Mais
pour comprendre comment ont agi les actions politiques et sanitaires engagées,
il n’y a rien de tel que la comparaison avec d’autres pays en particulier
européens. Pour ajouter le résultat économique au résultat sanitaire, je vous
propose de l’étudier sur 6 pays regroupés en 3 binômes de 2 ayant des
frontières communes à savoir : France et Allemagne, Belgique et Pays-Bas,
Espagne et Portugal. Ils balaient la presque totalité de la variété des
politiques de lutte contre l’épidémie.
France
et Allemagne
Ces deux pays ont une
frontière commune de 451km et un important flux d’échanges de biens à hauteur
de 68,6 milliards d’euros d’exportation et de 85,8 milliards d’importation.
C’est notre premier partenaire commercial mais avec un solde déficitaire de 17
milliards. Même si ce lien s’est particulièrement distendu on parle, surtout en
France, du couple franco-allemand. Il y a également un transfert de main-d’œuvre
française vers l’Allemagne. Les échanges multiples sont un facteur de
propagation d’une épidémie, mais aussi un facilitateur de déséquilibre
économique.
Sur
le plan santé on doit constater que l’Allemagne a diminué par 3 le nombre de
décès/million et la France l’a augmenté de 38% par rapport à une grippe
saisonnière. Ceci montre deux choses, d’une part que la France a mal géré
l’aspect sanitaire, d’autre part que les actions politiques et sanitaires de
l’Allemagne lui ont permis d’avoir 3,2 fois moins de décès/million d’habitants
que la France. Les raisons de cette différence entre les deux pays sont multiples
mais on peut noter que la rapidité d’action a joué un rôle primordial.
L’Allemagne a décidé d’un confinement global à résidence comme nous, mais avec
11 jours d’avance sur l’atteinte du 1 décès/million d’habitants. En effet l’Allemagne
a déclaré le confinement 3 jours avant d’atteindre le 1 décès/million, lequel
s’est produit 8 jours plus tard que nous. Elle a dès la mi-février remis à
niveau ses moyens de protection, de détection, d’hospitalisation, de
réanimation.
Néanmoins le
confinement à résidence et l’arrêt de l’appareil productif ont été moins
stricts que chez nous avec une grande variabilité selon les lands. Ceci joue d’une
manière significative sur la différence de perte de croissance dans ces deux
pays. Non seulement l’Allemagne a apparemment réussi son pari santé mais elle a
minimisé la perte économique. La France a perdu sur les deux tableaux. Il
faudra confirmer ceci sur le trimestre suivant mais on voit que la rapidité
d’intervention avec les moyens nécessaires suivie d’une politique de
confinement peut donner des résultats pour un sacrifice économique néanmoins
non négligeable. Il reste à confirmer que le prolongement du confinement une
fois jugulé les premiers foyers de contagion est nécessaire car c’est lui le
responsable de l’impact économique.
Il s’agit cette fois
de deux petits pays réunis par une frontière et une longue histoire commune.
Leur géographie et un certain partage de langue flamande rend les échanges
particulièrement faciles donc intenses. Leurs poids démographiques sont assez
comparables avec toutefois une population 70% plus élevée, et une densité de
population supérieure chez les Pays-Bas. Ces deux pays ont dépassé le taux
moyen de décès grippaux non vaccinés, mais de peu pour les Pays-Bas. D’ailleurs
la Belgique reste le pays du monde ayant le plus grand nombre de décès/million.
Si on peut considérer que les Pays-Bas ont réussi à obtenir un taux comparable
à celui de la grippe saisonnière, la Belgique a dépassé ce taux de plus de
160%. Mais leurs politiques de gestion de l’épidémie sont fondamentalement
différentes. La Belgique a pratiqué une politique de confinement calquée sur la
France et avec retard. Les Pays-Bas ont mené une politique basée sur une
discipline collective de distanciation physique sans stopper brutalement leur économie
et sans fermeture de ses frontières avec la Belgique et l’Allemagne. Le
résultat sanitaire est spectaculaire et montre que l’épidémie du coronavirus a
un taux de mortalité comparable à une grippe saisonnière malgré une promiscuité
importante avec sa voisine belge beaucoup plus impactée par le virus.
