L’esprit
premier de mes articles est de donner une autre vision des informations
répétées à satiété ou instillées à des moments choisis, informations
parcellaires ou même carrément fausses, destinées à formater les esprits de
l’école à la tombe. La désinformation a toujours existé mais les moyens de
communication actuels permettent de répandre celle-ci en permanence et à une
vitesse qui ne permet plus le temps de la réflexion. Celle-ci est constamment
perturbée par des informations nouvelles qui font même oublier le sujet sur
lequel on avait tenté de penser. Devenu incapable de réfléchir dans une
actualité vibrionnante et utilisée sciemment en mangeuse de temps, l’individu
se replie sur les moments de plaisir à déguster tranquillement et répand autour
de lui les dogmes que sont devenus les informations distillées par le pouvoir.
Par extension ces mêmes dogmes sont repris par les partis politiques à la
recherche d’électeurs endoctrinés. La désinformation ne craint que l’esprit
critique. Il faut donc soit crétiniser le peuple, soit ne pas lui laisser le
temps de réfléchir. C’est de toute évidence la méthode Macron. Désinformation
et crétinisation marchent donc de pair, la dernière servant d’outil à la
première.
Je
n’aime guère utiliser le nom fake news car il n’apporte rien à celui de fausse
nouvelle sinon un anglicisme de plus. Il n’enrichit pas la langue française
contrairement à de nombreux autres apports étrangers. Mon propos s’adresse donc
aux effets pervers des fausses nouvelles et contribue à encourager ceux qui ont
encore les yeux ouverts et à entrouvrir si possible ceux des autres en montrant
que la passivité intellectuelle mène l’homme au servage d’intérêts religieux
parfois mais souvent privés basés essentiellement sur l’argent et le pouvoir
qu’il donne. Je n’ai pas la prétention de chercher l’exhaustivité en matière de
désinformation actuelle, c’est une tâche surhumaine tant la désinformation
inonde notre vie quotidienne mais je vais me limiter à en mettre en exergue
quelques-unes des principales.
L’euro
permet-il de dynamiser la croissance des pays entrant dans la zone euro ?
Ce fut l’un des
leitmotivs qui ont fleuri depuis notre référendum pour Maastricht en 1996. Les
transactions commerciales en euro ont commencé en 2000. On peut donc regarder
qu’elle est la croissance accumulée depuis 1999 jusqu’en 2017 dans l’OCDE, pour
la comparer à celle accumulée par la zone euro, la France et l’Allemagne. Les
données statistiques de l’OCDE permettent de présenter le graphique ci-contre
qui montre un déficit de 15% de croissance de la zone euro par rapport à celle
de l’OCDE. On constate de plus une égalité de croissance entre l’Allemagne et la
France qui se détachent au-dessus de la Zone euro. Ceci peut paraître surprenant
au vu des résultats très bénéficiaires du commerce extérieur allemand. Il faut
bien voir que la croissance est calculée ici sur la base des volumes et non des
prix courants en tenant compte des variations des monnaies et de l’inflation. La
première réponse à la question posée est que l’euro n’a pas dynamisé la croissance
bien au contraire et le handicap est très important. Evidemment il est certain
que la croissance des pays de l’Asie du Sud-Est pèse lourd dans la balance. Il
est donc clair que la Zone euro manque de compétitivité par rapport aux autres
pays de l’OCDE. De plus la zone euro pèse lourd dans le résultat de l’OCDE. Si
l’on comparait la Zone euro à l’OCDE hors zone euro, le résultat serait encore
plus défavorable.
On peut aussi regarder
la variation des PIB en dollars courants par rapport à l’OCDE depuis 1999 jusqu’en
2017 en y ajoutant les Etats-Unis puisqu’il s’agit de leur monnaie. Le résultat
est tout aussi décevant pour la Zone euro et même la France. Mais ce qui est
remarquable c’est que la France et la Zone euro font aussi moins bien que les
Etats-Unis et surtout l’Allemagne sans que celle-ci se détache significativement
du résultat de l’OCDE. Cette fois, contrairement au graphique de la croissance,
l’avantage de l’Allemagne apparaît nettement par rapport à la France.
Enfin le point de vue
qui intéresse le plus les citoyens est le PIB/habitant qui a un lien direct
avec la richesse disponible et donc avec leur pouvoir d’achat, la santé des
services publiques et des prestations sociales. Cette fois le résultat est très
décevant pour les Etats-Unis et la France. Notre appartenance à la zone euro
nous place derrière celle-ci, ce qui prouve un handicap supplémentaire montrant
que l’évolution de notre population n’a pas pu être prise en compte par la
croissance du PIB et la gestion des dépenses publiques. Evidemment la
croissance de la population est moindre dans la zone euro et l’Allemagne que
dans l’OCDE, ce qui explique une partie du résultat, mais l’Allemagne dispose d’une richesse accumulée par habitant qui dépasse
de 16% celle de la France depuis la création de l’euro. C’est le premier constat
mais il est tout aussi évident que l’euro
est un handicap pour la France et la fait reculer derrière l’Allemagne et même
l’ensemble de la zone euro.
Les
chiffres parlent et les mensonges des politiques qui veulent continuer à nous
entraîner dans cette galère ne sont plus audibles. Les œillères mises sur les
méfaits de l’euro sont mortifères pour notre pays. C’est une fausse nouvelle
que l’on continue à répandre, profitant à certains, mais qui globalement nuit à
notre pays, fausse nouvelle pour laquelle on a détruit tout esprit critique de
nos concitoyens par un matraquage incessant de crétinisation. En faisant de l'euro
un dogme soutenu par un discours catastrophique sur son abandon, les partis
politiques montrent leur incapacité à ouvrir les yeux de leurs électeurs pour
ne pas risquer de les perdre par une vérité aveuglante.
Les
prévisions climatiques sont-elles catastrophiques ?
Un
autre sujet, où le dogmatisme à portée mondiale a stérilisé le débat critique,
touche le réchauffement climatique dont on ne cesse de charger la barque par des
prédictions d’évènements catastrophiques dont l’échelle de temps pour leur
arrivée ne cesse de se raccourcir. L’homme devient un pénitent accusé de scier
la branche sur laquelle il est assis, branche de plus en plus proche d’une
cassure irréversible. La politique française dans ce domaine tourne à l’hystérie
et se targue d’être la rédemptrice du monde. L’argument massif est le consensus
scientifique qui s’appuie sur les rapports du GIEC, organisme lié à l’ONU et chargé
de recenser et de compiler, d’une part les modèles mathématiques prévisionnels
d’évolution de la température globale proposés par une centaine d’équipes de
recherche dans le monde, et d’autre part les évènements climatiques présentant
un danger pour l’humanité, pour ce qui concerne le Groupe 1 du GIEC. Seul ce
groupe fait appel à une centaine d’experts en climatologie. Les deux autres
groupes étudient l’impact des évènements dangereux (montée des eaux, incendies,
ouragans, fonte des glaces, etc.) pour le Groupe 2, et les mesures à prendre
pour agir sur le réchauffement pour le Groupe 3.
Le
message sur le climat s’appuie sur deux dogmes que l’on ne peut remettre en
cause, d’une part le climat se réchauffe rapidement et fortement, et d’autre
part la cause de ce réchauffement est le CO2. L’ennemi
c’est lui, et l’auteur du méfait c’est l’homme, d’où la nécessité de dépenser
sans compter pour la « décarbonisation ».
Ce sont déjà des centaines de milliards dépensés en Allemagne sans d’ailleurs
de résultat sensible sur la diminution du taux de CO2 émis. C’est
environ 10 milliards au total engagés par an en France, et c’est une centaine de
milliards demandés lors de la COP21 pour aider les pays engagés dans la
décarbonisation. Il s’agit pour le moins d’un sujet d’importance par l’engagement
financier. Tout cela est bâti sur des affirmations dites scientifiques. Alors le
scepticisme est-il désormais désigné comme un signe d’idiotie, de complotisme,
ou même d’ennemi de l’humanité si l’on essaie d’argumenter avec des constats scientifiques
portant la contradiction ?
Je
ne me lancerai pas ici sur une argumentation scientifique de climatologue
honnête, car je ne suis pas climatologue, même si les affirmations du réchauffement
sont portées par une masse de personnes qui n’ont aucune qualification pour
argumenter autre que celle de répéter ce que répand le dogme. Néanmoins le bon
sens est toujours un outil indispensable même aux plus hautes autorités
scientifiques. Celui-ci a pour avantage de vous permettre de faire le tri entre
l’important et l’accessoire, la cause et les effets, puis de regarder ce que
disent les mesures scientifiques avant tout tripatouillage parfois destiné à
les faire coïncider avec ce que l’on souhaite qu’elles révèlent. Ce bon sens
nous dit tout d’abord que le réchauffement veut dire hausse de température. Or
on semble de plus en plus éviter de montrer au public l’évolution des
températures depuis que les modèles mathématiques prévisionnels ont été publiés
après avoir été nourris de l’observation sur la période de vingt ans entre 1978
et 1998. On est surtout nourris de constats météorologiques d’actualité.
Il se trouve que je suis un spécialiste des modèles statistiques prévisionnels et je me suis donc intéressé de plus près aux modèles mathématiques retenus par le GIEC et à leur coïncidence avec les températures mesurées depuis 1978. La première remarque est que la température en 1978 était de +0,1°C au-dessus de celle de 1880, date à partir de laquelle la NOAA tient les archives de la température globale, c’est-à-dire sur l’ensemble de la planète. La National Oceanic and Atmospheric Administration (en abrégé NOAA), en français l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique en particulier par satellites, est l'agence américaine responsable de l'étude de l'océan et de l'atmosphère. Ce constat de température en 1978 signifie que l’homme n’est devenu un parasite nuisible que depuis cette date malgré les milliards tonnes de CO2 qu’il a envoyé dans l’atmosphère avant cette date, avec ses trains et navires à vapeur, ses automobiles, ses chauffages, ses usines et ses centrales thermiques fonctionnant au charbon.
Il se trouve que je suis un spécialiste des modèles statistiques prévisionnels et je me suis donc intéressé de plus près aux modèles mathématiques retenus par le GIEC et à leur coïncidence avec les températures mesurées depuis 1978. La première remarque est que la température en 1978 était de +0,1°C au-dessus de celle de 1880, date à partir de laquelle la NOAA tient les archives de la température globale, c’est-à-dire sur l’ensemble de la planète. La National Oceanic and Atmospheric Administration (en abrégé NOAA), en français l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique en particulier par satellites, est l'agence américaine responsable de l'étude de l'océan et de l'atmosphère. Ce constat de température en 1978 signifie que l’homme n’est devenu un parasite nuisible que depuis cette date malgré les milliards tonnes de CO2 qu’il a envoyé dans l’atmosphère avant cette date, avec ses trains et navires à vapeur, ses automobiles, ses chauffages, ses usines et ses centrales thermiques fonctionnant au charbon.
Jusqu’en 1978 il n’y
avait donc pas corrélation entre les émissions carbone de l’homme avec les
températures globales mesurées. Le graphique présente les mesures de
température de la NOAA de 1978 à 2018. Ceci met en évidence trois périodes distinctes.
La première de 1978 à 1998 montre un réchauffement rapide de +0,5°C à +0,6°C sur
20 ans qui a servi principalement à vérifier les modèles mathématiques élaborés
à partir des études sur les causes multiples à retenir pour comprendre et
modéliser l’évolution des températures. La seconde période de 15 ans montre un
arrêt de la hausse des températures de 1998 à 2013 que les climatologues ont
nommé période « hiatus » pour symboliser la non-concordance des modèles
prévisionnels et la réalité des mesures. Elle est suivie par un redémarrage de
la hausse des températures jusqu’en 2016, puis une décrue sur 2017 et 2018 sans
rattraper encore pour l’instant avec +0,8°C le plateau de la période précédente. Ceci est
attribué selon les climatologues à l’intervention périodique du courant chaud marin
El niño
avec une intensité plus grande que la moyenne. Les années 2019 et 2020 vont
donc permettre de valider ou non une nouvelle hausse de température. Mais pour
l’instant rien ne permet de l’affirmer… et surtout pas les modèles
prévisionnels qui sont de toute façon pris en défaut depuis 1998. Au
pire
nous en sommes en 2018 à +0,8°C depuis 1978, soit 40 ans, à moins que
l’on dise
à +0,8°C depuis 1880, ce qui est tout aussi vrai. Il y a vraiment
urgence quand la prolongation du réchauffement de la période 1978-1998
aurait dû nous conduire à +1,1°C ou 1,2°C en 2018 ?
Parmi les
catastrophes annoncées les plus fréquentes et les plus spectaculaires, il y a
la fonte des glaces et particulièrement en Arctique et en Antarctique. On prend
alternativement les diminutions des superficies de l’une ou de l’autre pour
apeurer la population. Or une simple réflexion de bon sens conduit à ne jamais
parler que de la superficie globale de glace aux pôles car l’évolution est saisonnière
et la température dans les deux hémisphères est en opposition justement saisonnière.
