La
propagande urbi et orbi pour le réchauffement climatique renvoie les autres
informations loin des préoccupations des français, ou pour le moins le
gouvernement fait tout pour qu’il en soit ainsi. Il pense que par cet enfumage
la réforme des retraites ne va pas mobiliser cette partie de la population qui
rechigne à manifester surtout dans un contexte où sa sécurité personnelle est
de plus en plus menacée, et que les jeunes continueront à défiler pacifiquement
pour sauver la planète. Néanmoins la bavure présumée à propos du jeune Steve a
du mal à passer, car il devient difficile de cacher que d’une manière générale,
les minorités sont de moins en moins entendues et par réaction durcissent leurs
actions, ce qui entraîne une exaspération des forces de l’ordre à bout de
souffle dans un contexte de commandement qui va toujours dans le sens de l’augmentation
de la répression. Mais
le duo de la montée insécurité-répression n’est que le fruit d’une politique menée
depuis quarante ans où les conséquences d’une gestion mondialiste axée sur la
satisfaction d’une main d’œuvre bon marché et d’une idéologie d’accueil sans
limite d’un apport de population étrangère. L’appauvrissement relatif de notre
pays par rapport aux autres pays européens et même par rapport aux pays de l’OCDE,
fait que les français ressentent les inconvénients d’une situation non
maîtrisée. Le chômage reste élevé et les jeunes diplômés ont tendance de plus
en plus à quitter le pays. Cette fuite fait que le nombre d’étrangers venant
étudier en France diminue pendant que les jeunes français sont de plus en plus
nombreux à partir pour de longues périodes.
Ces sujets sont source de conflits
graves dans l’opinion française et matérialisent ce qui reste de l’opposition
gauche-droite alors que la gauche est entrée aux portes de l’ultralibéralisme
et la droite cherche son salut dans une UE qui développe par son action la
montée du populisme. Ils sont donc toujours difficiles à aborder dans un
article avec l’épée de Damoclès sur la tête pour propos raciste ou xénophobe.
La frontière, qui sépare l’expression écrite de ces appréciations d’une
conformité à la pensée unique, est si ténue et si subjective que le piège est
en permanence tendu. Le seul moyen de défense de l’auteur d’un article est de
faire appel au bon sens et de le pratiquer dans l’analyse de la réalité qui
nous entoure. Je m’en tiendrai donc à l’expression de celui-ci dans deux règles
d’or :
« On ne peut accepter le multiculturalisme que dans l’assimilation »
Alors je vais parler du multiculturalisme
dont on a vanté les mérites sur le thème de l’enrichissement des peuples par le
mélange, thème dont l’intérêt est indéniable mais qui se garde bien dans
définir les limites. C’est comme le libéralisme, dont les bienfaits pour l’économie
ne sont plus à démontrer mais qui a poussé aux extrêmes vers le capitalisme et sa
non-régulation qui devient un danger pour les peuples. Le multiculturalisme vit
bien dans l’île Maurice dans la paix sociale. Mais en y regardant de plus près
il y existe une société de castes, inacceptable en France. La communauté
indienne tient le commerce, les autochtones l’administration, les autres
ethnies se contentent du reste. Les niveaux de vie y sont donc très différents
entre ces trois communautés. Le « melting pot » des
Etats-Unis n’a toujours pas éteint les rivalités ethniques, en particulier avec
les noirs et les hispaniques. Angela Merkel a dû avouer que le
multiculturalisme avait échoué et son apport massif d’une population culturellement
et cultuellement différente a sonné le glas de son parti et fait monter le
populisme. Alors il faut se rendre à l’évidence, les bienfaits du
multiculturalisme ont une limite à ne pas franchir, c’est celle de l’assimilation.
J’ai plusieurs familles espagnoles dans mon voisinage très proche dans cette petite
commune de l’Hérault qui a accueilli les expatriés du régime franquiste. Les
vieux parents ont encore du mal à parler un français correct mais ils le lisent
et ils votent. Les enfants ont des prénoms français, ont fréquenté l’école
publique et sont parfaitement assimilés et entrés dans la population au
travail. Mon ancien garagiste dans les années 2000 était italien et avait
développé un grand garage en sortie d’autoroute. Il me disait être arrivé en France
à 12 ans, mis directement dans les champs de vigne, scolarisé avec un prénom
francisé, parlant un français sans accent et parfaitement assimilé. Ces familles
espagnoles et italienne, où la deuxième génération est assimilée, remercient la
France de les avoir accueillis. Ces deux familles sont plus françaises que
certains français dits de souche car ils affichent leur amour de la France.
