La COP25,
qui ne change rien aux dispositions des deux plus grands pollueurs en CO2
de la planète, génère une éructation médiatique délirante à la suite de la
réaffirmation par Donald Trump de se retirer de l’accord de Paris sur le
climat. Cette offense d’un grand pollueur en CO2 est présentée comme
un crime contre l’humanité dans nos médias aux ordres. La presse se déchaîne et
brandit une parution au titre ravageur : « 11 000 scientifiques
écrivent que nous sommes trop nombreux sur terre » à partir
d’un rapport sorti juste après la déclaration de Donald Trump. Ceci sous-entend
que Trump est un âne ou un criminel et inculque l’idée qu’il faut éliminer une
partie de la population pour moins polluer. Certains y pensent avec les vaccins
qui tuent en Afrique, la propagation de virus mortels comme l’Ebola, et les
guerres où la mort de centaines de milliers de personnes permet de faire
avancer vers cet objectif tout en permettant à quelques milliers d’autres de
faire des fortunes de plus en plus colossales. Mais en lisant cet article,
dûment catastrophique comme l’impose la pensée unique, on trouve le sous-titre
suivant : « Freiner d’urgence la croissance démographique »
ce qui n’est pas du tout la même chose, mais que retiendra le lecteur ? Faut-il
en conclure selon le titre qu’il faut diminuer la population mondiale comme le
suggère le titre de l’Express, ou suivre le sous-titre où il s’agit de croître
moins vite ? Le sous-titre peut évidemment ouvrir un débat sans oublier
que les pays européens sont globalement en décroissance démographique et que l’Allemagne
a fait appel massivement à l’émigration pour y pallier.
Il s’ensuit
une série de recommandations où on peut constater qu’elles sont surtout centrées,
non pas sur le freinage de la croissance de population mondiale mais sur la
lutte contre le CO2[CT1] [CT2] . Ce n’est ni plus ni moins que le
bréviaire de l’écologisme climatique à savoir :
• Utilisation plus efficace de l’énergie
et introduction d’une taxe sur le CO2 pour décourager l’utilisation de
combustibles fossiles.
• Stabiliser la population mondiale par
des mesures éthiques, notamment par une éducation de meilleure qualité et plus
longue pour les filles.
• L’interdiction de la destruction des
forêts absorbant le CO2.
• Un régime végétal adapté, grâce à une
réduction de la consommation de viande et du gaspillage alimentaire.
• Le découplage des objectifs
économiques de la croissance du PIB
Cette
information qui semble être issue de la Fondation Copernic, ancrée à gauche et
proche d’ATTAC, se veut lutter pour changer le monde et contre le libéralisme.
Il contient quelques scientifiques. L’article ne fournit pas la liste et la
qualité des signataires et les graphiques présentés ne sont signés par aucun
organisme reconnu. Les 11 000 scientifiques, dont je ne fais pas partie, répartis
dans 153 pays font poids par leur nombre mais pas par leur qualité puisqu’elle est
inconnue. Ce n’est pas le cas des 500 scientifiques connus des grandes
universités européennes qui ont écrit au Secrétaire Général de l’ONU pour
demander de cesser l’alarmisme sur le climat et de mettre cela à l’ordre du
jour de l’Assemblée pour qu’un grand débat soit organisé sur ce sujet. Mais la
publication faite par l’Express, sans publier le lien au rapport d’origine de
ces scientifiques fait partie de l’infox qui consiste à accumuler toutes les informations
pouvant susciter la peur de nos concitoyens en brossant une image
dévastatrice de l’état de la planète. Tout y passe : croissance de la fréquence et de la force des
ouragans, croissance du taux de carbone et de méthane, montée des eaux, réchauffement
des océans, fonte des glaces, acidification des océans, la déforestation de l’Amazonie,
etc. Ce qui m’ennuie c’est que la courbe des températures globales n’est pas proposée.