La superficie globale varie aussi d’année en année à la suite d’influences
complexes comme l’est la problématique de la climatologie. Le graphique représente
la variation annuelle de la superficie des glaces depuis novembre 1997 jusqu’à
octobre 2018 relevées par le NSIDC (National snow and ice data center). On voit
qu’il n’y a pas péril en la demeure puisque la brusque baisse 2016-2017 est liée
à la hausse des températures due au courant marin chaud El niño. D’ailleurs
une remontée a déjà eu lieu en 2018. La baisse
importante des glaces constatée par ailleurs en 1998 est due à la période de montée
des températures de la période 1978-1998 comme on peut le constateur sur le
graphique ci-dessous.
La
photo présentée ci-dessus pour l’Arctique illustre bien le recul observé par
rapport à la période 1981-2010 qui a subi le réchauffement de +0,5°C à +0,6°C en regardant
la lisière des glaces représentée par le trait bistre. Le recul est très
sensible au niveau de l’Alaska. Le graphique le plus récent de droite montre
bien la baisse observée dès novembre 2014 mais aussi que la superficie atteinte
en mars 2019 est supérieure à celle du même mois de mars des années 2015-2016-2017-2018.
Il n’y a donc aucune confirmation de la
continuation de la baisse des superficies des Glaces de l’Arctique enregistrées
à la suite du réchauffement de la période 1978-2018. Le matraquage actuel sur le climat est une arnaque, un
attrape-nigaud, non pas sur la réalité d’un réchauffement acquis en 20 ans
depuis 1880 sur la période 1978 -1998 mais sur les prévisions de la poursuite de
celui-ci, dans son ampleur et son urgence.
En
attendant des centaines de milliards enrichissent une infime partie de la
population. Le lien entre CO2 et réchauffement ne peut même pas
trouver une vérification dans les températures relevées depuis le début de l’ère
industrielle. Mais l’enfumage des esprits est tel que le dogme du réchauffement
climatique continue à mobiliser les foules en particulier de jeunes qui le
prennent comme un but de leur vie, sauver la planète. Leurs aînés ont aussi cru
dans l’Europe et on voit qu’elle est bien mal en point et que les illusions ont
besoin d’un sérieux coup de pouce que l’oligarchie a demandé à Macron. On
pourrait montrer point par point que les évènements météorologiques mis en
exergue ne sont que des anomalies comme il y en a eu depuis des millénaires et
que leurs énumérations n’apportent aucune preuve scientifique sur le changement
climatique. Je quitte donc le sujet tant il est illusoire de déciller les yeux
de la plupart avant que la vérité ne finisse par les leur crever.
La géopolitique du mensonge ?
Je
terminerai donc mon propos par un coup d’œil sur un évènement géopolitique qui
aurait pu nous mener à une guerre frontale avec la Russie et qui a fait ensuite
des milliers de morts inutiles. Je veux parler du massacre le 21 août 2013, dit
de la Goutha, qui a soulevé d’horreur de la population française matraquée d’informations
accusatrices du régime syrien et abreuvée de commentaires haineux de Laurent
Fabius contre Bachar El-Assad. L’horreur était dans le nombre des victimes et l’affirmation
des occidentaux sur l’utilisation du gaz sarin par la Syrie. Les images choc
inondaient les médias avec des photos montrant des enfants alignés sur le sol et
supposés morts. Les informations les plus alarmantes circulaient aussitôt sur
le nombre de victimes. Le 24 août 2013, Médecins sans frontières affirmait que
3 600 patients « présentant des symptômes
neurotoxiques » avaient été reçus dans trois hôpitaux du gouvernorat de Rif
Dimachq et que 355 d'entre-eux étaient morts. Le 30 août 2013, les États-Unis
publiaient un rapport de leurs services de renseignement qui indiquait que
l'attaque chimique de la Ghouta avait fait au moins 1 429 morts, dont 426
enfants. Le 2 septembre 2013, la France publiait une note de la DGSE et de la
DRM indiquant que l'analyse de 47 vidéos « expertisées » et « authentifiées »
filmées par des médecins, des habitants ou des rebelles avaient permis de
recenser la mort d'au moins 281 civils.
