Le
premier article de ce triptyque a mis l’accent sur la situation moyenne de la
France tant sur les salaires que sur les dépenses totales de protection sociale
incluant la santé, la famille et les retraites. Si celles-ci sont les plus
élevées par rapport au PIB, ce sur quoi l’UE exerce une pression sur le
gouvernement, ce n’est plus le cas si on les rapporte au nombre d’habitants. Or
c’est ce dernier point qui est le ressenti par la population. En 10 ans la part
des dépenses vieillesse est passée de 38,55% à 40,16% soit +1,61% ou une
augmentation de +0,4%/an avec un basculement progressif des dépenses familiales
vers les dépenses des retraites. Il n’y a donc pas d’urgence de dérive
rapide, pas plus qu’une dépense par habitant qui soit nettement au-dessus des
autres pays européens. Quant au rapport dépenses retraites/PIB on constate
qu’il suffit d’une légère augmentation du PIB pour prendre en compte cette
dérive. La difficulté n’est pas hors de portée par une amélioration de notre
compétitivité.
Le
second article a montré que l’inquiétude sur le paiement des retraites était
d’abord un problème démographique que la France n’a pas su prendre en compte
par une politique familiale incitative et adaptée. Le vieillissement de la
population en découle nécessairement. En 50 ans de 1950 à 2000, l’âge moyen de
la population a augmenté de 3,3 ans. En 18 ans de 2000 à 2018 l’âge moyen a
augmenté de 3 ans de plus pour atteindre 41,1ans. Le vieillissement de la
France s’accélère donc et détériore le rapport des actifs aux inactifs,
inactifs qui comprennent aussi les jeunes de moins de quinze ans. Le rapport
actifs/retraités, toutes choses égales par ailleurs, passerait de 4 en 2000 à
2,6 sur une projection dans 10 ans, soit 2028. La priorité de la France est
donc de relancer une politique de la natalité, politique qui ne portera ses
fruits que dans une génération. La solution allemande de sa politique
migratoire n’est tenable économiquement que dans un pays à très faible taux de
chômage et entraine des problèmes sociaux, cultuels et de sécurité.
Les
solutions envisagées par le gouvernement sont soit de rogner les retraites,
soit d’augmenter les ressources par une cotisation vieillesse plus élevée, soit
de prolonger la durée d’activité dans une vie. Il n’est pas exclu qu’in fine il
utilise les trois. Les deux premières sont particulièrement impopulaires et l’Etat
dit faire le choix de la troisième et promet une réflexion sur l’augmentation
de la durée de la vie active. Bien entendu il a déjà tranché mais il veut
encore faire croire à la consultation en ouvrant quelques amendements
possibles. Allonger la durée de la vie active revient à augmenter la durée du
travail, puisqu’il s’agit d’augmenter les ressources, à ceci près qu’alors le
nombre de retraités ne serait pas affecté puisque la durée de vie active resterait
inchangée. Avec un allongement de la durée de vie au travail l’Etat pense
gagner sur deux tableaux, baisse du nombre de pensionnés, et hausse des ressources.
Il nous masque allègrement qu’en période faible croissance l’augmentation de la
durée de vie au travail va mettre des jeunes au chômage.
Nous
ne travaillons pas assez pour payer nos retraites ?
C’est
ce que laisse sous-entendre l’Etat et le graphique ci-contre
semblerait lui donner raison. La fameuse décision de Martine Aubry des 35
heures payées 39, décision inconsidérée destinée à faire baisser le chômage, s’est
traduite par une baisse de la compétitivité sans baisse significative du
chômage, et par une désorganisation des entreprises surtout petites et de
certains services publics comme les hôpitaux. Mais elle a laissé la France dans
un état de fragilité compétitive et laissé une peur des gouvernants devant une
nouvelle retouche à la durée hebdomadaire du travail. Le graphique ci-contre
montre néanmoins que ce paramètre ne reflète probablement pas la santé
économique des nations car l’Allemagne a la moyenne d’heures travaillées/an la
plus faible mais est une grande puissance économique, alors que ce sont les puissants
Etats-Unis qui travaillent le plus par emploi. Le travailleur actif français
travaille moins dans l’année que l’italien mais il ne semble pas que cela soit
un handicap quand l’allemand travaille encore moins.
