Les
politiciens mentent et ce n’est pas un phénomène nouveau. Ils mentent dans la
surenchère pour être élus ou pour se maintenir au pouvoir. Ils sont « victimes »
du système électoral. J’allais dire démocratique mais tout un chacun peut
percevoir qu’il l’est de moins en moins depuis le référendum sur la
Constitution européenne. Depuis au sein de la technocratie de l’UE et des
Présidents de la France, le référendum est considéré comme la pire des
décisions gouvernementales. La raison évoquée est que les questions posées sont
toujours mal posées, sous-entendu le peuple n’a pas le niveau pour les
décrypter. Les deux exemples-type sont le référendum sur la régionalisation qui
a fait démissionner De Gaulle et le référendum sur la Constitution européenne.
Dans le premier cas les USA voulaient se débarrasser de De Gaulle et l’occasion
était belle de pousser l’opposition politique à transformer la question posée,
un peu longue et touffue il est vrai, en vote pour ou contre De Gaulle. Dans le
cas de la Constitution européenne, les textes étaient beaucoup trop longs à
lire, et cela a produit l’effet inverse dans un geste de défiance envers
quelque chose que l’on voulait nous imposer sans prise réelle de connaissance
des effets sur notre vie. On avait si mal voté que l’on a demandé à l’Assemblée
de rectifier le tir par le traité de Lisbonne ! Démocratie tuée par KO.
Cette
raison évoquée pour ne plus utiliser le référendum fait oublier une chose
importante qui est que le peuple est d’autant plus bête que l’on s’acharne à ne
pas l’informer ou à le désinformer. Rien n’est plus dangereux pour les hommes
politiques qu’un peuple bien informé car il devient beaucoup moins bête, voire
intelligent. Lancer un référendum nécessite que le vote soit précédé par une
période suffisamment longue pendant laquelle les politiciens et autres s’expriment
pour ou contre en développant de vrais arguments. J’insiste sur « vrai »
car on ne peut supporter les arguments du style : « Si vous votez ceci, ce sera la catastrophe »
qui sont propagés en permanence comme pour la sortie de l’euro, de l’UE, du
refus de considérer le réchauffement climatique et sa cause carbone prouvés,
etc. « Les climatosceptiques sont
des cons, un point c’est tout » est une phrase qui fuse chez les
politiciens. La mainmise sur les médias mainstream a transformé le débat public
en un catastrophisme d’un côté et des louanges tournant en boucle pour l’autre
côté. « Répétez dix fois un
mensonge, et il devient vérité », disait Goebbels.
Le
référendum est ostracisé pour s’en débarrasser. Celui demandé par plus d’un
million de personnes pour le Mariage pour tous a ainsi été repoussé par
Hollande. Il s’en est suivi une fracture sociale qui laisse des traces, alors
que vraisemblablement on serait arrivé au même résultat en acceptant le
référendum, mais alors grâce à un geste démocratique au lieu d’un acte
autoritaire. Ce dernier a été choisi parce que la majorité absolue à l’Assemblée
le permettait sans risque. C’est là un véritable déni de démocratie, dont les
ordonnances de Macron avec une majorité absolue encore plus confortable à l’Assemblée,
laisse à penser que la démocratie est sur le mode « croupion ».
Les
mensonges, par promesses non tenues, sont incessants si j’en veux pour preuve
le rabot sur le budget des Armées et sur les APL. Dans le premier cas, on
profite que les Armées sont aux ordres par définition, pour les spolier de 850
millions d’euros de leur budget à mi-année ! Ce budget a été voté par l’Assemblée
précédente, mais Macron muni d’une nouvelle majorité encore plus absolue,
coupe, non dans le gras, mais dans la chair vive des Armées dont le budget
décroît au fur et à mesure que les tâches à assumer augmentent. Après avoir
fait miroiter que dès son arrivée, sa priorité serait de relever ce budget, il
commence par le réduire et fait des promesses de le pousser progressivement à
2% du PIB à partir de 2019 jusqu’en 2025, c’est-à-dire à Pâques ou à la Trinité !
Il en est de même avec les 5 euros rabotés sur les APL, alors que le candidat
Macron avait dit que la plus mauvaise solution était d’y toucher.
