mercredi 23 septembre 2020

 La France a le meilleur Système de Santé du monde. Vraiment ?

Les français se gargarisent toujours de leur système de santé lorsque l’on compare notre pays à d’autres pays du monde en oubliant qu’il est un des plus chers du monde. En réalité si le gouvernement britannique avoue lui-même que le sien n’est pas bon et y investit 25 milliards de Livres sterling, la comparaison de la France avec l’Allemagne ou la Suisse ne tourne pas forcément à notre avantage. Il faut d’ailleurs séparer la qualité du Système de Santé et le coût pour le patient qui sont deux approches différentes.

Cet article se limite à examiner la performance de notre système de santé sur une épidémie qui met les pays devant une crise sanitaire nouvelle en comparaison avec ceux des autres pays du monde et plus précisément ensuite par rapport aux pays européens ou rattachés à la France méridionale.


Ce graphique montre le taux de létalité (décès/cas) pour les 30 pays du monde ayant le taux le plus élevé compris entre 3% et 28,35%. Pour fixer les idées il faut rappeler que 25% des décès en France sont dus aux affections cancéreuses et 25% aux maladies cardiaques. On voit que les pays en guerre sont parmi les plus atteints comme le Yémen, le Sahara oriental et le Tchad. En dehors de ces cas fort compréhensibles de pays en guerre, les 2ème et 3ème place de ce classement sont tenues par deux grands pays, l’Italie et le Royaume-Uni. Ils sont suivis par la Belgique qui reste le pays européen ayant eu le plus de décès/habitants. La France est en 12ème position mondiale des taux de létalité les plus élevés derrière la Suède et les Pays-Bas. Si ces deux derniers pays ont un taux de létalité sur l’ensemble de la période épidémique un peu plus élevé, celui-ci décroît plus rapidement par des apports journaliers de létalité plus faibles que les nôtres depuis début août. Ce sont six pays européens qui sont dans les 12 premières places. On notera que les pays asiatiques (Iran, Chine) et Africains (Soudan, Libéria, Niger, Egypte, Syrie, Mali, Tanzanie) sont peu présents dans cette liste qui comporte 10 pays européens soit 1/3 des pays représentés ici. Pour les Amériques le Mexique arrive en tête, suivi du Canada, Saint-Martin, Bolivie, Pérou) mais les Etats-Unis ne font pas partie de cette liste.

D’une façon générale on constate, que la France ne brille pas par la qualité de sa réaction sanitaire à l’épidémie, que les pays asiatiques et africains montrent dans l’ensemble une qualité supérieure à l’encontre de ce qui se disait en début d’épidémie. On est loin des centaines de millions de morts annoncés. La situation est plus contrastée dans les Amériques et on doit noter que, malgré son score meilleur que les 28 pays qui le précèdent, le Pérou est le pays du monde ayant le plus grand nombre de décès/habitants parmi les 199 pays pour lesquels les informations de santé sont diffusées. Il faut signaler que le pays du monde n’ayant aucun décès est le Laos dans ses 7,2 millions d’habitants. Est-ce un manque de moyens de diffusion des résultats sanitaires ou des décès non déclarés chez eux ? On doit néanmoins reconnaître qu’il ne semble pas y avoir eu une panique sanitaire dans ce pays aux infrastructures très en retard. Le grand pays de l’hémisphère sud qui détient le record de faible taux de mortalité avec 1 décès/million d’habitants est la Nouvelle-Zélande avec 25 décès, 1815 cas et un taux de létalité très honorable de 1,38%.

Si l’on focalise cet examen des performances sanitaires sur les pays européens et les pays en possession ou très liés à la France on obtient le graphique suivant. Il est intéressant de remarquer que la métropole française fait le plus mauvais résultat de tous les territoires d’Outre-Mer et des pays restant très liés à la France. On se souvient des émissions sur la Guadeloupe où les plus grandes catastrophes nous étaient annoncées et où le système sanitaire était dans les plus grandes difficultés. On a eu une information du même genre concernant Mayotte et on nous a alarmés sur la Réunion. On remarquera combien Monaco, pourtant pris entre l’Italie et la France, pays très touchés, est parmi les pays ayant le mieux résisté. Avec 1 décès pour 193 cas, Monaco réalise l’un des meilleurs scores mondiaux de taux de létalité avec 0,52% mais aussi le meilleur taux de mortalité européen. Il semble bien qu’à Monaco on a su et eu les moyens de bien soigner les contaminés.

On voit combien la communication des autorités est axée sur une désinformation permanente où tous les procédés de camouflage, de terrorisassions sont utilisés. On enfle certains constats, comme sur les terres françaises éloignées de la métropole, pour montrer que la peur est partout et le pouvoir à l’aide de tous. Un vol pour dire des banalités aux habitants de ces territoires et des aides très passagères et l’avion présidentiel est reparti. Ce n’est pas la santé qui préoccupe le pouvoir mais l’économie et la nécessité de maintenir l’ordre alors que le pays s’enfonce.

La technique utilisée est basée sur le tourneboulage des esprits de nos concitoyens par le jeu de décisions autoritaires multiples, inachevées dans leur formulation, et en mutation permanente comme le virus. Ce dernier mute pour désorganiser nos défenses immunitaires et c’est bien le but à atteindre par le pouvoir. La santé n’est plus le but, c’est l’autorité de l’Etat qui est à préserver, et cette autorité s’exerce au profit de la Grande Finance. Dans ce cas de santé il s’agit de Big Pharma et de ses valets l’OMS, aux mains de Bill Gates, et de l’UE aux mains du complexe militaro-industriel et financier des Etats-Unis comme le déplorait déjà le Général Eisenhower à la fin de son mandat.


La campagne de masquage et de tests à grande échelle de la population fait partie d’un scénario de mise au pas et d’incapacité intellectuelle de la population et de la plupart des élus, tout-au-moins ceux qui n’ont pas été adoubés par l’élite mondiale. Les questions posées lors de l’enquête sénatoriale sur le COVID-19 au Pr Raoult montrent le désarroi de ces élus et leur incapacité à se faire une idée personnelle sur la question tant ils accumulent des informations contradictoires tant sur les actions successives que sur le point actuel sur l’épidémie ou son avenir proche. Je prendrai donc l’exemple des masques dont j’ai montré que rien ne permettait d’en prouver l’efficacité sanitaire si l’on compare les pays européens avec port du masque de façon plus ou moins obligatoire et les autres sans port de masques. Les graphiques remis à jour de comparaison entre 4 pays sans port à gauche et quatre pays témoins à droite avec masque montre clairement que l’absence de masques n’aggrave pas la situation sanitaire et surtout n’est pas un facteur déclenchant d’une seconde vague de l’épidémie. Mais d’une façon générale le seul pays où l’on note un véritable rebond significatif qui peut être annonciateur d’une deuxième vague est l’Espagne et dans une bien moindre mesure la France.

Alors la question posée est pourquoi observe-t-on un rebond en Espagne et pas en Italie depuis le 15 juillet alors que ces deux pays ont un fort taux de mortalité depuis le début de l’épidémie, avec 656 décès/million d’habitants pour l’Espagne et 591 pour l’Italie. Ce sont deux pays méditerranéens et touristiques où le brassage de population a continué malgré une politique de port de masques instituée depuis au moins deux mois. On est sur une moyenne de 0,70 décès/jour/million d’habitants avec un rebond depuis le 3 août en Espagne depuis le 15 juillet et seulement de 0,17 sans rebond en Italie. Rien apparemment ne semble expliquer cette différence de propagation de l’épidémie et il peut être choquant pour notre bon sens d’admettre que le nombre de décès soit lié au nombre de tests sauf en cas d’augmentation spectaculaire du taux de létalité. Or j’ai montré que l’augmentation récente du taux de létalité n’explique que 1,2% de l’augmentation des décès par rapport aux tests.


Il faut pourtant tenir compte du constat de l’article précédent : plus de tests, plus de cas et plus de décès tels qu’il en ressort des chiffres publiés. Ce constat fait en France trouve une démonstration de validité en comparant ces deux pays. En effet la réponse se trouve dans les graphiques représentant l’évolution des cas et des décès depuis le début de l’épidémie pour l’Espagne en haut et l’Italie en dessous.

Le premier constat est le nombre de décès par jour qui reste faible depuis le 15 juillet par rapport au maximum de décès du 1er avril pour l’Espagne et du 27 mars pour l’Italie. S’il y a une probabilité de deuxième vague pour l’Espagne elle s’annonce beaucoup plus faible en gravité et en vitesse de propagation. La pointe de décès du 19 juin en Espagne n’est qu’un ajustement administratif du comptage, probablement en provenance des EHPAD. Le deuxième constat est que l’Espagne mène une politique intensive de tests depuis début juillet. Elle va d’ailleurs crescendo comme en France avec une intensité trois fois supérieure à celle du début de crise. Un mois plus tard un rebond significatif de décès se manifeste dans ce pays. Si l’on s’intéresse à l’Italie on note aussi une intensification du nombre de tests journaliers mais d’une intensité plus de 3 fois plus faible et seulement depuis début août. Une légère augmentation du nombre de décès est en cours mais avec un taux de mortalité très faible et ce léger rebond correspond essentiellement à l’augmentation des tests car le taux de positivité (cas/tests) n’intervient que très peu. L’Italie a moins de décès/habitants que l’Espagne dans la deuxième phase de la maladie… parce qu’elle teste moins.

On peut faire le même constat avec la France qui teste bien plus que l’Italie et moins que l’Espagne en proportion des populations. Si l’on tient compte du fait qu’il y a un lien à près de 99% entre les tests et les cas (tests positifs) et qu’il n’y a pas de différences sensibles d’immunisation de leur population puisqu’ils ont pratiqué des stratégies identiques de lutte, on peut regarder le nombre de cas au lieu du nombre de tests. Avec 31428 cas le 21/09 en Espagne, 13867 cas en France à même date, et 1907 le 19/09 en Italie, jours du maximum de cas, on en déduit par rapport à la population de chacun de ces 3 pays, que la France teste 6,6 fois plus que l’Italie et 3,2 fois moins que l’Espagne. Entre l’Italie et l’Espagne cela donne 21,3 fois plus de tests en Espagne qu’en Italie rapporté à la population.


La France peut se vanter n’être le pays qui teste le plus mais ce n’est évidemment pas vrai ni en valeur absolue ni en valeur relative à la population même si confondre tests et cas est une petite approximation. Mais le regard porté sur les tests en France montre qu’en période au moins d’accalmie de l’épidémie nous subissons une politique de tests aussi intensive que dans la phase très active du virus début avril. Cela montre qu’elle est disproportionnée par rapport au nombre de décès qui sont dans un rapport de 1 à 10 entre le 16 septembre et le 15 avril.


Mais ceci amène à une explication plus logique du lien entre le nombre de décès et le nombre de tests. La population testée le 15 avril et la mi-septembre n’est plus la même, ni même celle des cas. On a testé jusqu’alors dans cette deuxième période du tout venant depuis le passager d’aéroport jusqu’au soignant en passant par le patient se pensant atteint et les personnes à risques. Par exemple en testant dans les « EHPAD » on a affaire à une population âgée souffrant souvent d’une autre pathologie grave. Ces personnes sont comme le fruit mûr au bout d’une branche, un simple coup de vent les fait tomber. Ces personnes à risque testées positives sont hospitalisées ou non mais peuvent décéder beaucoup plus rapidement non pas directement du COVID-19 mais de leur pathologie ancienne. Leurs décès viennent alimenter le compteur des COVID-19 mais elles ne sont pas mortes du COVID-19 mais avec le COVID-19 ! Plus on teste désormais plus on introduit dans le comptage des décès qui ne sont plus liés au virus mais à une autre pathologie. Le virus sert de déclencheur au pire et abrège un peu la vie du patient même par la détresse psychologique qu’entraîne l’hospitalisation ou même l’annonce de la positivité du test.

J’ai présenté ici le cas de notre pays et de trois pays européens voisins ayant mené une politique apparemment identique mais qui s’est différenciée en Italie depuis la mi-juillet. Les conclusions que j’en ai tiré peuvent se voir sur des pays ayant pratiqué des politiques différentes de lutte comme l’Espagne par rapport à la Suède, aux Pays-Bas ou au Danemark. Dans ce dernier pays on vit sans masque comme dans 5 autres pays européens et le 21 septembre on dénombrait 2,8 fois moins de cas/habitants qu’en France donc probablement 2,8 fois moins de tests/habitants. Le taux de mortalité constaté dans cette même journée était de 0,34 décès/million d’habitants avec 2 décès au Danemark, alors qu’il était de 0,74 avec 53 décès en France. Si l’on regarde la Suède qui a misé dès le départ de l’épidémie sur l’immunisation collective, donc n’a pas confiné ni porté de masques, on constate qu’on teste 4 fois moins qu’en France et que le 21 septembre le taux de mortalité était de 0 depuis 3 jours comme on peut le constater sur le premier graphique de cet article. On ferait les mêmes constats sur la Finlande et la Norvège.

