mardi 29 septembre 2020

L’OMS inquiète le monde, mais heureusement les chiffres rassurent

 L’OMS inquiète le monde, mais heureusement les chiffres rassurent

  1. L’OMS alerte : on va vers 2 millions de décès du COVID-19
  2. Les autorités sanitaires et politiques nous rendent responsables de la deuxième vague en cours de formation 



Si l’on regarde les prévisions présentées on a de quoi être inquiet en effet. 300 000 décès dus au COVID-19 dans le monde le 13 mai et 1 000 000 le 27 septembre cela fait 700 000 décès en 137 jours donc par une simple règle de trois on en déduit que nous aurons 1 million de décès en plus dans 195 jours soit le 11 avril 2021 ; c’est la prévision de 2 millions de l’OMS et juste avant le vaccin ! Il y a vraiment de quoi se faire du souci et deux prix Nobel d’économie aux Etats-Unis nous incitent à reconfiner vite-fait si on ne veut pas se retrouver coincés pour les fêtes de Noël sans skis aux pieds et pire obligés de se faire livrer des pizzas en place de la bûche de Noël ou du chapon du Jour de l’An.

Puis-je oser penser que la France, qui a déjà payé un lourd tribut au COVID-19, ne verra qu’une petite vaguelette ? Que nenni, le pire nous attend si nous n’écoutons pas les directives de notre Ministre, et même nous ne ferons que minimiser l’hécatombe qui se profile devant nous. Une statisticienne parisienne dont je cacherai le nom et le lieu professionnel a dévoilé les prévisions des autorités avec une courbe prévisionnelle des décès que je me suis permis de recalculer et de présenter sur le graphique en pointillé à partir d’une courbe de tendance exponentielle. Nous sommes menacés tout bonnement d’atteindre la valeur maximum du nombre de décès/jour atteinte le 15 avril et cela dès le 27 novembre ! Quel beau graphique et statistiquement tout-à-fait valable parce qu’il explique au mieux les données de base entre le 1er et le 27 septembre ! Présenté à la télévision sur CNews, cela a une force de persuasion officielle impressionnante. Tous aux abris !

Information salutaire ou intox ?

Et si, pour ne pas tomber dans la déprime, on décryptait ensemble l’information développant une peur stressante pour la population, peur accompagnée de mesures autoritaires plombant en plus notre économie ? Depuis le début de la pandémie 0,013% de la population mondiale est décédée du COVID-19, donc à ce jour 99,987% des humains ont survécu au virus. Vous voyez que présenté ainsi ce n’est pas anxiogène. Mais si je vous dis que cela représente 993 000 décès du COVID-19 vous paniquez de nouveau. Si je vous dis que les maladies non transmissibles représentent 71 % des décès dans le monde, vous allez penser que c’est probablement ainsi que vous quitterez le monde des vivants plutôt que du coronavirus. Cela finalement vous rassure, surtout si j’ajoute qu’en France c’est plus proche de 88%. Si je vous dis qu’aujourd’hui 3136 personnes sont décédées dans le monde du COVID-19 dans la seule journée du 26 septembre, vous imaginez la taille du cimetière qui pourra les accueillir comme celui des cimetières américains sur la côte normande. Alors je vais vous rassurer car cela ne représente que 2% exactement du nombre total de décès dans le monde dans cette même journée. Vous voyez que la désinformation et la propagande c’est présenter une information sous le jour qui va influer le jugement des autres vers le but que vous recherchez.


L’OMS, les autorités sanitaires et politiques françaises manient la peur, la carotte et le bâton pour nous conditionner vers un suivi moutonnier de leur vue des choses dont on ne cesse de nous dire que c’est pour notre bien. Mais on fait pire, on nous persuade que résister aux comportements rendus obligatoires sera puni pour cause de danger pour les autres donc de tuer des compatriotes. Les mêmes, en agissant différemment de l’Allemagne, ont tué 23 500 français de plus puisque celle-ci a 4,3 fois moins de décès/habitant. Alors je vous demande, avant de succomber à l’angoisse qui peut vous tuer de peur, de regarder les deux graphiques ci-dessus. Ils vous donneront une autre image de la réalité tout aussi officielle. Cela veut dire que l’on n’a pas le droit de faire des prévisions de décès dans le monde sur la base d’une prévision linéaire comme je l’ai fait. Le nombre de décès/jour est en diminution dans le monde, même si le virus n’est pas encore prêt à disparaître mais sans doute sous des formes mutantes dont la dangerosité n’apparaît pas plus grande pour l’instant que sa forme originelle. Le virus reste surtout actif dans les Amériques même si les Etats-Unis et le Brésil semblent avoir passé le pic de décès. Donc il n’y a pas de raison de s’affoler pour la planète alors que l’Afrique, qui devait subir des centaines de millions de morts, a un taux de mortalité 11 fois plus bas que l’Europe et 18 fois plus bas que la France, et l’Asie 7,4 fois plus bas que l’Europe.

