de mortalité 7,9 fois inférieur à la première phase. Les
stratégies sanitaires très contraignantes n’ont plus de raisons d’être.
Même si ce n’est pas une preuve définitive, la comparaison des taux de mortalité des 8 pays, ayant rendu le masque plus ou moins obligatoire et examinés ici, montre que le non-port du masque dans les 3 autres pays (Pays-Bas, Danemark, Suède) n’aggrave pas bien au contraire ces taux de mortalité ! Donc le port du masque est soit inefficace, soit l’évolution de l’épidémie se poursuit à un rythme plus ou moins différent mais toujours faible qui dépend des conditions de distanciation et de précaution sur les contacts humains ou matériels que l’on impose. En d’autres termes le virus, sans doute moins virulent, continue à se propager plus ou moins vite en immunisant la population au passage. Plus les pays ont pratiqué une politique évitant la contamination dans la 1ère phase de l’épidémie, plus ils sont le siège d’une propagation du virus lors de la 2ème phase.
Lorsque
le nombre de décès devient d’une dizaine de morts, on entre dans la marge
d’erreur clinique d’affectation des décès à la cause principale du virus. Le
risque devient si faible qu’il ne fait plus pencher la balance vers la santé
mais vers le sauvetage de l’économie et la remise en confiance de la
population. Le port du masque sous forme obligatoire et son absence pénalisée
et réprimée de façon autoritaire voire musclée ne se justifie pas pour
l’instant même si on croit à son efficacité pour la population et non pas
exclusivement pour les professions de santé ou à risques. Le prix à payer
devient déraisonnable et inacceptable au vu des dégâts de santé que le port
prolongé ou dans des conditions anormales du masque, et des dégâts psychiques,
sociétaux et économiques. Cette déshumanisation de notre société est porteuse
d’un sombre avenir dans le vivre ensemble. Il ne suffit plus de râler derrière
son masque mais de porter la contestation dans la rue et sur les ondes comme
dans désormais un certain nombre de pays voisins ou cousins québéquois. Comme
eux criez « Rendez-nous notre liberté de vivre. Dans toute l’Europe
l’épidémie est finie avec ou sans masque ! ». Macron est
coupable d’un déni de réalité !
L’entêtement
sur les contraintes imposées à la population
Ne
repose plus sur une réalité observable
Mais
sur des enjeux politiques
A
connotation mondiale.
Claude
Trouvé
30/08/20
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire