dimanche 6 septembre 2020

Trump : “tout ce que Macron touche devient de la merde”

 Ne faut-il pas se rendre compte que, dans son langage cru hors des circonvolutions diplomatiques, Trump a raison. Nous nous empêtrons au Liban dans une ingérence qui va finir par nous faire détester dès que notre argent ne coulera plus sur ce pays. Nous y jouons seuls les missi dominici en complète déconnection avec l’UE. Alors que les libanais attendent de pouvoir reconstruire leurs logements et de reprendre une vie normale, que fait notre Patrouille de France en démonstration dans le ciel de Beyrouth ? Macron veut-il faire du Liban une base française pour notre marine et défier la Turquie, une des meilleures armées du monde ? Aider le Liban pour relancer son économie et rendre à Beyrouth son rôle de 1er port de l’Est de la Méditerranée est une chose, mais s’impliquer dans la vie politique libanaise en rencontrant le représentant du Hezbollah au nez et à la barbe du Président libanais en est une autre. Pendant ce temps les américains et les turcs font des manœuvres maritimes sans nous en Méditerranée, et les turcs continuent leur prospection gazière en eaux territoriales grecques, chypriotes, sans que nous nous y opposions en quoi que ce soit d’autre que des discours inutiles. Sur ce pied-de-nez d’Erdogan aux règles internationales sur l’exploitation de ces zones maritimes, la France n’hurle que diplomatiquement, et se fait lâcher par l’Allemagne malgré le récent traité d’Aix-la-Chapelle. En Europe, Macron donne des leçons partout et les relations se tendent entre nous et l’Italie, ainsi qu’avec les pays de l’Est et du Nord. Le résultat des accords de relance européenne s’est traduit par une subvention de 40 milliards pour la France et un endettement de 80, plus une contribution de 22,2 milliards au budget européen. Ce résultat est à comparer à celui de la Pologne qui va toucher 10 milliards nets de subventions de l’UE sans autre contribution au budget de l’UE, et à l’Italie, contributrice au budget européen pour 17 milliards, mais ayant une subvention de 87 milliards. Belle opération pour la France !

L’action sur notre territoire est aussi catastrophique, la France va être l’une des nations dont l’économie est la plus touchée par non pas le virus mais par la gestion qui en a été faite. La propagande officielle relayée par la plupart des grands médias veut faire croire que la France est une victime du virus sur le plan sanitaire et économique. Jusqu’à ce jour, elle y arrive d’ailleurs fort bien. En continuant une information anxiogène, en associant tous les jours la dangerosité du COVID-19 au nombre de cas positifs dans cette deuxième phase de l’épidémie, comme elle l’avait fait avec les décès dans la première phase, elle pointe le virus comme l’ennemi de notre santé toujours présent. Or la nombre de cas est principalement lié au nombre de tests pratiqués même si la virulence du virus, et son facteur de contagion ont une influence.

Dans la première phase de l’épidémie on avait le 1er avril 15 796 cas confirmés et 509 décès, puis 753 décès 15 jours plus tard pour tenir compte d’une durée d’hospitalisation moyenne. Dans la deuxième phase à partir du 15 juillet, on avait 26 3776 cas confirmés et 27 décès le 19 août, mais seulement 20 décès le 3 septembre pour garder le même recul sur l’hospitalisation. Si on exprime le taux de létalité en prenant le rapport du nombre de cas et du nombre de décès 15 jours plus tard, on trouve 4,77% (753/15 796) dans la première phase et 0,53% (20/3776) dans la deuxième phase soit 9 fois moins ! Mais entre le 1er avril et le 16 avril on dénombrait 78 136 nouveaux cas et entre le 19 août et le 3 septembre presque autant avec 75 694. Donc pour un nombre de cas identique nous avons aujourd’hui un taux de létalité 9 fois inférieur. Il n’y a que trois explications possibles d’ailleurs non exclusives, soit le virus est moins virulent, soit la proportion de cas asymptomatiques a beaucoup augmenté dans les cas constatés, soit des progrès très sensibles ont été opéré dans les traitements hospitaliers. Pour ce qui concerne les traitements hospitaliers il suffit de comparer le taux de guérison du 16 avril à 22,48% et celui du 3 septembre à 25,61% pour conclure que la cause de cette baisse spectaculaire du taux de létalité n’est que peu liée à la variation de la qualité du traitement. D’ailleurs il baisse régulièrement depuis le 25 juin où il était à 37,80%, date à laquelle le nombre de cas confirmés à commencer à recroître avec le nombre de tests pratiqués. Ceci indique que le tri effectué aujourd’hui pour hospitaliser ne dirige que les malades que l’on ne peut traiter que là.


