L’épidémie du COVID-19, classée trop précocement en
pandémie, ne restera pas dans l’histoire des grandes épidémies par son bilan mondial
de morts finalement encore en-dessous des 400 000 décès annuels soit moins de
0,0006% de la population mondiale alors que les maladies cardiaques emportent 7
millions de personnes. N’oublions pas que ce chiffre est voisin des accidents
de la route dans le monde et qu’on prétend que la pollution fait 48 000 morts
par an en France, même si je n’ai jamais cru à ce nombre issu d’un calcul
tendancieux et non d’un comptage. Non elle restera dans l’histoire comme une
panique mondiale conduisant à une paralysie de l’économie mondiale.
Le virus a régné par la peur sur le
monde des humains mais peu par sa nocivité. Venu apparemment de Chine, par
contagion animale, par défaut de manipulation, ou même par manipulation
génétique, dans un contexte de guerre entre Chine et Etats-Unis au moment où
vacille l’hégémonie américaine sur le monde, ce virus a pris une dimension
géopolitique. La première perdante sur le plan santé c’est l’Europe avec
un nombre de 227 décès/million d’habitants le 25 mai, et l’Amérique
du Nord avec 294, alors qu’il est de 45,1 pour le monde entier, de 6
pour l’Asie, et de 2,7 pour l’Afrique. N’oublions pas les déclarations gravement
alarmistes de millions de morts en Afrique (et seulement 3613 décès le
25 mai) ! L’Afrique et l’Asie représentent 77% de la population
mondiale, alors où est la pandémie ? Mais les disparités sont aussi
grandes à l’intérieur même de l’Europe puisque la Belgique compte 806
décès par million, la Hongrie 49 et la Pologne 27 ! Les Pays
les plus touchés en Europe, sont voisins de la France, et forment un groupe de
5, Belgique, Espagne, Italie, Royaume-Uni et France, groupe que va rejoindre la
Suède qui n’a pas pratiqué le confinement à résidence. Les Etats-Unis sont
aussi à rattacher à ce groupe des 5. Quant au Brésil dont on fait grand cas
simplement parce que c’est un pays de 210 millions d’habitants, soit 3
fois plus que la France, avec son taux de mortalité de 116 décès/million
pour 437 en France le 25 mai. Alors « Wait and see ».
Certains avancent que cette épidémie
a touché les pays riches, c’est oublier que le Japon n’a eu que 7
décès/million et la Chine 3. Il faut sans doute chercher ailleurs l’explication
dans une raison civilisationnelle où un certain nombre de pays, effectivement
autrefois dominants ont changé leur rapport à la santé. Leur santé doit être
protégée par tous les moyens et le sentiment que tout est fait pour qu’il en
soit ainsi fait tomber le réflexe de vigilance. L’acceptation des vaccins pour
tout, et le sentiment dans la santé comme ailleurs que la nature est une amie
que l’on doit protéger et non une relation ennemie-amie beaucoup plus complexe,
change notre civilisation et notre relation à la mort. C’est la différence aussi
bien avec les pays africains, habitués à lutter contre les épidémies, qu’au
Japon où rien que les séismes conduisent ce peuple à une vigilance permanente. Ce
pays à moyenne d’âge et densité de population très élevées aurait dû battre les
records de décès. Pourtant il fait partie des pays les moins impactés. Dans les
pays les plus touchés, la raison tient essentiellement à une négligence de
réaction, un assoupissement et une impréparation qui ont laissé au virus le
temps de s’installer avant que ces Etats réagissent.
La seule question qui reste est
celle-ci : tout ceci, contamination et traitement, était-il volontaire ou
non. C’est la vieille piste d’enquête des policiers… A qui profite le crime ?
Deux hypothèses non exclusives viennent à l’esprit. La toute puissance des
laboratoires pharmaceutiques dont la puissance financière toise les Etats avec
un mégalomane, Bill Gates et sa Fondation, qui est financièrement et
médiatiquement présent partout. L’enjeu vaccinal, dans lequel il s’est engagé, est
un enjeu financier énorme dans la mesure où il s’adresse au monde entier. Mais
l’hypothèse d’un enjeu financier d’une Europe à vendre est aussi
particulièrement tentant. L’Europe est une vieille puissance mondiale sur le
déclin mais qui possède encore de belles pépites industrielles, un patrimoine
intéressant, un climat favorable à une agriculture variée et de qualité. Elle a
suffisamment encore de richesses pour être une consommatrice de premier plan et
une mine de trésors à acheter et à faire produire pour son propre compte. Les
prédateurs financiers sont prêts au dépeçage.