Tout ce qui est donné ce sont des effets supposés induits mais le premier
constat que l’on doit faire c’est le résultat de l’effet de serre sur la température
du globe. On doit donc se contenter de prévisions catastrophiques égrenées par ailleurs
comme celle des +7°C reconnue ultérieurement comme une erreur de calcul comme l’a
publié la revue Nature reconnue internationalement comme une référence scientifique.
On
peut également s’étonner de l’échelle de temps réduite à 10 ans ce qui n’a
aucun sens en matière de climatologie. Enfin la publication en anglais a été
donnée par la revue scientifique BioScience qui comme son nom le suggère a pour
axe de vente l’écologie et non la climatologie. D’ailleurs la seule sommité scientifique
qui supporte la validation de groupe de 11 000 scientifiques est de William
J. Ripple, qui enseigne l’écologie à l’Université de l’Oregon. On peut
contester les graphiques produits sur l’état catastrophique de la planète, mais
ce qui est surtout clair c’est que nous sommes dans un constat écologique
dont l’origine est affirmée climatique. Mais cette affirmation est faite
par des écologistes et non des climatologues. Ce qui est grave c’est de se
servir des effets pour justifier une cause au lieu de s’en tenir seulement aux
constats sur l’environnement et aux remèdes possibles. Cet amalgame devient une
pratique courante comme celle de ne plus parler des températures mais de la
montée du CO2 anthropique en ignorant les températures globales.
Cette désinformation induit de fait que la cause est entendue, l’augmentation
du CO2 entraîne inexorablement la montée des températures
globales. Donc il n’y a plus lieu de parler des températures sauf quand on a
des records à annoncer. il suffit de surveiller la montée incontestable des
émissions de CO2 dont l’évolution montre clairement que nous
courrons à la catastrophe.
Cette
entourloupe cache ainsi le désaccord entre les prévisions des modèles climatiques
avec la réalité des mesures constatées 10 ou 20 ans plus tard. En effet c’est
bien là que le bât blesse car si le réchauffement de la température globale a
été noté à hauteur de +0,6°C à +0,7°C entre 1978 et 1998, ceci a été suivi d’un
pallier de 15 ans jusqu’en 2013 dit « hiatus climatique » parce que
cette non-évolution était contraire à l’évolution croissante de la teneur en CO2.
Cela n’a pas été claironné sur les toits malgré tout et bien en a pris aux
alarmistes puisqu’entre 2013 et 2016, la température globale a augmenté portant
l’écart par rapport à 1978 ou 1880 à +1°C. L’effet du courant marin chaud du
Pacifique El ñino a
clairement été identifié comme le responsable de ce réchauffement puisque l’écart
de température était redescendu à + 0,9°C en 2018 malgré la reprise de l’influence
d’un nouveau El ñino moins puissant. De nouveau la température
globale mesurée s’éloigne des prévisions des modèles mathématiques. Le taux
de carbone dans l’atmosphère continue à croître pendant que les températures
ont tendance à se stabiliser.
Ce
constat pousse les médias et des politiques un peu partout dans le monde, USA exclus,
à faire marcher la grosse artillerie de la persuasion du catastrophisme de la
situation. Pour se faire on s’appuie sur les communiqués rédigés par les émissaires
des gouvernements après lecture du rapport du GIEC, dont le dernier ces
jours-ci. Mais les constats publiés s’éloignent de plus en plus du texte publié
par le groupe 1 du GIEC, celui des scientifiques chargés des prévisions
climatiques. J’en veux pour preuve le fait que le rapport 2018 SR15 n’a pas aggravé
les prévisions d’évolution de la température du globe en restant silencieux sur
ce point. Néanmoins on constate que le volume de CO2 maximum
acceptable pour ne pas dépasser les fameux 1,5°C en 2050 a beaucoup augmenté,
ce qui en clair est un aveu de l’évolution moins rapide que prévu de la
température globale. Les scientifiques du GIEC ont donc bien pris conscience
que les mesures et les prévisions ne collent pas entre elles et en tiennent
compte sans en publier clairement l’impact sur l’évolution de la température
globale future. On est entré dans le domaine de l’arnaque pure et simple qui
fait fi des constats scientifiques. La doxa climatique entre dans le cycle de l’exagération
du catastrophisme d’autant plus que le constat sur l’évolution des températures
globales incite à la modération. C’est ce qu’on dit 500 scientifiques des plus
grandes universités européennes dans une lettre ouverte au Secrétaire Général
de l’ONU en demandant de stopper l’alarmisme et d’ouvrir un vrai débat d’experts
climatologues, défendant des points de vue différents sur ce sujet.