En conclusion nous sommes dans une phase de fin d’épidémie et rien n’indique une prochaine deuxième vague. Entre le 15 juillet et le 5 septembre, soit 52 jours, on a dénombré 145 238 cas confirmés et 66 morts soit un taux de létalité de 0,42% et un taux de mortalité de 0,00092%. Autrement dit les personnes contaminées ont 99,58% de chance de ne pas mourir et seulement 9 personnes sur 1 million vont décéder du COVID-19 tous les 52 jours. Dans le même temps dans ce million d’habitants il y aura 319 décès dus à des tumeurs cancéreuses et 7 d’accidents de la route. Un léger rebond, dû à une politique de tests sans véritable tri d’accès, n’a rien d’anormal mais il n’est pas annonciateur d’une nouvelle vague. Le virus a bien perdu de sa dangerosité dans toute l’Europe. L’hypothèse d’un passage en grippe saisonnière n’a pas de probabilité basée sur l’antériorité.

Ceci amène aux constats suivants sur cette deuxième phase de fin d’épidémie depuis le 15 juillet :

  • Il n’y a plus aucune raison justifiable  d’une information anxiogène         
  • Il n’y a plus aucune raison de prendre des mesures au-delà de celles connues pour les maladies infectieuses
  • Il n’y a plus aucune raison d’imposer le masque sauf pour des professions particulières principalement liées au domaine de la santé. La Suède, les Pays-Bas et le Danemark n’imposent pas le masque et n’ont pas de rebond depuis 5 à 8 semaines avec aussi une baisse spectaculaire des décès par jour comme je l’ai montré dans mon article précédent.
  • Les rassemblements de plus de 10 personnes n’ont plus de raison d’être interdits sauf    cas particuliers à définir.

La politique de gestion de cette épidémie, menée depuis le début de l’année dans la phase très active du virus et basée sur un confinement autoritaire généralisé à tout le pays, est catastrophique pour notre pays, et se poursuit malheureusement dans la phase terminale avec un nouveau confinement individualisé : le masque et la distanciation physique. Le port du masque a des effets importants sur la santé que commencent à dénoncer un certain nombre de généralistes mais il fait aussi barrage à la vie sociale normale. Sur le plan sanitaire :

  • Le retard de 10 jours pris sur l’Allemagne pour préparer au mieux les moyens médicaux avec des capacités d’accueil renforcées est la principale raison de notre nombre de décès/habitants 4,5 fois supérieur à celui de ce pays voisin
  • L’absence d’une politique de dépistage digne de ce nom en particulier sur les premiers foyers de contamination a été déterminante sur la contamination rapide par le virus
  • Le confinement à résidence généralisé tel que pratiqué dans la 1ère phase a été une erreur tragique car elle a favorisé la contamination dans les milieux familiaux en augmentant les chances de propagation entre contaminants et non contaminés en particulièrement dans les populations petitement logées. Ceci était connu de nombreux épidémiologistes dans le monde. Le confinement ne se justifie que dans le cas de contaminants constatés et isolés seuls. Le but d’un confinement ciblé est de limiter la vitesse de propagation en attendant que le virus devienne moins dangereux. Le but sanitaire a été raté et l’économie mise à l’arrêt.
  • Dans la 2ème phase la distanciation physique imposée autoritairement et non recommandée n’a plus d’intérêt puisqu’il est temps de laisser libre cours à une auto-immunisation avec un virus devenu moins dangereux agissant comme un vaccin sur nos anticorps comme le font la Suède, le Danemark, la Norvège, la Finlande et la Suède.
  • Dans la 2ème phase le port du masque devient non seulement inutile mais dangereux car ses effets néfastes sur la santé deviennent prépondérants sur le risque de contamination ne provoquant plus que 12 décès le 5 septembre à comparer aux 1438 du 15 avril et aux décès/jour toutes causes confondues en moyenne de 1600. Plus on porte le masque longtemps plus il est dangereux. L’imposer dans le secondaire aux enfants est un acte délictueux de la part du gouvernement. Si la proportion de jeunes atteints est plus importante c’est que celle des personnes âgées diminue puisque les plus fragiles d’entre eux ont disparu.
  • Dans la deuxième phase la montée en puissance des tests est trop tardive et surtout non ciblée. Elle a l’inconvénient d’être anxiogène et coûteuse. Il est illusoire de vouloir tester toute la population et de ne pas se limiter à canaliser les gens anxieux ou pensant être contaminés vers leurs médecins traitants où à défaut vers les tests publics ou privés qui peuvent faire un premier dépistage et orienter leurs patients vers des tests et des examens plus approfondis.