La planète c’est bien mais nous en France ? Regardons d’abord les deux graphiques les plus significatifs donnant les évolutions des cas (tests positifs) et des décès/jour. Il y a une petite augmentation des décès depuis le début septembre mais dont l’ampleur reste faible par rapport aux décès en Avril. Il est difficile de déduire son évolution tant les résultats fluctuent autour d’une valeur moyenne de 60 décès/jour. Il faut regarder cela à une autre échelle plus fine. Mais ce qui est parlant c’est le nombre de cas qui ne cesse de battre des records dont j’ai montré qu’ils ont été essentiellement dus à l’augmentation des tests. Elle dépasse même le maximum atteint le 1er avril en pleine période d’activité maximale du virus. J’ai montré dans un précédent article que plus on teste plus on a de cas positifs mais moins de décès en proportion des cas. La première conclusion c’est qu’il y a un lien direct entre le nombre de cas et le nombre de décès mais qu’il y a aujourd’hui un nombre 30 fois moins important qu’au 15 avril, et que la France a lancé une campagne de tests sur un échantillonnage de population très différent incluant beaucoup plus de personnes asymptomatiques. Si on diminuait le nombre de tests/jour on verrait rapidement le nombre de cas baisser ainsi que le nombre de décès car il y a évidemment des cas hospitalisés qui meurent non pas du COVID-19 mais avec lui. Rien ne permet de lier l’augmentation des décès à une propagation du virus en forme de deuxième vague. Si l’on observe un rebond des décès c’est pcelui dû à la multiplication des tests et probablement à la période estivale de déplacements de population, de promiscuité sociétale et de rapprochement entre le milieu familial et professionnel.

Oui mais la situation n’est-elle pas plus préoccupante autour de notre pays ?

Les frontières étant ouvertes, on est en droit de se poser la question surtout que l’on nous dit que l’Espagne est dans une deuxième vague et que la Belgique est le pays européen le plus touché par l’épidémie. En effet il est bon de se comparer aux pays alentours ou remarquables par la stratégie sanitaire utilisée dans l’Acte I jusqu’au 15 juillet en France et dans l’Acte II après cette date. Je ne peux que réactualiser au 28 septembre des graphiques publiés sur 12 pays. On voit en colonne à droite 6 pays (Espagne, France, Allemagne, Portugal, Italie, Royaume-Uni) à principes de stratégie comparables avec l’utilisation plus ou moins strict du confinement (sauf la Suède), plus ou moins généralisé dans l’Acte I, et pratiquant le port plus ou moins strict du masque dans l’Acte II, avec en plus des restrictions sévères sur les rassemblements de personnes comme les bars et les fêtes. S’ajoutent 6 pays en colonne à gauche (Suède, Pays-Bas, Finlande, Biélorussie, Danemark, Norvège) ayant plus ou moins confiné dans l’Acte I (sauf la Suède), mais ne demandant pas dans l’Acte II le port du masque et n’imposant qu’un minimum de contraintes sur la vie sociétale, économique, culturelle et éducative. Les informations fournies sont les nombres de cas et de décès publiés officiellement sur internet chaque jour divisés par la population respective de chaque pays.

Mise à part une pointe de décès le 26 septembre aux Pays-Bas, non confirmée le 27 et le 28, les pays sans port de masque recommandé en colonne à gauche ne présentent aucune velléité de rebond. On voit les résultats spectaculaires de la Finlande et du Danemark où la vie a repris son cours normal. Dans les pays avec port de masque trois pays manifestent une tendance au rebond dans l’ordre décroissant, l’Espagne, la France et le Portugal. On note que ce sont trois pays à vocation touristique même si l’Italie l’est aussi mais n’affiche qu’une très légère augmentation et, ce qui donne à réfléchir, relativement peu de tests. L’augmentation sensible des décès espagnols semble s’être arrêtée le 22 septembre mais il est trop tôt pour conclure dans un sens ou dans un autre. Malgré tout son nombre maximum de décès/jour/million, du 22 septembre de l’Acte II, est plus de 3,5 fois inférieur au maximum de l’Acte I relevé le 3 avril. La France affiche un rebond de plus faible amplitude avec le 18 septembre un maximum 30 fois inférieur à celui du 15 avril et une propension à la diminution du nombre de décès plutôt qu’à l’augmentation depuis. Au Portugal le rebond est encore plus faible mais on peut faire les mêmes conclusions ainsi que pour l’Italie. Contrairement aux informations diffusées par la presse l’Allemagne continue une fin d’épidémie.