L’opprobre
était donc lancé contre la Syrie et son alliée la Russie. La tension était
telle entre les belligérants que Poutine lançait l’idée d’un contrôle des armes
chimiques syriennes acceptée finalement par Bachar El-Assad et la coalition. On
venait de passer tout près d’un conflit majeur et de l’éviter grâce à Poutine.
Mais curieusement le Département d’Etat américain était déjà au courant d’une attaque
de ce genre trois jours avant et n’avait pas prévenu l’Armée Syrienne Libre.
Plus ennuyeux une étude du prestigieux MIT affirmait que le massacre
chimique d'août 2013 avait été perpétré depuis une zone rebelle, contredisant
les affirmations occidentales. Une enquête de l’ONU a été diligentée et a rendu
son rapport final en décembre 2013 dont voici le chapeau : « Je
n’ai pas à ma disposition les éléments d’informations nécessaires permettant
d’identifier les responsables des attaques à l’arme chimique qui ont eu lieu en
Syrie », a déclaré, lors d’une conférence de presse, le Chef de la
Mission d’enquête des Nations Unies concernant les allégations d’emploi d’armes
chimiques en République arabe syrienne, M.Åke Sellström. Alors que la Syrie avait
toujours nié une telle action, le pavé était dans la mare, l’information a donc été
publiée et commentée à minima. L’essentiel avait été engrangé pour continuer la
guerre en Syrie car chacun sait il n’y a pas de fumée sans feu et Bachar El-Assad
était toujours le boucher à abattre.
Mais
le coup de l’arme chimique qui avait déjà servi en Irak reste d’un emploi
rentable en termes de communication. Une nouvelle attaque chimique à Khan
Cheikhoun, en avril 2017, est venue de nouveau nourrir les médias et le gouvernement
français, cul et chemise avec les américains. Le chef de la diplomatie américaine
Rex Tillerson a affirmé lundi 23 janvier 2018 que la Russie portait la
"responsabilité" des attaques chimiques en Syrie la dernière aurait encore
fait 87 morts dont de nombreux enfants : "Encore hier, plus de vingt civils, enfants pour la plupart, ont été
victimes d'une attaque présumée au chlore", a-t-il affirmé lors de la
signature d'un partenariat contre les armes chimiques. "Quel que soit l'auteur des attaques, la
Russie porte, en dernier ressort, la responsabilité pour les victimes de la
Ghouta orientale", en Syrie, a-t-il lancé. Cette information a été
immédiatement relayée par les médias français. La dernière phrase des propos de
Rex Tillberson est diaboliquement habile car elle englobe le massacre de la
Goutha pour lequel l’ONU lui-même n’a pas pu identifier les responsables. Les
Etats-Unis répètent la séquence des armes chimiques au bluff et ça marche.
Macron suit et continue notre ingérence illicite en Syrie avec une opinion française
regonflée sur l’urgence de faire cesser ces horreurs.
Néanmoins…
Dans un rapport du 1er mars 2019, l’Organisation pour l’interdiction des armes
chimiques atteste qu’il n’y a jamais eu de substance chimique prohibée à Douma
(Syrie) lors de l’attaque du 7 avril 2018 ; le bombardement tripartite de représailles (États-Unis, France,
Royaume-Uni) était donc injustifié. Fin de l’histoire avec des médias se
transformant en simples communicants de l’AFP ou de Reuters, et on passe
rapidement au Débat National censé passionner les français. Nous sommes dans
cet univers de fausses nouvelles qui inonde les esprits. Celui là se nourrit du
dogme de la nécessité de faire régner la démocratie dans le monde, quitte à s’ingérer
partout (sauf peut-être en Algérie… devinez pourquoi) comme au Venezuela où
nous reconnaissons un président autoproclamé et où nous sommes prêts à soutenir
une intervention armée des USA… au nom de la démocratie. Les dogmes, comme la
démocratie, l’eurocratie et la décarbonisation salvatrices, ont ceci de
merveilleux pour les pseudo-démocraties comme la nôtre de fermer les yeux du
peuple et de gagner la tranquillité du pouvoir dans toute action qu’il aurait
contestée les yeux ouverts.
Chers compatriotes, arrêtez d’écouter
les Sirènes
Elles ont toujours provoqué les
naufrages.
La France est belle et doit faire rêver
Notre jeunesse dans une liberté
D’agir et de penser hors
Du carcan de l’UE
Et de l’OTAN !
Claude Trouvé
06/03/19
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