On peut résumer l’action gouvernementale par les mots « impréparation, décisions à contre-temps et à contre-sens » dans les actions qui pouvaient être menées depuis au moins le 15 janvier. Le seul succès est celui d’une propagande qui laisse accroire que le danger c’est le virus alors que le danger c’est Macron et ses sbires. Ainsi Macron a perdu sa « « guerre » sur le terrain mais pas politiquement et pour lui c’est l’essentiel. De plus il a muselé le pays rendant l’action contestataire plus difficile et va répandre des centaines de milliards, dont une bonne partie ira dans des poches déjà pleines d’argent, indifférent au fait qu’il laisse une énorme dette supplémentaire aux générations futures.

Car les souffrances d’un peuple, qui n’a pas finalement connu un désastre sanitaire puisque le nombre de décès toutes causes confondues n’a pas augmenté en juillet par rapport aux années précédentes, ne font que commencer avec la catastrophe économique que la gestion française de l’épidémie a engendrée. On ne peut pas ignorer la douleur de ceux qui ont perdu un être cher mais c’est une douleur collective qui va s’abattre sur notre pays avec le duo connu des grecs « chômage et pauvreté ». Le gouvernement va encore illusionner son peuple en faisant sonner des milliards en veux-tu en voilà mais on a vu ce que donnaient les 40 milliards sur les entreprises et le million d’emplois prévu. La croissance molle soutenue en majorité par la baisse des importations et la consommation intérieure se délitait déjà au 4ème trimestre 2019 mais en 7 ans, entre fin 2012 et fin 2019, le nombre total de demandeurs d’emploi a augmenté de 879 100 demandeurs soit +16,6% pour atteindre un total 6 186 700. Ce chiffre qui est un comptage est beaucoup plus sérieux que le taux de chômage publié qui est une estimation par sondage et ne représente en gros que la catégorie A du plein emploi.

Alors où en est-on à la fin du 1er semestre ? Sur les demandeurs d’emploi toutes catégories on a déjà 151 500 demandeurs en plus soit +2,4 % par rapport au 4ème trimestre 2019, et 214 000 soit +3,5% par rapport à la fin du 1er semestre 2019. Il ne faut plus croire les chiffres du chômage et des demandeurs d’emploi de la catégorie A parce que le transfert vers les autres catégories de chômage partiel est de plus en plus important. Ils ne sont plus représentatifs de la situation réelle du chômage en France. Le chômage s’est bien accéléré durant le 2ème semestre 2020 de l’ordre de +2,4%. Mais surtout ce n’est pas fini parce qu’un nombre important d’entreprises ont eu des subventions, ou des reports de charges pour les maintenir à flot. Dès l’automne, vu les entraves mises encore sur l’économie avec la distanciation physique et le confinement individualisé des masques, les faillites vont se multiplier et le chômage avec.


Car l’impact sur l’économie est énorme et dans ce domaine la France a encore moins brillé que pour le bilan sanitaire et tout cela à cause du confinement. C’est en effet durant le 2ème trimestre que le PIB français s’est le plus abaissé avec -13,8%. Son résultat global sur le 1er semestre est très mauvais et nous place en 23ème position sur les 25 pays, plus l’UE et la Zone euro, représentés sur le graphe avec une croissance négative de -18,9%. Seuls l’Espagne et le Royaume-Uni font moins bien que nous. Même la Belgique, au plus mauvais bilan sanitaire d’Europe, fait mieux. L’ensemble des pays de la Zone euro sont à -15,2%, et ceux de l’UE à -14,5%. L’Allemagne avec l’un des meilleurs bilans sanitaires d’Europe est à la 12ème place avec une croissance négative de -11,5%. Dans les pays les plus performants on trouve tous les pays du Nord (Lituanie, Finlande, Norvège, Estonie, Suède, Danemark, Lettonie). La Suède dont le bilan sanitaire n’est guère meilleur que celui de l’Italie a néanmoins une décroissance plus de la moitié moindre que celle-ci et que celle de la France. La raison vient bien de son non-confinement et de son non-port de masques.

D’ailleurs à ce sujet que j’approfondirai dans un prochain article on ne peut que constater que dans les pays les moins touchés économiquement, on y trouve ceux qui n’ont pas imposé le port du masque ou de façon très ciblée ou seulement recommandé. Mais ce sont aussi les pays ayant le meilleur bilan sanitaire à part la Suède. On y trouve tous les pays du Nord plus les Pays-Bas mais qui n’ont pas fermé leurs frontières lors du confinement. Ce constat visuel sur 25 pays conforte celui sur 11 pays dont 3 sans masque où le taux de létalité de ces trois derniers était inférieur de -28% aux 8 autres.