La
France a-t-elle un Produit Intérieur Brut par habitant suffisant ?
Pour
assumer ses dépenses de prestations sociales, la France doit disposer de
ressources suffisantes par habitant. On a vu que ces dépenses par
habitant de la France sont dans la moyenne des pays européens et n’arrivent
qu’en 7ème position. Mais elle est en première place par rapport au PIB. De
plus dans ces dépenses la part à 14% des retraites est la plus élevée des pays
voisins derrière l’Italie. Est-on devant un problème de moyens
financiers ? Le graphique ci-contre montre que la France ne tient pas son
rang de puissance moyenne puisque son PIB/habitant est inférieur à celui de
l’UE, de la Zone euro mais même de l’OCDE ! Elle ne devance que
l’Italie et l’Espagne dont on sait les difficultés et le chômage. On touche là
la difficulté devant laquelle se trouve notre pays où le vieillissement du
pays entraîne une élévation des dépenses de santé et de retraite à prestations
égales. La tranche d’âge des 65 ans et plus augmente 4,6 fois plus vite
que celle des moins de 15 ans, et l’on assiste à un plafonnement des actifs
disponibles à 29,3 millions de français. Nos dépenses de retraite sont déjà
10% plus élevées par rapport au PIB que celles de l’Allemagne, même si c’est
moins que l’Italie dont les dépenses sont supérieures aux nôtres de 2%/PIB. Nous
sommes accusés par l’UE (lisez l’Allemagne) de vivre au-dessus de nos moyens.
Le
travailleur français doit-il travailler plus par an ?
Il faut donc vraiment
savoir si le fait de produire plus d’heures de travail par an est un facteur
prépondérant pour créer de la richesse, car c’est bien le but affiché par
l’Etat qui veut reculer le départ à la retraite d’une façon ou d’une autre pour
mettre plus de monde au travail, donc produire plus d’heures travaillées. Le
graphique représente l’évolution annuelle entre 2017 et 2018 du PIB/habitant et
du PIB/heures travaillées d’après les données OCDE. Si pour la France les deux
variations sont du même ordre, les résultats pour les autres pays montrent
qu’il n’y a visiblement aucune corrélation entre ces deux indicateurs. Pour
le moins l’influence des heures travaillées est marginale devant d’autres
facteurs prépondérants. Il n’est que de regarder la Suisse d’une part, et
l’Italie et l’Espagne d’autre part, pour s’en convaincre. Le Suisse a travaillé
plus mais le résultat est moins bon, tandis que l’espagnol a fait des
merveilles de croissance. La solution pour la croissance française n’est pas
dans les heures travaillées et l’Etat soit mène le peuple en bateau, soit prend
une mauvaise orientation.
Le
français part-il trop tôt en retraite ?
En reculant de fait l’âge
de la retraite l’Etat veut-il remettre la France dans les clous de la moyenne
européenne ? On pourrait se demander pourquoi vu que nous venons de voir
que travailler plus ne produit pas nécessairement de la croissance et que de
toute façon elle est liée à d’autres facteurs prépondérants. Mais en ciblant la
durée de vie au travail l’Etat amène le sentiment que nous partons trop tôt en
retraite. Je n’ai pas trouvé des valeurs récentes dans les statistiques de
l’OCDE mais l’année 2006 donne une vision d’avant la crise 2008. On voit que la
France n’était aucunement une nation de préretraités. Avec une durée légale
de 60 ans, l’âge moyen s’affichait à 59 ans, dans la moyenne des pays européens
à 59,4 ans, de la Zone euro à 59,2 ans, et du Royaume-Uni à 58,3 ans. On
pourrait penser que l’espérance de vie d’un français après 65 ans est plus
longue que celle de la plupart des autres pays européens. Il n’en est rien,
elle est de 23,6 ans pour les femmes en 2017 et de 19,6 ans pour les hommes en France.
