L’OMS inquiète le monde, mais heureusement les chiffres rassurent
- L’OMS alerte : on va vers 2 millions de décès du COVID-19
- Les autorités sanitaires et politiques nous rendent responsables de la deuxième vague en cours de formation
Information salutaire ou intox ?
Et si, pour ne pas tomber dans la déprime, on décryptait ensemble l’information développant une peur stressante pour la population, peur accompagnée de mesures autoritaires plombant en plus notre économie ? Depuis le début de la pandémie 0,013% de la population mondiale est décédée du COVID-19, donc à ce jour 99,987% des humains ont survécu au virus. Vous voyez que présenté ainsi ce n’est pas anxiogène. Mais si je vous dis que cela représente 993 000 décès du COVID-19 vous paniquez de nouveau. Si je vous dis que les maladies non transmissibles représentent 71 % des décès dans le monde, vous allez penser que c’est probablement ainsi que vous quitterez le monde des vivants plutôt que du coronavirus. Cela finalement vous rassure, surtout si j’ajoute qu’en France c’est plus proche de 88%. Si je vous dis qu’aujourd’hui 3136 personnes sont décédées dans le monde du COVID-19 dans la seule journée du 26 septembre, vous imaginez la taille du cimetière qui pourra les accueillir comme celui des cimetières américains sur la côte normande. Alors je vais vous rassurer car cela ne représente que 2% exactement du nombre total de décès dans le monde dans cette même journée. Vous voyez que la désinformation et la propagande c’est présenter une information sous le jour qui va influer le jugement des autres vers le but que vous recherchez.
La planète c’est bien mais nous en France ? Regardons d’abord les deux graphiques les plus significatifs donnant les évolutions des cas (tests positifs) et des décès/jour. Il y a une petite augmentation des décès depuis le début septembre mais dont l’ampleur reste faible par rapport aux décès en Avril. Il est difficile de déduire son évolution tant les résultats fluctuent autour d’une valeur moyenne de 60 décès/jour. Il faut regarder cela à une autre échelle plus fine. Mais ce qui est parlant c’est le nombre de cas qui ne cesse de battre des records dont j’ai montré qu’ils ont été essentiellement dus à l’augmentation des tests. Elle dépasse même le maximum atteint le 1er avril en pleine période d’activité maximale du virus. J’ai montré dans un précédent article que plus on teste plus on a de cas positifs mais moins de décès en proportion des cas. La première conclusion c’est qu’il y a un lien direct entre le nombre de cas et le nombre de décès mais qu’il y a aujourd’hui un nombre 30 fois moins important qu’au 15 avril, et que la France a lancé une campagne de tests sur un échantillonnage de population très différent incluant beaucoup plus de personnes asymptomatiques. Si on diminuait le nombre de tests/jour on verrait rapidement le nombre de cas baisser ainsi que le nombre de décès car il y a évidemment des cas hospitalisés qui meurent non pas du COVID-19 mais avec lui. Rien ne permet de lier l’augmentation des décès à une propagation du virus en forme de deuxième vague. Si l’on observe un rebond des décès c’est pcelui dû à la multiplication des tests et probablement à la période estivale de déplacements de population, de promiscuité sociétale et de rapprochement entre le milieu familial et professionnel.
Oui mais la situation n’est-elle pas plus préoccupante autour de notre pays ?
Mise à part une pointe de décès le 26 septembre aux Pays-Bas, non confirmée le 27 et le 28, les pays sans port de masque recommandé en colonne à gauche ne présentent aucune velléité de rebond. On voit les résultats spectaculaires de la Finlande et du Danemark où la vie a repris son cours normal. Dans les pays avec port de masque trois pays manifestent une tendance au rebond dans l’ordre décroissant, l’Espagne, la France et le Portugal. On note que ce sont trois pays à vocation touristique même si l’Italie l’est aussi mais n’affiche qu’une très légère augmentation et, ce qui donne à réfléchir, relativement peu de tests. L’augmentation sensible des décès espagnols semble s’être arrêtée le 22 septembre mais il est trop tôt pour conclure dans un sens ou dans un autre. Malgré tout son nombre maximum de décès/jour/million, du 22 septembre de l’Acte II, est plus de 3,5 fois inférieur au maximum de l’Acte I relevé le 3 avril. La France affiche un rebond de plus faible amplitude avec le 18 septembre un maximum 30 fois inférieur à celui du 15 avril et une propension à la diminution du nombre de décès plutôt qu’à l’augmentation depuis. Au Portugal le rebond est encore plus faible mais on peut faire les mêmes conclusions ainsi que pour l’Italie. Contrairement aux informations diffusées par la presse l’Allemagne continue une fin d’épidémie.