La première hypothèse vient se placer
en première ligne depuis que la bataille intense, entre les tenants du
protocole Raoult et les opposants, a pris une tournure de guerre idéologique où
Big Data, aux mains de Big Pharma, veut jouer le juge de paix dans une guerre
sans merci. Ceci dure depuis début avril où le Pr Raoult a fait état de résultats
sur son hôpital validant l’aspect positif de son protocole. Les médecins
hospitaliers et libéraux, d’abord dubitatifs, puis prenant parti pour ou contre,
ont finalement, pour une bonne part, utilisé ce complexe médicamenteux officiellement
ou officieusement. Coïncidence ou pas, une dizaine de jours après, l’évolution de
nos décès/million, qui suivait celle de l’Italie avec un décalage de 10 jours
plus tard, s’est brusquement séparée de l’évolution italienne avec une
progression nettement plus faible. Le graphique en tête de l’article permet de
le visualiser. On voit que depuis le 17 avril (42 jours après le dépassement du
1 décès/million sur le graphique) la France fait nettement mieux que les autres
4 pays européens, et sur Marseille l’IHU de Raoult obtient les meilleurs
résultats français sur 4000 patients hospitalisés.
Dans la guerre entre ce Professeur et
le Conseil scientifique préposé par Big Pharma à la lutte en France, contre ce
qu’elle considère comme un charlatan, l’avantage a récemment changé de camp. La
position officielle était alors en danger car en train de se décrédibiliser. Ceci
d’autant plus que l’étude Discovery buvait la tasse faute de combattants. Il fallait
repartir sur des études par des équipes facilement influençables dirons-nous,
donc retour aux USA pour une étude sortie en urgence dans la prestigieuse revue
médicale The Lancet. Ces résultats devaient être sans appel, et ils le sont. Non
seulement le protocole Raoult est dit inefficace mais il est dangereux. Le
Pr Raoult est mis KO et on en profite pour justifier l’arrêt officiel de
Discovery puisque la preuve est faite, et surtout on annonce que les médecins
ne doivent plus prescrire le Plaquénil pour traiter le COVID-19. On n’a ainsi plus
à craindre une résurgence de contestataires brandissant des statistiques
favorables à l’hydrochloroquine. Le Pr Raoult est cerné et il devient inutile
de l’attaquer de front puisqu’en plus le virus disparaît de la France.
L’étude publiée par The Lancet présente
des biais statistiques évidents, comme je l’ai dit dans mon précédent article,
mais on peut même y détecter une manipulation malhonnête dans le choix des
dossiers. C’est une manipulation statistique qui ne peut pas avoir valeur
scientifique tant les biais sont importants. En particulier comme il s’agit d’une
étude sur des dossiers exhumés un peu partout dans le monde, il n’y a ni
cohérence dans le traitement global des patients, ni dans l’application stricte
du protocole du Pr Raoult, protocole très précis : un traitement par
l’association hydroxy-chloroquine (200 mg x 3 par jour pour dix jours) +
azithromycine (500 mg le 1er jour puis 250 mg par jour pour cinq jours de
plus). Et ce dans le cadre des précautions d’usage de cette association (avec
notamment un électrocardiogramme à J0 et J2), mais hors Autorisation de Mise
sur le Marché. Il n’y a donc aucune garantie de cohérence ni d’application
stricte. L’étude publiée par The Lancet ne permet pas d’en déduire des
informations valables. La France devient ainsi le seul pays du monde où le
médecin est interdit de prescrire un médicament. Evidemment certains peuvent
toujours nier l’efficacité de celui-ci, alors tournons-nous vers un essai en
grandeur réelle sur des pays entiers, Portugal, Maroc, Algérie, pays proches de
nous et utilisant le traitement à la chloroquine. Le nombre de décès/million d’habitants
est respectivement de 132, 14, et 5 pour 437 en France et 806
en Belgique. Vraiment ce médicament est terriblement dangereux… pour le vaccin
que Big Pharma s’active à produire pour en inonder le monde !
Mais laissons le domaine de la santé où la France décroche
une place d’honneur dans le palmarès de la mauvaise gestion de l’épidémie (5ème
place avec 3 fois plus de décès/million que le Portugal et 4,3 fois plus que l’Allemagne),
pour nous tourner vers les dégâts économiques du confinement à résidence sur l’économie
à fin mars. Les valeurs de perte de PIB sont publiées par l’OCDE sur la base de
l’évaluation en dollars, donc avec une différence sur ceux évalués en euros. L’avantage
est que l’on peut comparer tous les pays de l’OCDE. Trois pays affichent la
plus grande perte de croissance sur le 1er trimestre 2020, France, Espagne
et Italie, France en tête. Les deux autres pays du groupe de 5, Belgique et Royaume-Uni
sont un peu en retrait, sans doute par une paralysie de leur économie de quelques
jours plus tardive, ce qui joue fortement sur un confinement d’une quinzaine de
jours. Mais la France apparaît comme l’image mondiale de la double erreur de
gestion sanitaire et économique. On verra si ce résultat se confirme sur le
2ème trimestre mais il risque même de s’aggraver vu le lancement tardif
du déconfinement et son étalement dans le temps.