Elle est respectivement de 21,2 et 18,1 en Allemagne, 22,4 et 19,2 en Italie.
Les différences ne sont pas marquées mais on ne peut que se réjouir de ces
chiffres légèrement meilleurs sans doute dû à l’alimentation et aux soins de
santé. De plus ces chiffres n’évoluent que très lentement, en légère
augmentation chez les hommes et constants chez les femmes. Ceci veut dire que,
sans changer l’âge de la retraite, l’évolution de la durée moyenne des
retraites ne présente pas de caractère d’urgence pour son financement dans une
perspective à court terme. Néanmoins l’augmentation lente mais positive, de 1/3
d’année pour les hommes et d’un quart pour les femmes tous les ans depuis 20
ans, de notre espérance de vie après la retraite montre que le long terme
demande une correction d’autant plus importante que le nombre d’actifs restera
à sa valeur actuelle avec une baisse très importante de la natalité. Il n’y a
donc aucune raison aujourd’hui de reculer l’âge de la retraite autre qu’un
souci financier de dépenses en légère croissance. Mais l’urgence est
ailleurs, c’est celle du long terme qui demande un revirement rapide de la
politique familiale.
Où
trouver les vrais outils de la croissance nécessaire des ressources
L
1. La monnaie
La
France vit effectivement au-dessus de ses moyens et son système social, à
défaut d’être le meilleur car d’autres pays nordiques sont performants, pèse
lourdement sur les dépenses publiques. Ce choix qui amène une qualité de vie
traduite dans les chiffres de l’espérance de vie doit être maintenu. Il fait
partie de notre identité nationale et c’est tout à la gloire de ce pays où
l’homme, être pensant et corps fragile, reste protégé face à la dure loi
économique. Alors quels sont les indicateurs intéressants qui montrent le
chemin de la croissance ? Dans le monde du mondialisme, il faut pouvoir
lutter à armes égales, être compétitif. Il faut présenter mieux les
fabrications et œuvres industrielles, agricoles, artistiques, artisanales, etc.
Il faut être innovant, reconnu comme fiable, produisant la qualité au meilleur
prix. La tâche est rude il faut vendre, exporter, et en même temps se protéger
de l’importation en proposant un meilleur rapport qualité-prix. La monnaie
prend alors une importance primordiale, elle doit être ajustée aux capacités
productives du pays, c’est-à-dire ni trop forte ni trop faible dans le panier
des monnaies. La France a choisi de se dessaisir de cet outil et laisse aux
seuls producteurs le soin de trouver la compétitivité nécessaire pour survivre
ou pour s’enrichir avec un handicap originel de compétitivité quand la monnaie
est trop forte pour permettre une vraie concurrence à égalité de moyens. La
situation est alors éventuellement soulagée par des subventions ou baisses de
taxes de l’Etat mais qui ont pour effet d’alourdir le solde budgétaire sans
pouvoir compenser suffisamment le handicap de compétitivité.
2. Les salaires
Le producteur dispose de trois principales actions possibles pour mettre sur le
marché un produit attirant : la baisse de coût des fournitures et matières
premières nécessaires, l’innovation, et les salaires. En dehors de
l’innovation, le poste de dépenses souvent le plus couteux et le plus
maitrisable est le troisième, les salaires. Une grande partie des efforts de
gestion passe par la contraction de la charge salariale. Elle est d’autant plus
forte que la monnaie est un handicap, et les taxes patronales lourdes. Une
politique d’austérité gouvernementale aboutit toujours à une contraction de la
charge salariale en utilisant au niveau de l’entreprise tous les moyens,
contraction en nombre d’emplois ou en salaires, flexibilité, réduction des
avancements, pression sur la productivité, etc. La réduction des salaires par
rapport à l’inflation a un effet pervers car les salariés sont aussi des
consommateurs et leur demande de consommation s’affaiblit.
