mardi 11 février 2020

2019 année chaude mais moins qu’en 2016


L’année 2019 s’est terminée avec une température de +0,950°C au-dessus de celle de 1880. Ce n’est pourtant pas l’année la plus chaude et le record de 2016 avec +0,987°C n’a pas été battu. Il serait mensonger de nier le réchauffement climatique au vu du graphique ci-dessous représentant les températures annuelles depuis 1880 publiées par la NOAA qui fait référence dans le monde. Il n’en faut pas moins pour relancer la propagande sur le réchauffement climatique. Ouest-France n’hésite pas à affirmer en première page, le 9 février 2020, que désormais le consensus sur le réchauffement climatique est acquis. Il oublie seulement le manifeste de 500 chercheurs des plus grandes universités européennes envoyé au Secrétaire Général de l’ONU pour protester contre les prévisions catastrophiques faites pour ce siècle, prévisions sans fondement scientifique sérieux. Oui depuis 1910 la France subit un réchauffement climatique d’environ 1,3°C en 109 ans. Faut-il pour autant se rallier à la doxa ambiante du catastrophisme climatique ? Non, et nous allons voir pourquoi.
 
Le réchauffement climatique par rapport à la température de référence de 1880 a commencé en 1970, mais on peut dire aussi qu’il a débuté après 1910 l’année la plus froide mesurée depuis 1880. Le graphique c-dessus est impressionnant et paraît alimenter toutes les craintes de catastrophes futures. Mais on peut cependant se demander pourquoi ce réchauffement a commencé si tôt si c’est à cause des émissions carbone alors que l’utilisation du charbon dans la traction ferroviaire, les fourneaux des aciéries, les foyers domestiques, etc. n’avait aucune raison de changer brutalement. On peut aussi se demander pourquoi la température n’a pas augmenté de façon significative de 1939 à 1969, si tant est que le taux de CO2 est la cause du réchauffement climatique.  On a l’impression d’observer un hiatus inexpliqué dans le réchauffement climatique. Une explication est néanmoins tentée par les scientifiques pour cette période. Ils arguent que le taux de carbone anthropique n’était pas assez élevé à cette époque pour affecter le climat. Il s’agirait de variations naturelles du climat selon eux. Il n’en reste pas moins alors que ces variations naturelles ont produit dans un passé récent une variation de 0,5°C en 23 ans pour se calmer pendant 30 ans. Alors pourquoi les variations naturelles n’agiraient-elles plus aujourd’hui ?

Néanmoins jetons un coup d’œil sur le graphique ci-contre qui illustre les températures annuelles de 1910 à 1939, période froide mais en réchauffement climatique. La droite de tendance en pointillé sur le graphique montre une augmentation moyenne annuelle de +0,090°C. Cette période de réchauffement, si elle s’était poursuivie jusqu’en 2019 aurait donné une température de +0,67°C par rapport à 1880. L’augmentation de la température mesurée réellement pour l’année 2019 est de +0,95°C soit 0,28°C de plus. Si l’on admet que le réchauffement climatique anthropique détectable n’a commencé qu’en 1969 alors il ne serait responsable que pour 2/3 du réchauffement. On voit que le réchauffement s’est déroulé sur une période de 30 ans avant de cesser. On constate que la climatologie doit s’intéresser à des temps longs d’au moins plusieurs dizaines d’années pour essayer de comprendre les mécanismes climatiques.



Le graphique suivant s’intéresse justement à une période longue de 50 ans (1969-2019). Le premier constat est que l’évolution des températures est deux fois plus rapide que pendant la période 1910-1939. L’apparente nouvelle accélération de 2014 à 2020 trouve son explication dans une forte période du courant marin chaud El Niño, suivi d’un faible passage du courant froid Niña, puis d’un nouveau courant mais moins chaud causant la remontée de température en 2019. Il faudra donc attendre la fin de 2021 pour savoir quelle sera l’évolution normale de la température. Notons que si la tendance moyenne actuelle se poursuit, on atteindrait une température de +1,42°C en 2050. On reste donc en deçà du +1,5°C en 2050 ne devant nécessiter aujourd’hui aucune mesure supplémentaire de lutte contre les émissions carbone. Sur la période de 139 ans allant de 1880 à 2019 la planète a finalement connu 4 grandes périodes différentes.
1880-1910 (30 ans) : Décroissance de -0,0072°C/an

  1. 1910-1939 (29 ans) : Croissance de +0,0090°C/an
  2. 1939-1969 (30 ans) : Faible décroissance de -0,0036°C/an
  3. 1969-2019 (50 ans) : Croissance de +0,0179°C/an
Cette dernière période 1969-2019 se décompose elle-même en 3 sous-périodes :

  1. 1969-1998 (29 ans) : croissance de +0,0172°C/a
  2. 1998-2013 (15 ans) : Faible croissance de +0,0097°C/an
  3. 2013-2019 (6 ans)   : Forte croissance de +0,0341°C/an

La croissance de cette dernière période de 6 ans a doublé par rapport à la croissance calculée sur la période 1969-1998. Il faut redire que l’influence du courant el-Niño a agi par 2 fois, la première fois avec une intensité exceptionnelle en 2014-2016 et de nouveau plus faiblement en 2019 alors que le courant froid Niña a été peu actif en 2017-2018. Il faut donc rester très prudent sur l’accélération du réchauffement de la planète et s’en tenir plutôt à la tendance de l’ensemble de la période de 50 ans 1969-2019. Si l’on s’intéresse à la période 1880-1998 on observe 4 cycles de 30 ans (1910-1939-1969-1998) bien connus des climatologues qui s’intéressent aux cycles solaires. Depuis 1998 21 ans se sont écoulés. La nouvelle période de 30 ans se terminerait donc en 2028 à +1,03°C par rapport à 1880, température tout-à-fait supportable et même bénéfique globalement pour la planète.