Parmi les grandes puissances économiques,
la Chine passe en tête de la perte de croissance car elle a été touchée la première
dans ce 1er trimestre mais elle a réussi son pari de santé. La Corée du Sud et
le Japon ont réussi les deux paris, des faibles taux de mortalité et de perte
de croissance. Mais quelques pays européens ont réussi ce double pari, dont le
pays tant décrié par ailleurs, la Hongrie, qui a un taux de décès/million de 49,
soit 6 fois moins qu’une forte grippe saisonnière, et une perte de
croissance de -0,30%, soit 16 fois moins que la France !
Signalons aussi la performance des Pays-Bas qui n’ont pas confiné à résidence
et ont un taux de décès de 132 soit 4 fois moins que la France.
Ce pays n’aura ni les dégâts collatéraux sociaux et psychiques dans le reste de
l’année, ni les dégâts qui continueront pendant la période de déconfinement au
moins jusqu’à la fin de l’année.
Quel que soit l’angle sous lequel on
regarde la gestion de cette épidémie, on ne voit qu’une monstrueuse somme de
préjudices sur notre peuple et sur son économie. Même cette querelle
idéologique et médicale avec l’un des plus éminents chercheurs mondiaux, français
de surcroît, laisse un goût amer d’énorme gâchis. Avec le déconfinement nous
sommes aussi entrés dans la période des cadeaux avec un pouvoir déguisé en Père
Noël, rien n’est trop beau. La France sait le faire en poussant devant elle une
dette qui va finir par bondir de 20% au moins, pourcentage que nous avions
accumulé en 10 ans après la crise de 2008. Le mauvais coup infligé à l’économie
française est donc 10 fois plus élevé que celui de cette crise qui avait d’ailleurs
été suivie d’une pandémie, la grippe H1N1 2009-2010, laquelle avait déclenché
une énorme campagne de vaccination de 8,5% de la population… et quelques
centaines de morts en France ! La grippe saisonnière tue chaque année
entre 250 000 et 500 000 personnes dans le monde (351 667 pour le COVID-19 le
25mars) et entre 10 000 et 15 000 personnes en France (28 530 pour le
COVID-19).
Ces deniers chiffres montrent bien
que la France a très mal géré cette épidémie qui ne va pas tuer plus de personnes
que la grippe saisonnière dans le monde, mais a beaucoup plus tué en France. Si
elle avait été gérée comme au Portugal nous aurions eu près de 8 000
vies sauvées de plus et déjà près de 2% de croissance en plus soit 24
milliards de plus de PIB sur le 1er trimestre ! Si la France avait
géré l’épidémie comme l’Allemagne nous aurions eu 22 000 vies sauvées de plus et
33 milliards de plus sur le PIB du 1er trimestre 2020 ! Voilà en chiffres plus
parlants ce que perd la France par rapport à sa voisine et concurrente
allemande. Ceci nous amène à mendier auprès d’elle une mutualisation de la
dette qui devient une épée de Damoclès sur la France, à la merci d’une hausse
des taux d’intérêt et d’une incapacité à honorer les remboursements annuels des
échéances du capital emprunté. C’est cette situation dans laquelle est la Grèce
actuellement mise sous tutelle, avec un remboursement de dette reculé loin dans
le temps mais des taux de prêt usuraires.
La France se voit refuser toute
mutualisation de la dette et doit se rabattre sur un plan de prêt de l’UE donc
remboursable mais est déjà refusé par plusieurs pays de l’UE dont on peut supposer
que s’il y a accord, la France devra payer des intérêts. Ce plan de sauvetage
de 500 milliards est bien proposé par l’Allemagne mais elle sait que de toute
façon la France sera perdante, et humiliée dans le monde. De pays contributeur
au budget européen, la France devient demandeuse et fait la manche comme le
font les pays africains qui se tournaient vers la France. La France se couche
devant l’Allemagne qui ne va pas manquer de lui faire savoir qui commande. Déjà
on va payer pour le nouveau char franco-allemand à 50-50 mais avec une
direction politique allemande. Le soutien hypocrite de l’Allemagne au plan de relance
va lui donner l’occasion de faire valoir ses droits à une présence au Conseil
de Sécurité de l’ONU. Une France qui perd du leadership par rapport à l’Allemagne
sur le plan économique peut se retrouver dans une situation de dépendance…
comme le fut un certain Maréchal il y a 80 ans.
La France s’en va ! La France s’en
va Madame !
Et nous nous allons vers une phase de
déclin !
La course à la pauvreté et au chômage
Est déclenchée depuis le 17 mars
Avec son lot de faillites
Et de suicides !
Sortons-les !
Claude Trouvé
28/05/20
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