Ce bon résultat des
Pays-Bas se retrouve dans la perte de croissance malgré quelques décisions
contraignantes sur les lieux de rassemblement, dont les écoles, musées et
autres. Sa perte de croissance est plus de 2 fois inférieure à celle de la
Belgique et inférieure à celle de l’Allemagne. Malgré sa très mauvaise gestion
sanitaire, la Belgique affiche une perte de croissance nettement moins élevée
que celle de la France. Il faut sans doute y voir la raison dans une libre
circulation des biens et des personnes qui a été conservée dans le trio
Belgique, Pays-Bas et Allemagne. Malgré son confinement strict et sa mauvaise
gestion de l’épidémie, la Belgique a ainsi minimisé la perte économique, mais
néanmoins beaucoup moins bien que sa voisine les Pays-Bas. Ceux-ci ont
privilégié une attitude de liberté collective et individuelle dans une
situation épidémique considérée comme de type grippal ne nécessitant pas de
figer l’économie du pays.
Espagne-Portugal
Ce
dernier couple a une frontière commune de 1000 km et, si l’une est tournée vers
la Méditerranée et l’autre vers l’Atlantique, l’histoire et la proximité
économique en font des partenaires naturels et indissociables malgré une langue
différente. Ces deux pays ont très tôt fermé leur frontière commune à
l’instigation du Portugal. Celui-ci est un des pays ayant réagi le plus tôt et
aussitôt que des cas de contamination sont apparus en Italie puis en Espagne.
Les deux pays ont choisi finalement le confinement à résidence mais le Portugal
a montré une rapidité bien supérieure de mobilisation des habitants et des
ressources du pays. Alors que l’Espagne est le deuxième pays du monde dans le
nombre de décès/million d’habitants, le Portugal a près de 5 fois moins de
décès/million et va sans doute terminer cette épidémie avec moitié moins de
morts qu’une grippe saisonnière. C’est une performance remarquable car les
Pays-Bas qui ont fait peu d’actions ont montré que le taux de mortalité de
ce COVID-19 est bien de l’ordre de celui d’une grippe saisonnière malgré
les affirmations de l’Institut Pasteur qui la situe plutôt vers 0,052%, sans
doute influencé par les taux français et italiens 0,042% et 0,054% atteints le
22 mai. L’application du confinement à résidence avec une réaction tardive et
des moyens d’actions de protection, détection, de tri, et d’hospitalisation ont
placé l’Espagne dans une situation pire que la nôtre. Le Portugal s’est
mobilisé au plus tôt dans une lutte patriotique, économique et sociale contre le
virus et ses effets. Elle a pris contact avec la Chine et bénéficié ainsi d’une
aide en matériel avant les autres pays. Mais ce partenariat l’a aussi amenée à
bénéficier de conseils de lutte et d’ailleurs finalement l’officialisation de
l’utilisation de l’hydroxychloroquine. Le Portugal a décrété la mobilisation
générale et appelé à l’obéissance civique volontaire, même si elle a finalement
mis en place des sanctions. De plus le pays s’est mobilisé pour produire au
plus tôt chez lui les moyens de protection et de détection. Il a demandé aussi
très tôt aux hôpitaux de s’organiser pour recevoir au mieux les malades
contaminés. Ce pays a montré qu’un pays mobilisé très tôt contre une épidémie
pouvait la tuer dans l’œuf, comme l’ont fait Taïwan et la Corée du Sud.
Mais
contrairement à ces pays asiatiques, le Portugal a bloqué son épidémie par un
confinement à résidence, moins strict il est vrai que le nôtre mais avec plus
de discipline volontaire. Il n’a pas pu éviter la sanction économique 2,3 fois
plus importante que celle des Pays-Bas. On est dans le concept de base, la
santé a un coût, et sur ce concept le Portugal a un peu moins bien réussi que
l’Allemagne. Son taux de mortalité est un peu supérieur et sa perte de
croissance aussi. L’Espagne, qui a confiné comme la France, a moins bien réussi
qu’elle sur le plan sanitaire et n’a que très peu gagné sur la perte de
croissance. Ceci confirme les mauvais résultats obtenus avec une mobilisation
tardive où le confinement à résidence non seulement ne diminue pas le taux de
mortalité mais au contraire l’augmente et tue l’économie. Le couple
Espagne-Portugal en est une nouvelle démonstration. La vitesse et la vigueur de
réaction du Portugal a diminué le taux de mortalité en-dessous du seuil de la
grippe saisonnière mais au prix d’une sanction économique. L’Espagne a perdu
comme nous sur les deux tableaux.