On
peut aussi parler de la politique énergétique avec le plan de transition d’énergie
mixte. Ce plan ne peut physiquement pas réaliser le double objectif de
réduction du CO2 et de 50% de nucléaire en 2025. J’ai largement
écrit sur les raisons pratiques mais on peut ajouter que les 50 milliards
prévus seront largement dépassés quand on constate que l’Allemagne a déjà
dépassé les 500 milliards pour 30% d’énergies renouvelables et une très forte
augmentation du coût du kWh. On est donc devant un mensonge éhonté avant de
rentrer plus avant dans la gabegie. Le message du catastrophisme du
réchauffement climatique, qui serait pourtant le bienvenu pour les productions
végétales dont alimentaires et forestières, enfume en permanence la population
qui suit par peur. Tout est bon pour maintenir celle-ci au plus haut niveau,
comme l’utilisation des épisodes de canicule depuis juin encore que la côte
ouest ne se soit pas aperçue de la dernière sous ses chandails. Il faut redire
encore une fois que le réchauffement se mesure sur une période longue et sur la
surface totale de la planète. On ne peut donc rien déduire de ces constats
locaux par rapport au globe terrestre et les commentaires des préposés à l’information
sur la météo du style : « Ce
qui prouve le réchauffement climatique » n’ont aucune valeur
scientifique.
Dans le même type d’exploitation
du catastrophisme, on peut lire : « Récemment, la côte ouest du Groenland a été touchée par un tsunami,
emportant avec lui 4 personnes, ceci ayant fait suite à un glissement de terrain.
Le tsunami en question a produit une vague de 90 mètres, comparativement à
celle ayant frappé le Japon qui culminait à 40 mètres, pourtant générée par un
séisme. » Suit la question rituelle : « En quoi de tels événements pourraient voir leur fréquence augmenter à
cause du réchauffement climatique ? » Ne pas croire que de tels
phénomènes, dus à la fonte estivale des glaces avec détachement de blocs plus
ou moins gros, puissent se produire, c’est avoir oublié ses cours de
géographie. Le phénomène est connu depuis toujours, et ce type d’événement,
d’ampleur variable, se produit tous les ans. Il peut en effet diminuer en
fréquence avec la température comme dans les années froides de 1960-1970. On
ferait mieux de s’intéresser aux tsunamis, qui peuvent être réellement
dévastateurs, dus au glissement des plaques tectoniques lesquels sont
difficilement reliables au réchauffement climatique.
Mais l’une des
catastrophes dites planétaires dont nous menace le réchauffement climatique, c’est
la montée du niveau des mers et océans. Ce sont des dizaines de millions de
personnes qui vont devoir évacuer leurs habitats. C’est ce que l’on nous
prédit. Il faut néanmoins noter que la montée des eaux est continue depuis deux
siècles de mesures, donc bien avant la révolution industrielle actuelle. Les
hollandais avec les polders en savent quelque chose. Les estimations de la
montée des eaux pour la fin du siècle tiennent compte d’une accélération du
phénomène et donnent des chiffres volontairement catastrophiques de l’ordre du
mètre pour certaines estimations qui sont généralement les plus retenues. Plus
raisonnablement il pourrait s’agir de 30 cm à la fin du siècle, ce qui n’entraîne
pas de catastrophe ingérable.
Mais
mieux, la Nasa vient de confirmer deux années de baisse du niveau de la mer !
Vous a-t-on fait passer cette information à la une des médias ? Pourtant c’est
une information fondamentale qui prouve un hiatus dans la montée inexorable
des eaux, même si cela n’implique pas la suite à venir dans ce même sens.
Pour le moins, ceci confirme que nous sommes loin de comprendre les phénomènes
climatologiques qui s’avèrent de plus en plus complexes et que la manipulation
de ces informations par les politiciens est particulièrement dangereuse.
Derrière tout cela ce sont des enjeux financiers énormes qui manipulent l’opinion
publique et nous font prendre les vessies pour des lanternes mais pour leur
plus grand profit. Notre crédulité est alimentée en permanence par la
désinformation et les mensonges jusqu’à ceux par omission.
Tout vrai scientifique sait que les
doxas sont dangereuses
Si elles ne s’appuient pas sur une
vérification constante
Au fur et à mesure que nos connaissances
évoluent.
L’utilisation prématurée à des fins
politiciennes
Ne peut que cacher des buts mercantiles
Et des utilisations de pouvoir
Sur l’opinion publique !
Claude
Trouvé
Coordonnateur
MPF du Languedoc-Roussillon
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