Contrairement à l’article publié sous soi-disant 11 000 signatures scientifiques,
la liste des 500 scientifiques identifie les signataires et montre qu’il s’agit
de scientifiques de haut niveau travaillant sur ce sujet de la recherche
climatique.
La
doxa climatique a abandonné le suivi de l’évolution de la température globale,
mis à part des communications de record ponctuels sur des durées courtes pour
la climatologie, pour centrer la communication de l’augmentation du taux de CO2
et sur les évènements météorologiques extrêmes dans un astucieux mélange de l’écologie
et de la climatologie et justifier l’urgence écologique pour y associer une
urgence climatologique non démontrée. C’est ainsi qu’une égérie, sainte Greta,
vient apporter sa conviction mystique que la fin du monde n’est pas loin si
nous n’entrons pas immédiatement en repentance. La jeunesse doit se mobiliser
pour une croisade verte pour éliminer le carbone mais dans notre assiette et
les vieux responsables de la pollution doivent se taire et changer leurs
habitudes, en pédalant pour aller chercher des végétaux bio locaux et en
cessant d’inviter des amis pour parler devant le feu de cheminée à moins qu’il
s’agisse d’une sciure de bois compactée. Ils doivent cesser de consommer
convulsivement, mettre leur argent dans le bas de laine des banques qui leur
font payer le stockage par les intérêts négatifs et sont prêts à l’engloutir
pour ne pas faire faillite comme vient de le prédire Wolfgang Schauble, l’ancien
ministre des finances allemand.
Le
matraquage médiatique ne prend même plus de précautions puisqu’il annonce une
température record du mois d’octobre avant que les organismes, dont les données
sont collectées par les climatologues et reconnues comme des références comme
la NOAA, n’ont pas encore publiées le chiffre. Peu importe que la NOAA confirme
ou non, l’information de ce record restera dans les têtes de nos concitoyens.
Pour bien faire comprendre que la climatologie n’a rien à voir avec la
météorologie et les effets constatés sur notre environnement même séculaires je
vous propose de regarder le graphique de l’évolution des températures sur des
milliards d’année avec un changement d’échelle au fur et à mesure que l’on se
rapproche d’aujourd’hui, ce qui permet une lecture plus facile par contraction
du temps long.
Vous
pouvez constater que la planète a subi des écarts de température de 17°C entre
les extrêmes par rapport aux températures actuelles qui semblent devenues dérisoires
et ressembler en fait à un calme plat. Elle rend dérisoire l’impact de nos
émissions de CO2 et met même en doute son action sur le climat.
On
peut imaginer la violence des changements qui ont fait recouvrir la terre de glace
ou la désertifier. Il faut aussi ne pas oublier qu’il y a eu d’énormes
éruptions volcaniques qui ont pu faire disparaître tout ou partie des êtres
vivants. Rien ne nous dit que cela ne se reproduira pas dans un proche avenir
et devrait nous préoccuper beaucoup plus que la lutte contre le CO2
anthropique car une seule éruption peut déverser en quelques jours un volume de
CO2 et de particules fines bien supérieur au volume d’émissions
anthropiques de CO2 accumulées depuis la découverte du feu par l’humanité.
Plus près de nous Pompéi en est l’illustration.
Le
catastrophisme entretenu par la pression politique
N’a
plus de raison de s’appuyer sur le climat.
La
défense de l’environnement a bon dos.
Elle
ne doit pas être ainsi dévoyée
Et s’appuyer
sur le bon sens,
Non
sur des informations
Volontairement
Truquées !
Claude
Trouvé
09/11/19
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