3. L’allègement des taxes
patronales
C’est
l’outil privilégié de la politique française actuellement sous forme de baisse
des taxes ou de crédit d’impôt. Il est censé agir directement sur la
compétitivité soit grâce aux investissements, soit directement par baisse du
prix de revient. Encore faut-il qu’il ne serve pas surtout à aller dans la
poche des actionnaires, ce qui est monnaie courante jusqu’aux paradis fiscaux.
Cet outil a pour effet immédiat de vider les caisses de l’Etat sans certitude
qu’il soit suffisant pour combler le handicap de compétitivité d’une part, et
de créer un retour équivalent par les impôts sur les sociétés. Le solde du
commerce extérieur reste lourdement négatif à hauteur d’une soixantaine de
milliards pendant que l’Allemagne a un solde positif approchant les 250
milliards. Son efficacité reste problématique quand le déficit budgétaire n’est
toujours par résorbé dans le budget 2020.
Quel
est l’indicateur qui accompagne la croissance ?
La
croissance crée de l’emploi et non l’inverse contrairement à ce que pense
certains. Il ne sert à rien de mettre plus de monde en position
d’actifs disponibles, par augmentation de la durée de vie au travail, et ce
dans le but de créer de la croissance. C’est une erreur fondamentale.
L’indicateur qui accompagne la croissance, mais qui en est une résultante c’est
finalement le taux d’emploi. Mais justement ce taux d’emploi, qui prend tous
les temps de travail partiels et pleins contrairement au taux de chômage, est
faible en France avec 65,3% par rapport la moyenne de l’UE, l’OCDE, même de la
Zone euro. Il est bien loin de la Suisse avec 80,1%. Le constat est clair
l’Italie, l’Espagne et la France ne peuvent pas donner du travail à tout le
monde même à temps partiel. Leur économie est handicapée par rapport aux autres
pays. Le « travailler plus » sous quelque forme que ce
soit ne peut rien pour la croissance. Il n’y a pas d’acheteurs en quantité
suffisante. La Suisse et l’Allemagne font a contrario la démonstration de leur
compétitivité… grâce à leur monnaie, le franc suisse et l’euromark. Mais si
l’avantage de l’euromark s’estompe, alors la croissance s’éteindra, c’est ce que
commence à vivre l’Allemagne en 2019.
Le
trio ressources, croissance, et taux d’emploi
J’ai suffisamment
montré que les dépenses de prestations sociales sont proches de la moyenne des
pays européens alors que le pourcentage des dépenses engagées par rapport au
PIB nous place en tête des mêmes pays. Il s’agit donc bien d’un problème de
ressources avant d’être un problème de dépenses. La croissance crée des
ressources, et de l’emploi. Le graphique ci-contre montre visuellement le
lien entre le PIB/habitant et le taux d’emploi, taux d’emploi qui stagne à 60%
entre 2008 et 2017 pour décoller légèrement en 2018 sous l’effet d’une
croissance plus soutenue. Par rapport à la tendance moyenne de croissance du
taux d’emploi avec le PIB/habitant à raison de +0,63% de taux pour 1000 dollars/habitant
de plus, l’Allemagne fait beaucoup mieux, les Etats-Unis et l’Italie font
nettement moins bien. Notons que l’Allemagne booste son PIB par le meilleur
solde mondial du commerce extérieur mais pour les Etats-Unis avec son déficit
du commerce extérieur c’est l’inverse.
La performance de la France reste inférieure à celle de la Zone euro sans
s’écarter sensiblement de la tendance moyenne. On voit là une confirmation que
la situation économique de la France reste figée dans la Zone euro et s’est
d’ailleurs dégradée peu à peu. La position de l’OCDE montre que la main-d’œuvre
dans l’ensemble des pays est inférieure à celle de la Zone euro et sert l’emploi.
Quelle
serait une politique raisonnable et responsable pour la France ?