On peut donc dire que la situation est maîtrisée ou plutôt en passe de l’être alors qu’on a lancé dans certains pays à port de masque une campagne plus ou moins frénétique de tests (en particulier Espagne et France) qui amène un surcroît de décès dont une partie meurt non pas du CONVID-19 mais avec le COVID-19 car ayant des pathologies graves associées dites comorbidités. De plus on note que le comportement des pays sans recommandation de port de masque donne globalement de meilleurs résultats que les autres. Sur une photo de la situation au 28/09 on voit que les pays sans port du masque ont près de 4 fois moins de décès/jour/million d’habitants que les pays avec le port du masque. Le cas de la Suède est particulièrement intéressant car il est celui qui a misé le plus franchement pour l’immunisation collective en perturbant le moins possible l’ensemble de la vie sanitaire et économique du pays. Si elle a aujourd’hui un bilan global en décès/habitant supérieur à la France, elle a vécu dans la sérénité avec une économie peu affectée et moins de décès qu’en France dans l’Acte II. Ayant misé sur l’immunisation collective, elle est moins sujette à une reprise de l’épidémie et enregistre une fin d’épidémie. C’est tout le contraire en France où l’on cherche à nous persuader qu’il s’agit d’une épidémie endémique nécessitant le recours définitif au vaccin.

Conclusion

Cette petite étude sur des données incontestables montre combien l’information par la peur est aisée et ceci d’autant plus qu’elle s’adresse à un public non averti. Il suffit de quelques images et commentaires de « sachants » persuadés eux-mêmes ou soudoyés pour les valider comme incontestables et anxiogènes. La contestation de ces « vérités assénées » est alors beaucoup plus difficile car le doute reste ancré. En effet elle s’oppose à l’autorité de l’Etat dont on sait que la démocratie et la nation ont fondamentalement besoin pour exister et que l’on a peur de remettre en cause.

J’ai connu cela dans un domaine qui m’est plus familier, celui de l’énergie nucléaire. Dans mes conférences à un public averti ou non je les commençais par ces deux phrases : « Les ignorants sur ce sujet ont une peur légitime vu les informations contradictoires qu’ils reçoivent, et il ne me faudrait que 5 minutes pour valider définitivement cette peur. Mais pour ceux qui veulent dompter cette peur souvent irraisonnée vous devrez m’écouter pendant deux heures pour vous faire votre propre opinion ». Le matraquage des cerveaux par une « vérité » a un effet d’anesthésie sur le raisonnement humain qu’elle soit réellement vraie ou fausse.

On pourrait avoir la même discussion sur le réchauffement climatique où l’opinion se contente d’une information filtrée, orientée et propagée en permanence et en tous lieux. Elle devient rapidement incontestable puisque tout le monde pense la même chose. Très peu de gens ont les capacités intellectuelles et le temps pour aller aux sources de l’information sur ce sujet, comme sur d’autres, et de lire les contradicteurs que l’on musèle médiatiquement sous le couvercle du « consensus » décrété.

Dans ce domaine de la santé et de cette pandémie virale dont la dangerosité est moindre que les précédentes, comme la grippe espagnole ou celle de Hong-Kong, la manipulation de l’information répond à des objectifs politiques et économiques qui s’éloignent constamment du but sanitaire raisonnable. Pour ce faire la population est l’objet d’une manipulation dont l’objectif est de la rendre incapable de juger, de raisonner et de contester tant on lui fournit une pléthore d’informations où elle trouve tout et son contraire. Elle devient alors manipulable à souhait et finit par réclamer encore plus d’espoir dans le vaccin et plus de contraintes pour sauver sa peau. Comme le marin tombé à l’eau, elle ne pense plus qu’à une chose qu’on lui lance une bouée de sauvetage.

Alors je me permets de dire que la France joue dans l’Acte II de l’épidémie une mauvaise carte dans une surabondance de tests alors que le vrai pic de l’épidémie est passé, utilise un confinement généralisé sous un masque anxiogène, après le confinement généralisé à résidence sans masque et peu de tests dans l’Acte I, masque nuisible pour la santé de la plupart d’entre nous, et avec en plus des contraintes économiques délétères. Six pays d’Europe nous montrent notre erreur mais Macron fait semblant de ne pas les voir… Pourquoi ? Il sait que son pays sombre mais il est plus intéressé par ses interventions au Liban et en Biélorussie car il pense que son pays est muselé, masqué pour longtemps désormais. Ses Ministres peuvent être sous la vindicte populaire et sont justiciables, mais lui non !

Une France muselée, matraquée par une propagande orchestrée,

Est en train d’entrer dans une période sombre de son histoire

Et dans un recul économique et géopolitique qui la frappe

Au cœur même de la démocratie et de la liberté

Sans laquelle sa souveraineté déjà perdue

Ne peut que créer un autoritarisme

De monarchie républicaine.

Claude Trouvé

29/09/20

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