Tout cela ne date pas d’hier et je
pourrai y ajouter cet ingénieur russe, chassé de son pays, embauché en France chez
EDF comme technicien, et mettant tout son argent pour permettre à son fils de s’assimiler
au plus vite et finalement devenu médecin anesthésiste. Lui aussi me disait
combien il remerciait la France. J’adorais l’écouter me racontant la vie en
Sibérie au pôle du froid et je me suis enrichi de culture russe. Alors pourquoi
voyons-nous des jeunes renier la France et ses valeurs, et se mobiliser pour
fêter la victoire de l’Algérie drapeau en tête ? Parce que nous n’avons pas
respecté les deux règles d’or que j’ai écrites ci-dessus. Le premier fautif c’est
Giscard d’Estaing, qui a eu le courage de l’avouer récemment, en permettant le
regroupement familial. J’ai bien connu la communauté algérienne qui était venue
en France pour construire le canal Donzère-Mondragon de dérivation du Rhône et son
usine hydraulique. Cette communauté vivait sur elle-même dans des campements
pour la durée de son contrat. Ils interféraient peu avec la population locale
et pratiquaient leurs rites religieux en toute discrétion sans demande particulière
aux municipalités. Puis le slogan « France terre d’accueil »
repris par la gauche avec l’ostracisation de ceux qui pointaient le risque d’une
immigration incontrôlée, auquel s’ajoutait celui de l’immunité des banlieues
difficiles où les ghettos se mettaient en place sous la bienveillance de leurs
défenseurs pour raison de précarité, ont conduit insensiblement notre pays à accepter
des situations qui défiaient le bon sens. On a oublié les deux règles d’or en
acceptant que l’assimilation ne soit pas la priorité d’une politique
responsable. La France a accepté l’immigration illégale et oublié que sa
sécurité et son identité ne pouvaient pas accepter qu’elle ait dans son sein une
population non assimilée et sans travail.
Non assimilation et chômage vont malheureusement de
pair et l’arrivée de nouveaux immigrés ne fait qu’aggraver le problème alors
que les premières générations des arrivants précédents restent pour une part
importante sur leur mode de vie où la fécondité des femmes fait partie de leur acquis
cultuel. Car les positions d’extrême droite, affublées de l’opprobre du racisme,
ignorent complètement le fait que l’augmentation d’une population, qui rejette
la France dans son comportement, provient principalement de jeunes français par
la naissance sur notre territoire mais souvent issus de parents immigrés
légaux, illégaux ou naturalisés.
Les français sont dans une très mauvaise
perception de l’immigration en se focalisant sur les arrivées par voie légale
ou clandestine, alors que la réalité est toute autre comme le montre le
graphique donnant le pourcentage annuel d’immigration par rapport à la
population selon les données d’Eurostat. L’immigration en France est très
ancienne contrairement à la plupart des autres pays européens. Désormais la France
n’est plus attractive et l’immigration se reporte sur les pays où l’espoir de
trouver du travail est plus grand, comme au Royaume-Uni par exemple, où dans
des pays où les rémunérations sont plus élevées comme le Luxembourg. Avec 0,57%
la France affiche une immigration moitié moindre que la moyenne des pays
européens. Mais notre pays a une immigration beaucoup plus ciblée sur l’Afrique
francophone et essentiellement musulmane dans le Maghreb qui fournit le gros du
contingent. Le pourcentage d’arrivée de populations musulmanes est apprécié à
environ 60% du total des arrivées. De plus ce ciblage remonte à l’époque
coloniale, ce qui porte à environ 7 millions le nombre de musulmans en France,
sur un total d’immigrés de 10 à 11 millions.
Nous comptons en France plusieurs générations
de musulmans venus principalement d’Afrique, même si le Moyen-Orient crée un
nouvel apport. La fécondité des familles musulmanes est supérieure à celle des
familles de culture européenne, même si elle baisse en fonction du degré d’intégration.
Pour s’en convaincre il suffit de se rendre dans les maternités et de demander
les prénoms des nouveau-nés. Le prénom le plus donné actuellement est Mohammed.