Contrairement à ce que l’on pourrait penser le nombre de décès croît avec le nombre de tests, c’est un fait constaté avec un décalage d’environ 5 jours entre les constats de positivité et les décès tout-au-moins en France comme je l’ai montré dans le premier article. Ces 5 jours correspondent sans doute au délai moyen entre les courts et longs séjours en hôpital pour la nouvelle population testée. Mais ceci amène à des réflexions de fond. La première est l’utilité de faire des tests. S’il s’agit de savoir si l’on doit hospitaliser ou non cela a un sens. Si cela s’adresse au fameux principe de précaution dont j’ai souvent dit le mal qu’il cause par rapport au principe de prévention, la réponse doit prendre en compte l’ensemble des conséquences engendrées sur les dégâts psychologiques, sanitaires, économiques, culturels, de coût etc... La même question se pose pour le confinement par le port du masque où seuls les professions à risques en particulier de santé sont à préserver au maximum parce qu’ils participent activement à la lutte et sont plus exposés.

Le regard porté sur les pays où l’on ne porte pas le masque et où on reste sur l’utilisation première des tests, à savoir l’antichambre des candidats à une hospitalisation possible, montre que la voie choisie par la France et l’Espagne est la plus mauvaise avec un confinement par masque de plus en plus contraignant et des campagnes de tests de plus en plus élargies. On aboutit d’ailleurs à une population angoissée, déboussolée, et divisée dans sa conception de la liberté et dans la réaction collective au danger. La confusion dans les élus du peuple montre qu’elle est le reflet de la confusion générale alors que le nombre de morts de cette deuxième phase ne justifie plus autre chose que de la vigilance pour parer aux débuts de contagion comme les pompiers sur les premiers départs de feux dans nos campagnes.

Mais allons plus loin dans la réflexion. Je lisais un bandeau de propagande gouvernementale sur l’écran de mon téléviseur disant ceci : « Le masque et les gestes barrières restent le meilleur moyen de lutte contre le virus ». La réponse peut être oui si l’on considère que nous ne voulons en aucun cas être atteint par le virus. Mais alors si ce virus n’est pas considéré comme si virulent, puisque la grippe déjà freinée à 60% par le vaccin fait néanmoins un nombre de morts variant entre 8000 et 25000 morts suivant l’année, devrons-nous nous protéger de tous les virus qui ne vont pas manquer de naître et se révéler mortels ? Si cette idée devient sans nuance et un principe de vie de non-acceptation du risque, il est probable que nous nous engageons dans une voie d’immunisation artificielle sur une population de plus en plus incapable de se défendre seule. Cette idée qui aboutit à la vaccination pour tout est celle pour laquelle œuvre Big Pharma évidemment. Mais c’est aussi la voie de l’aliénation à la santé rendant l’homme de plus en plus dépendant par son incapacité à se défendre seul donc une fragilisation de plus en plus importante. Alors un nouveau virus très dangereux arrivant avant que la science ait pu trouver un palliatif pourra détruire l’humanité entière. La Suède a choisi la voie du risque raisonnable assumé mais la poussée de Big Pharma est en train de retourner les peuples du monde vers ce qu’ils croient les protéger de la mort… Un vaccin ! Un vaccin ! C’est le SOS d’un monde qui n’assume plus la mort comme un évènement qui participe à la survie humaine, un monde qui va vivre dans la peur, plus dépendant et plus soumis aux faiseurs de remèdes miracle dont il ne connaîtra même plus la dangerosité mais seulement la propagande qu’on en fait avec la complicité de l’autorité qui les rend obligatoires. La France prend l’eau de partout pour un virus parmi des milliards d’autres qui habitent notre corps, mais qui fait remarquer que le nombre de décès toutes causes confondues ne montre pas d’évolution significative en 2020 et que notre espérance de vie a très peu varié depuis le fameux 17 mars de la déclaration de guerre au virus ?

Désormais on ne meurt plus du virus mais avec le virus !

Le virus court toujours comme ses congénères

Il faut s’habituer à vivre avec sans angoisse

Et à soigner les pathologies plus graves

Dans le principe de prévention

Et non celui de précaution

Qui mine nos libertés

De vivre bien !

Claude Trouvé

22/09/20


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