Il
s’avère que le problème des retraites soulevé par Macron renvoie à une politique
générale de la France, celle de la captation de ressources et à l’utilisation
des dépenses. Jouer sur les dépenses, en dehors d’optimisation de gestion de
ces dernières, c’est nécessairement intervenir en priorité sur les postes de
dépenses les plus coûteux, aux premiers rangs desquels on trouve les dépenses
sociales. Aller dans ce sens c’est aller vers un monde plus impitoyable ou la
richesse toise la pauvreté. La France se doit de ne pas y recourir sans avoir
essayé toutes les autres solutions. Mais c’est la solution de facilité dans
laquelle le gouvernent ne résiste que mollement. En choisissant le maintien des
dépenses de prestations sociales et en tenant compte du vieillissement de la
France, on constate que les dépenses augmentent inexorablement et que les
solutions apportées jusqu’ici n’engendrent des succès de court terme qu’en
jouant sur la dette publique ou l’augmentation des taxes.
La
première cause de la dérive permanente des dépenses de retraite est le
vieillissement de la population. Dans dix ans on n’aura plus à ce rythme que
2,6 actifs pour un retraité. Cette situation provient de l’augmentation de la
durée de vie, avec une espérance de vie augmentée de 0,5 ans en 8 ans et de
l’affaiblissement des naissances à -12% sur la même période. Quel que soit la
situation de la France dans le contexte mondial à venir, la projection à 20 ans
ne peut échapper au problème démographique. L’urgence pour la France est la
relance de la politique familiale par un effort financier à la hauteur de
l’enjeu dans le cadre d’une politique à long terme.
Pour
le court terme il s’agit de mener une politique de captation des ressources en
dehors de la taxation des produits consommés et du travail. Il faut redynamiser
l’économie. L’effort principal actuel a porté sur la politique de l’offre, mais
le CICE a fait pschitt sur l’emploi même si une légère reprise s’est observée
en 2018. De plus la petite baisse du chômage ne concerne que les temps pleins,
le nombre des demandeurs d’emploi toutes catégories est stable. Les subventions
aux entreprises, baisse de taxe et crédit d’impôt, s’avèrent insuffisantes pour
combler la baisse de compétitivité provenant de la monnaie trop forte. Le
déficit du commerce extérieur reste trop important. Dans ce contexte c’est
la politique de la demande qu’il faut utiliser en baissant progressivement mais
fortement les prélèvements sur les consommateurs, dont TVA et impôt sur le
revenu.
Le
retour de ressources sera la hausse de la consommation, moteur essentiel dans
un contexte de manque de compétitivité sur le marché mondial. Ceci aura pour
effet de freiner la délocalisation, et de diminuer le taux d’emploi par des
carnets de commande plus fournis chez les producteurs. La nouvelle baisse
d’impôt sur les sociétés prévue en 2020 sera beaucoup moins productive que
celle touchant les consommateurs, c’est encore un mauvais choix. Au moment où
l’Etat peut emprunter à des taux négatifs, le remboursement de la dette n’est
plus une urgence, mais celle d’investir dans la relance de l’économie, dans les
infrastructures à créer, dans celles à rénover, en particulier dans les
transports, et dans la recherche. La politique d’austérité, insufflée par
l’Allemagne et répercutée par l’UE, n’est pas adaptée à une France en manque de
compétitivité et se traduit par des mesures de grignotage, aujourd’hui sur les
retraites sous couvert d’une réforme dite égalitaire. Ce grand bouleversement
qui veut en réalité adoucir les dépenses publiques va engendrer des mouvements
sociaux inutiles et finalement préjudiciables sans régler le problème démographique
de fond.
Le
problème des retraites vient de la démographie !
L’ignorer
aboutit à des solutions irréalistes
Vantées
sous des prétextes fallacieux
A
l’aune de l’austérité et du profit
D’un
Etat français en rupture
De
compétitivité !
Claude
Trouvé
29/09/19
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