L’examen
de ces trois couples de pays très frontaliers montrent clairement l’impact des
décisions sur d’une part les concepts de base d’abord, et d’autre part sur la
rapidité d’action et sur l’adéquation
préalable des moyens de protection, de détection et de traitement.
Sur le plan du concept, le choix du « laisser faire » adopté par les Pays-Bas, la Suède et la Bosnie-Herzégovine, n’a de sens que si les taux de propagation et de mortalité sont acceptables, donc ici de type épidémie grippale. Ce choix est risqué sans information sûre sur ces deux conditions et implique l’acceptation de la maladie avec l’idée qu’elle touchera surtout les plus faibles dans une sélection et une immunisation naturelles assumées. Ce concept qui ne posait pas de problèmes éthiques il y a encore un demi-siècle où l’on acceptait les morts de la rougeole, s’est affaibli dans la plupart des pays européens sous l’offensive des vaccins susceptibles de protéger de tout. Cette offensive continue au plus grand profit de Big Pharma d’autant mieux que la peur de la maladie est inculquée en l’agitant à tout propos et en particulier par une épidémie, classée préventivement mais à tort de pandémie. Le concept « La santé n’a pas de prix » est en apparence basé sur celui du « gagnant-gagnant ». Je vous sauve et moi je pique votre argent. Les vaccins ne sont évidemment pas anodins mais les effets secondaires indésirables et mortels sont soigneusement cachés avec force de statistiques truquées ou biaisées. La politique de confinement et de déconfinement adoptée par la France est l’exemple du conditionnement d’un peuple pour une nouvelle vaccination de masse. Son deuxième but est l’affaiblissement industriel et commercial du pays permettant son dépouillement par le rachat à vil prix de ses entreprises en faillite par de grands mercenaires de la finance.
Sur le plan du concept, le choix du « laisser faire » adopté par les Pays-Bas, la Suède et la Bosnie-Herzégovine, n’a de sens que si les taux de propagation et de mortalité sont acceptables, donc ici de type épidémie grippale. Ce choix est risqué sans information sûre sur ces deux conditions et implique l’acceptation de la maladie avec l’idée qu’elle touchera surtout les plus faibles dans une sélection et une immunisation naturelles assumées. Ce concept qui ne posait pas de problèmes éthiques il y a encore un demi-siècle où l’on acceptait les morts de la rougeole, s’est affaibli dans la plupart des pays européens sous l’offensive des vaccins susceptibles de protéger de tout. Cette offensive continue au plus grand profit de Big Pharma d’autant mieux que la peur de la maladie est inculquée en l’agitant à tout propos et en particulier par une épidémie, classée préventivement mais à tort de pandémie. Le concept « La santé n’a pas de prix » est en apparence basé sur celui du « gagnant-gagnant ». Je vous sauve et moi je pique votre argent. Les vaccins ne sont évidemment pas anodins mais les effets secondaires indésirables et mortels sont soigneusement cachés avec force de statistiques truquées ou biaisées. La politique de confinement et de déconfinement adoptée par la France est l’exemple du conditionnement d’un peuple pour une nouvelle vaccination de masse. Son deuxième but est l’affaiblissement industriel et commercial du pays permettant son dépouillement par le rachat à vil prix de ses entreprises en faillite par de grands mercenaires de la finance.
Au-delà
de ce choix conceptuel, le choix du « La santé n’a pas de prix » doit
effectivement permettre de sauver des vies. C’est ce que le Portugal et
l’Allemagne ont réussi avec d’autres pays européens comme l’Autriche, le
Danemark, la Hongrie, etc. Ils l’ont payé plus ou moins cher sur leur économie.
