Jean Jouzel ne rate pas une si belle occasion d’être le chantre du réchauffement climatique avec une canicule record selon lui, preuve incontournable du réchauffement climatique, en y ajoutant la plus grande fréquence des intempéries diverses, tornades, orages violents, grêle, etc. Beaucoup de gens de la terre qui ont subi des dégâts considérables font chorus, car ils attendent une aide de l’état devant un phénomène exceptionnel. Je ne parle pas des médias aux ordres qui répercutent la canicule catastrophique, inhabituelle en juin. Cela permet de combler la une des journaux qui parle mezzo voce des divisions au sein de l’UE, des menaces sur l’euro chez les italiens, et du crash financier et bancaire de plus en plus probable. Ce scientifique s’appuie sur des données locales en France et même restreintes au niveau de l’Europe et pour une période de 4 à 7 jours pour brandir la preuve du réchauffement climatique. Ce n’est non seulement pas sérieux, mais c’est de la pseudo-science de propagande pour des badauds. Un évènement constaté sur une période aussi courte et dans une partie de l’Europe ne peut servir à justifier une telle théorie. J’ai déjà dit que les prévisions globales terres-océans des températures ne validaient pas les prévisions du GIEC faites en 2010. En 2018 ce dernier a publié un rapport qui augmente sensiblement la quantité de carbone anthropique que l’on peut encore ajouter avant d’atteindre les +1,5°C par rapport à la température de 1880. Ce qui veut dire en conséquence que l’on a 14 ans de plus devant nous avant d’atteindre la limite dite acceptable. .
La vérité par les chiffres
Le graphique
ci-dessus, déjà publié a été remis à jour avec la température globale
terres-océans de mai 2018. Toutes les valeurs représentées sont le résultat
d’une moyenne sur le mois représenté et les 11 précédents dans le but d’opérer
un lissage des mesures. La simple analyse visuelle montre que les prévisions de
2010 et de 2015 ne sont pas validées, par les mesures ultérieures pour 2010, et
par le GIEC lui-même pour 2015 avec la nouvelle prévision 2018. En 2010 les +1,5°C
étaient prévus pour 2020 et les +2°C en 2025. C’est une prévision dont on s’est
servi pour justifier l’urgence climatique et répandre un vent de catastrophe
humanitaire et qui finalement s’avère grossièrement fausse. Le réajustement du
rapport 2015 qui a nourri la COP21 de François Hollande a ramené l’atteinte des
+1,5°C vers 2037 et les +2°C vers 2050. Ces deux prévisions étaient essentiellement
basées sur un modèle mathématique moyen choisi parmi une centaine de modèles
dont une trentaine de modèles retenus, modèles donnant des prévisions très
différentes dans un large spectre de valeurs. Pour le rapport 2018 le GIEC a donné
en fait la priorité aux mesures du réchauffement depuis 1978. La droite en vert
sur le graphique représente le constat visuel de cette évolution et elle a
manifestement guidé la nouvelle prévision représentée par la droite noire. La
date d’atteinte des +1,5°C est en fait repoussée à 2050.
Le doute sur les modèles prévisionnels
Le doute sur les modèles prévisionnels
Ceci
pose d’ailleurs un autre problème. La force des modèles mathématiques, dans la
mesure où on maîtrise toutes les effets sur la température globale, est de
permettre des calculs prévisionnels. A l’inverse s’il faut s’appuyer sur les
mesures satellitaires précédentes, on n’a aucune justification sur des
prévisions faites par un simple prolongement graphique comme je l’ai fait sur
la droite verte du graphique. Si le GIEC n’a plus totalement confiance dans
les modèles prévisionnels, il ne peut plus faire de prévisions au-delà de quelques
années et cela devient le cas aujourd’hui. En 8 ans de prévisions on a gagné
un délai de 40 ans sur l’urgence climatique et les modèles mathématiques, hors du
modèle russe non retenu, ont montré leur incapacité à prévoir l’avenir. Le GIEC
a dû constater que le réchauffement, hors l’influence exceptionnellement
puissante du courant marin El-ñino, est plus faible que prévu amenant à
abaisser le coefficient de sensibilité des températures aux taux de carbone
anthropique.
