Les tenants du
réchauffement climatique en sont persuadés vu les prévisions d’Al Gore qui
voyait l’Arctique sans glace dès 2013 et les prévisions d’immigrations massives
sous la pression de la montée des mers et des océans. Il semblerait qu’ils
aient raison si l’on regarde le graphique ci-contre qui donne l’évolution de l’ensemble
des glaces de l’Arctique et de l’Antarctique dans les périodes de glaciation entre
1979 et 2019 et en millions de km2. Durant cette période la superficie de glace
de l’Antarctique a perdu 2,505 millions de km2 et l’Arctique 2,225 millions de
km2 selon les données fournies par le National Snow & Ice Data Center (NSIDC). A ce rythme un calcul de perte linéaire donne 39 et 40 ans pour avoir la
perte totale de superficie de glace respectivement pour les deux glaciations
saisonnières opposées. Cela nous porte à une date entre 2057 et 2059. En
2050 on aura donc déjà des mois sans glace. On en déduit que la montée des eaux
est inexorable et que la planète est bien le siège d’un réchauffement qui fait
fondre logiquement les glaces. Ce raisonnement semble d’une logique imparable
et conforte la vision catastrophique propagée et appelant à l’urgence
climatique et à la puissance de l’homme pour le gérer en décarbonisant la
planète.
Mais
si l’on regarde attentivement ces courbes et en particulier la période de
glaciation de l’Antarctique, donc justement en ce moment, on trouve de bizarres
remontées de la superficie glaciaire en 2009 et 2014 qui n’ont pas d’explication
simple puisque l’augmentation des taux de carbone suit une trajectoire continue
et que la hausse des températures a commencé en 1979 jusqu’en 1998, suivie d’un
palier jusqu’en 2013, selon les relevés satellitaires de température de la
NOAA. Par ailleurs les variations de superficie apparaissent beaucoup plus chaotiques
dès la période 2006-2007. La superficie glaciaire en 2014 de l’Antarctique est
particulièrement étonnante. Il se pourrait que l’évolution de la température des
océans ne suive pas la même logique que celle de l’ensemble terres-océans.
Le graphique de cette
évolution ne présente pas de différences significatives avec l'évolution de l'ensemble terres-océan présenté dans l'article précédent et l’on retrouve
grosso-modo les mêmes périodes d’évolution avec une augmentation de température
essentiellement obtenue en 1978-1998. On note simplement que le palier de
température est en dessous de 0,1°C par rapport à celui noté sur l’ensemble
terres-océans. Il en est de même pour le maximum atteint en 2016 à +0,76°C par
rapport à 1880 au lieu de +0,94°C pour l’ensemble terres-océans. La baisse de
température en 2018 est aussi plus faible avec -0,01°C que celle de l’ensemble
terres-océans à -0,07°C. Ceci confirme le rôle régulateur de la température des
océans. Il est d’ailleurs probable que la redescente des températures globales
de l’ensemble terres-océans soit freinée par ce rôle régulateur. Toutefois pour
les températures des océans on retrouve bien le mouvement d’ensemble des
températures sur l’ensemble de cette période. Il faut donc émettre l’hypothèse
qu’à l’évolution des températures de l’air s’ajoutent des phénomènes de circulation
des eaux sous forme de courants marins qui perturbent profondément l’évolution
annuelle des températures des océans à proximité des calottes glaciaires. Il n’en
reste pas moins que l’évolution de la superficie des océans est à la baisse sur
cette période de 1979 à 2018. Toutefois cette évolution chaotique demande une
interprétation plus fine au regard de l’évolution des températures globales en
particulier des océans.