On peut donc dire que la situation est maîtrisée ou plutôt en passe de l’être alors qu’on a lancé dans certains pays à port de masque une campagne plus ou moins frénétique de tests (en particulier Espagne et France) qui amène un surcroît de décès dont une partie meurt non pas du CONVID-19 mais avec le COVID-19 car ayant des pathologies graves associées dites comorbidités. De plus on note que le comportement des pays sans recommandation de port de masque donne globalement de meilleurs résultats que les autres. Sur une photo de la situation au 28/09 on voit que les pays sans port du masque ont près de 4 fois moins de décès/jour/million d’habitants que les pays avec le port du masque. Le cas de la Suède est particulièrement intéressant car il est celui qui a misé le plus franchement pour l’immunisation collective en perturbant le moins possible l’ensemble de la vie sanitaire et économique du pays. Si elle a aujourd’hui un bilan global en décès/habitant supérieur à la France, elle a vécu dans la sérénité avec une économie peu affectée et moins de décès qu’en France dans l’Acte II. Ayant misé sur l’immunisation collective, elle est moins sujette à une reprise de l’épidémie et enregistre une fin d’épidémie. C’est tout le contraire en France où l’on cherche à nous persuader qu’il s’agit d’une épidémie endémique nécessitant le recours définitif au vaccin.
Conclusion
Cette petite étude sur des données incontestables montre combien l’information par la peur est aisée et ceci d’autant plus qu’elle s’adresse à un public non averti. Il suffit de quelques images et commentaires de « sachants » persuadés eux-mêmes ou soudoyés pour les valider comme incontestables et anxiogènes. La contestation de ces « vérités assénées » est alors beaucoup plus difficile car le doute reste ancré. En effet elle s’oppose à l’autorité de l’Etat dont on sait que la démocratie et la nation ont fondamentalement besoin pour exister et que l’on a peur de remettre en cause.
J’ai connu cela dans un domaine qui m’est plus familier, celui de l’énergie nucléaire. Dans mes conférences à un public averti ou non je les commençais par ces deux phrases : « Les ignorants sur ce sujet ont une peur légitime vu les informations contradictoires qu’ils reçoivent, et il ne me faudrait que 5 minutes pour valider définitivement cette peur. Mais pour ceux qui veulent dompter cette peur souvent irraisonnée vous devrez m’écouter pendant deux heures pour vous faire votre propre opinion ». Le matraquage des cerveaux par une « vérité » a un effet d’anesthésie sur le raisonnement humain qu’elle soit réellement vraie ou fausse.
On pourrait avoir la même discussion sur le réchauffement climatique où l’opinion se contente d’une information filtrée, orientée et propagée en permanence et en tous lieux. Elle devient rapidement incontestable puisque tout le monde pense la même chose. Très peu de gens ont les capacités intellectuelles et le temps pour aller aux sources de l’information sur ce sujet, comme sur d’autres, et de lire les contradicteurs que l’on musèle médiatiquement sous le couvercle du « consensus » décrété.
Dans ce domaine de la santé et de cette pandémie virale dont la dangerosité est moindre que les précédentes, comme la grippe espagnole ou celle de Hong-Kong, la manipulation de l’information répond à des objectifs politiques et économiques qui s’éloignent constamment du but sanitaire raisonnable. Pour ce faire la population est l’objet d’une manipulation dont l’objectif est de la rendre incapable de juger, de raisonner et de contester tant on lui fournit une pléthore d’informations où elle trouve tout et son contraire. Elle devient alors manipulable à souhait et finit par réclamer encore plus d’espoir dans le vaccin et plus de contraintes pour sauver sa peau. Comme le marin tombé à l’eau, elle ne pense plus qu’à une chose qu’on lui lance une bouée de sauvetage.
Alors je me permets de dire que la France joue dans l’Acte II de l’épidémie une mauvaise carte dans une surabondance de tests alors que le vrai pic de l’épidémie est passé, utilise un confinement généralisé sous un masque anxiogène, après le confinement généralisé à résidence sans masque et peu de tests dans l’Acte I, masque nuisible pour la santé de la plupart d’entre nous, et avec en plus des contraintes économiques délétères. Six pays d’Europe nous montrent notre erreur mais Macron fait semblant de ne pas les voir… Pourquoi ? Il sait que son pays sombre mais il est plus intéressé par ses interventions au Liban et en Biélorussie car il pense que son pays est muselé, masqué pour longtemps désormais. Ses Ministres peuvent être sous la vindicte populaire et sont justiciables, mais lui non !
Une France muselée, matraquée par une propagande orchestrée,
Est en train d’entrer dans une période sombre de son histoire
Et dans un recul économique et géopolitique qui la frappe
Au cœur même de la démocratie et de la liberté
Sans laquelle sa souveraineté déjà perdue
Ne peut que créer un autoritarisme
De monarchie républicaine.
Claude Trouvé
29/09/20
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