Le problème posé à la France n’est pas celui de l’immigration mais celui de
l’assimilation d’une population de plus en plus présente en pourcentage
de la population totale et dont la civilisation exige des modes de vie à priori
très différents. Les lois coraniques priment sur celles de l’Etat, ce qui
explique la naissance de tribunaux musulmans. Telle est la situation qui évolue
de plus en plus vers une déconnection d’une partie importante des jeunes
musulmans envers le mode de vie du pays où ils vivent et désormais où ils sont
nés. Quand on privilégie l’écoute des télévisons arabes, qu’on siffle la
Marseillaise, et que l’on salue la victoire de l’Algérie avec son drapeau, quand
on est français, on mesure alors l’évolution négative qui se déroule sous nos
yeux. Il n’est pas question de jeter l’opprobre sur cette jeunesse dont il faut
surtout comprendre les raisons de leur choix. En effet la France n’applique pas
les deux règles d’or citées plus haut. D’abord elle ne mène pas une politique d’assimilation
sans concession dès le plus jeune âge dans cette population de culte musulman.
Elle admet de changer l’apprentissage de l’Histoire de notre pays, de rejeter l’avancée
des théories de Darwin. Elle est très laxiste dans l’application des lois qu’elle
a votées, en particulier sur la burqa. On n’assimile pas, on recule pour
adapter notre pays à une nouvelle civilisation qui progresse plus vite que l’ancienne.
De plus cette civilisation à base judéo-chrétienne se lance dans un refus de
procréer sous prétexte de destruction de la planète par la démographie.
On se trouve donc devant une double
évolution. Les français assimilés par la civilisation judéo-chrétienne freinent
l’évolution démographique quand la civilisation musulmane pousse à la
procréation selon les préceptes de cette religion. De toute évidence cette dernière
aura un poids de plus en plus important qui finira par être prépondérant. Il
importe donc de développer une politique familiale en poussant vers la
naissance d’un troisième enfant et en décourageant les familles nombreuses, le
tout par la modulation des aides financières. En même temps il faut revenir
vers une politique d’assimilation sans concession. Tout ceci est évidemment
incompatible avec une politique d’austérité qui conduit notre pays vers une
descente progressive ne permettant pas de résorber le chômage. Car le manque de
perspective de travail qui est le facteur aggravant pour une jeunesse qui ne
reconnaît plus notre pays basé sur des valeurs qu’elle réfute, et pour son
manque d’accueil dans le monde des actifs. Cela nourrit la formation de
ghettos, de violences contre l’autorité publique, la délinquance et le trafic
de drogues et d’armes.
Les politiciens qui soulèvent les français contre l’immigration
jouent sur une corde qu’ils rendent de plus en plus sensible pour se faire
élire, mais ils trompent les français. Le danger ne vient pas principalement de
l’extérieur mais de l’intérieur, et cela par notre faute, par notre vision
idéologique du multiculturalisme bienfaiteur. Les Etats-Unis n’ont toujours pas
pu rétablir une paix intérieure et désormais la lutte contre l’hispanisation s’ajoute
à celle contre les noirs. L’Allemagne qui a préféré l’immigration massive à une
politique familiale forte pour lutter contre le manque de main-d’œuvre voit
désormais monter la délinquance et Angela Merkel doit faire son mea culpa
devant le résultat des urnes. La régulation des entrées dans notre pays est
évidemment nécessaire mais l’important est celle de la naturalisation, car alors
nous créons de nouveaux électeurs. Elle peut être bénéfique d’autant plus que
le pays peut offrir du travail et la naturalisation ne peut se faire en
poussant les autres au chômage.
Les français ne doivent pas donner
prise au racisme ou à la xénophobie, mais se rendre compte qu’ils ont conduit
au pouvoir des dirigeants qui ont créé la situation actuelle et la laissent se
dégrader de plus en plus. Ils doivent cesser de se focaliser sur l’arrivée de l’immigration
actuelle, les problèmes sont d’abord dans la population actuelle et sont ceux que
les familles françaises de toute origine vont créer. Le prochain article
parlera de l’émigration, du multiculturalisme, de la délinquance, et du lien
avec la politique mondialiste de l’UE.
« On ne peut recevoir plus d'immigrés
qu'on ne peut en assimiler »
« On ne peut accepter le
multiculturalisme que dans l’assimilation »
Les français sont aveuglés par la
propagande sur les boat peoples
Pendant que leur pays se gangrène surtout
de l’intérieur
A cause d’une politique se servant de
l’idéologie
Pour masquer une politique
mondialiste
De bas coût de la main-d’œuvre.
Claude Trouvé
04/08/19