Cette perte est directement liée alors aux politiques de gestion de l’épidémie.
Les pays ayant préparé le plus tôt l’arrivée de l’épidémie en assurant l’approvisionnement
des moyens de protection des professions de santé, des moyens de détection,
puis la mise en œuvre des locaux de tri, et des moyens hospitaliers adéquats,
ont réalisé l’objectif de faire descendre le taux de mortalité en-dessous de
celui d’une grippe saisonnière. Autrement dit ils ont payer le prix pour un
résultat efficace sur le nombre de décès. C’est le cas entre autres de
l’Allemagne et du Portugal. Pour la Belgique, l’Espagne, le Royaume-Uni et
la France c’est la double erreur, la double peine. Le prix payé ne sert alors
qu’à augmenter le nombre de décès d’une grippe saisonnière.
Ils
ont commis deux erreurs rédhibitoires, d’une part un retard à l’allumage dans
la préparation des moyens, et dans la détection lors des premiers foyers avec
isolement ciblé des malades, et d’autre part la mise en place beaucoup trop
tardive d’un confinement global à résidence qui a créé une multitude de bains
de contamination. Ceci est de plus en plus évident dans la comparaison de pays
à pays. On peut dire que l’un des meilleurs exemples de gestion de l’épidémie
est représenté par l’Allemagne dont la France aurait bien dû s’inspirer et dont
on cache médiatiquement les bons résultats. Elle a très bien préparé la phase 0
d’arrivée de l’épidémie, et réussi la phase 1 de ciblage des premiers foyers de
contamination avec isolement ou traitement des malades avec les moyens
adéquats. Son résultat sanitaire est excellent mais elle en paye le prix.
Néanmoins tout laisse à penser que la phase 2 de confinement global à résidence,
même moins strict que la France, a détruit une partie des gains de vie obtenus
dans les phases précédentes. Les actions différenciées selon les Lands ont sans
doute atténué cet aspect négatif. Autrement dit l’Allemagne aurait pu faire
mieux en pratiquant ce que la France s’est résolue à faire dans la phase
déconfinement, c’est le traitement immédiat des nouveaux foyers d’infection.
Elle aurait en plus sauvé son économie !
En
conclusion le choix de base est un concept de survie humanitaire par une vaccination
naturelle comme pensé par les Pays-Bas et la Suède, soit par un isolement des
populations sur un plan collectif et individuel. Ce dernier concept est connexe
avec l’aboutissement à un traitement par vaccination médicale volontaire ou
obligatoire. Dans le premier concept on accepte un taux de décès raisonnable ou
habituellement consenti, dans l’autre on accepte non seulement le prix
économique, social et psychique à payer, mais on s’engage dans la voie de la
vaccination.
C’est
d’ailleurs la raison première du conflit qui oppose le Pr Raoult à la doxa
médicale mondiale. L’idée qu’un médicament peu cher et très répandu puisse
apporter un gain de vies humaines est par définition impensable et inacceptable
dans une société où l’on court vers l’innovation incessante et à n’importe quel
prix. Même si ce médicament est inefficace et un simple placébo, on ne prend
pas de risque au-delà du taux de mortalité d’une grippe saisonnière pour un tel
virus comme l’ont montré les Pays-Bas puisqu’il n’y a pas d’autre traitement. Par
ailleurs avec des moyens adéquats de protection, de détection, et de tri on
peut obtenir des résultats spectaculaires sans impact notable sur l’économie comme
en Corée du Sud. Ces résultats sont infiniment meilleurs que le vaccin
qui ne s’adapte le plus souvent pas à la mutation rapide des virus et dont la
couverture pour la grippe en nombre de décès évités est ridiculement faible
comme je l’ai montré. Il apporte en plus son propre taux de mortalité.
L’évolution
sociétale en cours nous conduit à la soumission
A
des forces financières axées avant tout vers le profit
Pour
lesquelles la liberté des peuples et leur santé
Ne
sont que des moyens ou des axes de gains
Dont
on se sert en développant la peur
Des
peuples devenus moutonniers
Facilement
utilisables, fichables,
Et volontairement
payeurs !
Claude
Trouvé
24/05/20
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