Quand des pays qui ont toujours un faible taux de létalité comme nous ne recommandent pas le masque à l’extérieur ou le recommande en cas d’impossibilité de respecter une distanciation physique et que les élèves et les professeurs à Wuhan entrent normalement en classe, sans masque et sans distanciation avec un simple contrôle de température, on reste atterré sur la façon dont le peuple français est de nouveau confiné d’une façon individuelle sous une directive autoritaire pénalisante financièrement et allant jusqu’à l’incarcération des contrevenants.

Mais la gestion de l’épidémie en Europe et en particulier en France mérite de la replacer dans le contexte plus large de l’OCDE.


On mesure encore mieux l’ampleur du désastre économique pour la Zone euro mais surtout pour la France même si c’est pire pour l’Espagne et le Royaume-Uni. Avec -20,2% (PIB exprimés en dollars et non en euros), la France se situe à la 35ème plus mauvaise place parmi les 37 pays représentés ici ! On retrouve la Corée du Sud à la première place comme pour la gestion sanitaire mais aussi les pays du Nord de l’Europe. Même la Suède s’en tire bien puisqu’avec une politique sanitaire différente au résultat identique en taux de mortalité à celui de l’Italie elle est à la 7ème place de ce classement et l’Italie à la 31ème. Il apparait que les résultats des pays européens vont du meilleur au pire, c’est donc bien la gestion de l’épidémie par leurs représentants qui est en cause ! On notera les bons résultats des pays de la zone Pacifique et le résultat acceptable des Etats-Unis à la 16ème place. On notera aussi l’affaiblissement de l’économie de l’UE et surtout de la zone euro par rapport au reste des pays de l’OCDE.

La gestion sanitaire, économique, sociétale, éducative et psychologique par Macron nous place dans les 3 pays européens ayant le plus mal géré globalement l’épidémie. Si l’Espagne nous devance encore dans la mauvaise gestion, le Royaume-Uni est entré et sorti plus tard de la 1ère phase avec un mauvais bilan sanitaire mais entre mieux dans le 3ème trimestre avec un peuple moins traumatisé et une économie désormais mieux armée que nous comme on le verra début octobre. L’Italie a un bilan sanitaire plus mauvais que nous, comme la Belgique, mais son économie résiste mieux, et au passage va recevoir 87 milliards de subventions, pour 40 pour nous. Le reste est de l’endettement à taux préférentiel, mais nous versons 22 milliards au budget européen, et l’Italie seulement 11. La France est le dindon de la farce du plan de sauvetage européen. On peut dire que la France est l’un des trois pays du monde ayant le plus mal géré l’épidémie et que la prolongation de sa gestion de la deuxième phase va encore aggraver plus que les autres pays le bilan économique, sociétal éducatif et psychologique de la France.

L’atteinte aux libertés y est plus grave que dans la plupart des pays européens et l’effet sanitaire du port prolongé et obligatoire du masque va se traduire par une psychose aggravée, des contagions microbiennes, et une mauvaise oxygénation du sang. Le rebond possible n’est pas une deuxième vague que rien n’annonce, le passage en grippe saisonnière n’a rien de sûr et rien ne permet d’en prévoir la gravité. Ce hochet agité pour capter notre attention et le bâton de guimauve prévu dans l’arrivée du vaccin n’impose nullement que les français soient confinés dans un berceau d’illusions. La bonne fée penchée sur la France a les poches remplies d’or. Le pouvoir ne craint qu’une chose, que les français se réveillent et hurlent comme des bébés frappés jusqu’au sang. Les français de la masse silencieuse sont mis sous sédatifs et réclament plus d’autorité, plus de masques partout, plus de tests pour sauver leur peau, et un vaccin que l’on aura que si l’on est sage… mais de façon obligatoire comme on le prépare à Bruxelles. La méthode appliquée par Macron, et bien connue dans les techniques de manipulation des masses, c’est le conditionnement. Sur ce point précis c’est encore une réussite… le combien de temps ne tient qu’à nous. Car en fait c’est un fiasco aux conséquences catastrophiques.

Museler un peuple n’est déjà pas chose facile

Mais y réussir avec en plus son approbation

Demande une stratégie bien programmée.

Il s’agit d’une réelle réussite du pouvoir.

Conduire les moutons à l’abattoir

Ou les parquer pour les tondre

Ce n’est plus une réussite

C’est une exploitation

Pour des buts

Inavoués.

Claude Trouvé