On peut analyser l’évolution
des glaces selon l’illustration faite sur les températures globales en mettant
en évidence les différentes périodes comme le présente le graphique ci-contre. On
observe cette fois deux paliers de superficies en particulier un très visible
sur la glaciation de l’Antarctique. Mais le palier de 1979 à 2004 ne respecte
absolument pas la montée des températures globales de cette période, ni même
celle des océans, même si globalement on note bien une baisse de température
entre les deux paliers successifs. Il y a donc déconnexion entre la dynamique
lente de variation des périodes de glaciation et celle plus rapide en particulier
des températures globales terres-océans. Il semble que l’on a affaire à un
effet retard de l’augmentation des températures de la période 1978-2013 qui ne
se manifeste qu’à partir de 2006-2007 soit environ trente ans après. Ceci
laisserait supposer que la perte de glace de la période suivante pourrait se
poursuivre encore une quinzaine d’années quelle que soit l’évolution des températures
à venir. Mais cette observation amène une autre réflexion. S’il en est ainsi,
la prédiction sur les superficies glaciaires n’ont pas de sens au-delà de 2035.
Tant que la compréhension de la cassure
de 2006-2007 n’aura pas trouvé une autre explication, on ne peut pas donner une
valeur probable au constat fait précédemment d’une disparition des glaces
au-delà de 2050. Ce constat est fondamental. On peut aussi bien admettre
que dans les quinze ans qui suivent on aura, en moyenne, une stagnation des
superficies glaciaires au niveau actuel tant dans l’Antarctique que dans l’Arctique.
Sur
la température globale terres-océans il semble s’amorcer depuis 2017 un retour
vers le palier de température de la période 1998-2013. La température des deux
premiers mois de l’année 2019 paraît aller aussi dans ce sens. La surchauffe 2014-2016
pourrait donc n’être que passagère et son effet pourrait alors se faire sentir
dans… 30 ans pour quelques années. On voit que l’on est dans une conjecture
sans filet comme la prédiction de disparition des calottes glaciaires. Le but
de cette petite étude est de montrer la fragilité des prévisions balancées sans
vergogne vers des populations qui n’ont ni le temps, ni la capacité, de
contester des affirmations péremptoires. Le fait qu’Al gore se soit lourdement
trompé en affirmant la fonte des glaces en 2013 s’est vite effacée dans la
mémoire populaire où l’ours sur son glaçon laisse beaucoup plus de traces. La
climatologie est une science particulièrement complexe, relativement jeune, et
qui est en pleine découverte des facteurs influents et de leur importance
relative sur l’évolution des températures. Je ne suis pas climatologue mais la
lecture de nombreux rapports scientifiques m’a convaincu que les prévisions
actuelles, à quelques dizaines d’années devant nous, n’auront aucun sens tant
que les modèles mathématiques dont elles sont issues n’auront pas démontré à
postériori qu’ils ont prévu correctement les températures sur au moins une
vingtaine d’années. Or pour l’instant, elles en sont non seulement incapables
mais l’écart entre les prévisions et les réalisations ne cesse de s’accroître
dans le sens de la surestimation de l’élévation réelle des températures.
On
voit que même l’indicateur superficie des glaces révèle des variations
inexpliquées même si sur un temps long, la température globale affecte celui-ci.
Les alarmes sur la disparition des glaces n’ont donc pas lieu d’être, et leur
superficie peut ne plus évoluer encore pendant 15 ans et après on ne sait
vraiment rien. Le seul indicateur
fiable, et celui à surveiller, c’est la température globale terres-océan et il
n’affiche pas d’évolution au niveau des prévisions alarmistes pour l’instant.
Tout le reste est un bourrage de crâne et un détournement du seul indicateur de
température, qui évidemment peut changer les conditions d’existence de l’humanité.
Seul cet indicateur devrait être montré et commenté. C’est justement ce que l’on
se garde de faire car il mettrait en péril la théorie climatique catastrophique
et toutes les politiques dispendieuses qui en découlent pour le plus grand bien…
de puissants lobbies.
L’occultation des valeurs réelles des
températures globales,
La focalisation des informations sur d’autres
indicateurs
Montrent que l’urgence climatique est un
montage
Destiné à détourner l’opinion des vrais
dangers,
La perte de démocratie et de
souveraineté,
La paupérisation du peuple d’en bas,
Au profit de nantis béats caution
Du cartel des plus riches bobos
Manipulateurs et profiteurs !
Pour sortir de leurs griffes
Sortons vite de l’UE !
Claude Trouvé
23/03/19
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