Une climatologie prévionnelle à risque
Une climatologie prévionnelle à risque
On en est là sur le plan de la climatologie prévisionnelle, c’est-à-dire
qu’on ne connaît pas grand-chose de l’avenir climatique. Evidemment ce constat de
notre ignorance sur l’urgence climatique n’est pas communiqué car cela entacherait
la valeur des calculs scientifiques mais surtout mettrait par terre toute la
doxa politique, reprise par tous les partis et soutenue par les lobbies. On
maintient donc à coup d’intox la doxa qui finalement convient à tout le monde,
écologistes en tête. Je crains que ceci se retourne contre ces derniers quand
le pot aux roses sera découvert mettant en cause par perte de confiance tout ce
que la vraie écologie peut apporter au monde. C’est dans les deux ans qui
viennent que l’on jugera de la qualité des dernières prévisions du GIEC. Mais
revenons aux dernières mesures de température globale. En mai 2019 la
température a été supérieure de +0,85°C par rapport à 1978 ou 1880. Je note que
les températures globales du mois de mai étaient de +0,80°C en 2014, +0,86°C en
2015, +0,89°C en 2016, +0,83°C en 2017, +0,80 °C en 2018. On note une certaine
stabilité sur 6 ans de mesures satellitaires publiées par la NOAA qui ne
présentent
Une canicule qui a des précédents plus chauds et plus longs
Une canicule qui a des précédents plus chauds et plus longs
Seulement
voilà, après les températures anormalement fraîches de début juin, les températures
de fin juin s’avèrent caniculaires… pendant 4 ou 7 jours et les trompettes du
réchauffement climatique fonctionnent à plein régime. La belle affaire ! Que
l’on donne des conseils pour résister à une vague de chaleur est nécessaire et
que l’on prenne des précautions préventives dans les maisons de retraite et les
urgences n’est que du bon sens mais faut-il pour autant affoler la population
et lui susurrer que ce n’est que le début du grill climatique et que demain ce
sera bien pire ? Ceci n’a qu’un but, poursuivre le plan de transition
énergétique qui va finir par coûter des centaines de milliards comme en Allemagne
dont la majeure partie ira dans les poches des grandes sociétés privées. Du 1er
au 15 août 2003 la France a vécu une canicule avec une température moyenne de +39°C
pendant 9 jours avec des pointes locales au-delà de 44°C. Cette canicule a été
considérée comme la plus importante depuis 1950. La culture de l’urgence climatique
n’était pas aussi entrée dans les têtes mais on a déjà beaucoup parlé du lien
avec le réchauffement global. Mais ce qui est intéressant c’est de noter qu’en
1950, cela a été pire et je m’en souviens très bien pour avoir subi des
températures de 42°C et constaté qu’à minuit on ne pouvait pas laisser la main
sur les rambardes du pont métallique franchissant la rivière. En revanche les
températures globales de l’été étaient plutôt inférieures à celles d’aujourd’hui
avec +0,0°C par rapport à 1880. Ceci montre que constater une canicule de
courte durée en France ou même sur une partie de l’Europe n’autorise en aucun
cas d’affirmer un lien avec le réchauffement climatique.
Pour l'urgence climatique il est urgent d'attendre
Pour l'urgence climatique il est urgent d'attendre
Ce
matraquage des esprits où tout est bon pour enfoncer le clou de l’urgence
climatique est vraiment insupportable car elle produit une ambiance
catastrophique dont se jouent les puissances de l’argent. Je sais que je
rabâche mais je n’y serais pas conduit si la propagande se faisait plus
discrète et cesse de nous assommer de certitudes alors que le GIEC lui-même
revient sur ses prévisions et que des scientifiques de plus en plus nombreux n’adhèrent
pas à ces prévisions. Abrutis de certitudes, les citoyens perdent tout sens
critique et deviennent des jouets manipulables à volonté. Les prévisions
climatiques demandent plusieurs années pour trouver un commencement de
validation. Nous ne sommes toujours pas dans ce cas après le dernier apport du
GIEC de 2018 qui minimise le réchauffement climatique prévisible. Plonger
le peuple dans la peur et lui soutirer de l’argent pour une transition
énergétique non indispensable qui va finir par doubler le prix du KWh et dépenser
des centaines de milliards comme en Allemagne est une arnaque dans un pays qui
devient incapable de se suffire à lui-même et est en train de vendre son
patrimoine. C’ est même un acte criminel. Le peuple va en souffrir, les
multinationales s’enrichir. Infrastructures vieillissantes, services de santé
insuffisamment gréés, prestations sociales, retraites, et indemnités chômage
rabotées, justice ralentie faute de moyens, seront le prix à payer de cette orientation
politique.
Utiliser
la science pour la propagande la mue en pseudo-science.
Curiosité
et doute sont les moteurs principaux de la science.
Les
certitudes sont les moteurs de notre abêtissement.
Les
intelligents et les sans scrupules s’en servent.
L’urgence
climatique reste une arnaque
Qui
pompe l’argent du peuple
Sans
certitude de résultat.
Claude
Trouvé
23/06/19
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