Que se passera-t-il après ? Personne ne peut le dire d’une façon sûre. Il n’est même pas certain que le cycle de 30 ans ait une valeur dans la science climatologique. Assistera-t-on à un nouveau palier du réchauffement ou même à une décroissance comme pendant les 2 périodes de 30 ans 1880-1910 et 1939-1969 ? Tous les modèles mathématiques ont failli jusqu’à ce jour en n’étant pas corroborés par les mesures réelles. On ne peut donc faire aucune prévision sur des bases scientifiques solides. Le dernier rapport du GIEC, sans revenir sur ses prévisions précédentes, avoue que la quantité de carbone admissible pour ne pas dépasser les 1,5°C en 2050 a doublé par rapport aux derniers chiffres publiés. Il avoue donc sans le dire que le modèle mathématique retenu est trop alarmiste. Je publie donc le graphique mis à jour pour 2019 des températures publiées mensuellement mais sur une année glissante. Ceci permet d’avoir une idée plus précise de l’évolution du réchauffement climatique. On constate qu’il est toujours impossible de trancher sur la validité du modèle du rapport GIEC 2015 et le constat implicite du rapport GIEC 2018. Mais le modèle 2010 est toujours totalement discrédité, c’est pourtant lui qui a lancé la grande vague de catastrophisme qui a envahi la planète et la France particulièrement. Notons enfin que la période la plus chaude sur 12 mois glissants n’est même pas l’année 2016 mais celle allant de septembre 2015 à août 2016 avec +1,067°C, et que sur un mois le plus grand écart avec la température de 1880 a été mesuré à +1,31°C en mars 2016. On entre donc peut-être dans une période de stabilisation du réchauffement. 

Alors que la doxa repart de plus belle après la pantomime de Greta Thunberg et les incendies en Australie, qui ne sont pas les premiers de cette ampleur dans un pays où la plus grande partie du territoire est livrée à la nature, on feint d’ignorer le manifeste de 500 chercheurs européens sur le climat envoyé au Secrétaire Général de l’ONU en dépit du consensus sur le catastrophisme climatique à venir, consensus acquis… médiatiquement. Ils y dénoncent justement ce catastrophisme déclenché dans le monde sur des prévisions scientifiquement contestables. Cette grande peur du XXIème siècle a quelque chose de commun avec les grandes peurs du Moyen-Age. Personne ne nie le réchauffement climatique mais l’histoire du climat depuis des millénaires a eu de spectaculaires changements et des variations de température bien supérieures en valeur que celles observées aujourd’hui. Le réchauffement actuel est médiatisé en continu et alimente une peur panique et ses effets bénéfiques sont passés sous silence. Pourtant les effets bénéfiques du CO2 sur les rendements agricoles sont bien établis et documentés : selon des études convergentes (Lindzen, Happer et Idso), un doublement de la concentration (de 300 à 600 ppm) induit une augmentation de la production de 40%. Les observations satellitaires ont d’autre part mis en évidence un verdissement de la planète : une récente étude publiée dans la revue Nature montre une augmentation de la couverture forestière en Afrique subsaharienne pendant la période 1992-2011. Mais ne va-t-on pas avec la lutte contre le carbone anthropique à l’encontre même du bienfait pour l’humanité ? Selon une publication de Nature Climate Change, les politiques de lutte contre le changement climatique induisent un risque d’insécurité alimentaire bien plus important que les effets directs du changement climatique.
 
La peur est principalement alimentée par les ouragans, dont la force et la fréquence n’ont pourtant pas significativement augmenté selon le GIEC, et par les grands incendies de forêt, en attendant de se servir de la montée des eaux bien antérieure à la poussée du carbone anthropique. Alors que la température globale était plus basse qu’aujourd’hui, la forêt landaise était le siège de nombreux grands incendies. Grâce à la surveillance permanente des observatoires et au quadrillage routier, il n’en est plus de même aujourd’hui. Les Californiens n’ont pas fait un effort suffisant à ce jour sur la prévention. Ceci explique cela. Dès la première pluie en Australie la végétation a repris ses droits comme en témoigne des photos prises par des internautes. Brûlée, la forêt grouille déjà de vie offrant au monde une incroyable résilience. Elle reverdit quelques semaines après les terribles incendies. La pluie produit un effet presque immédiat sur les graines et la végétation au sol. Fougères et autres herbes croissent à folle allure. Sur les troncs encore noirs les premiers bourgeons éclatent et se tendent vers la lumière comme des bras. Ce verdoiement rapide montre combien les forêts australiennes sont adaptées aux feux et vivent selon leur rythme. On le sait : « Le bush et les forêts naturelles australiens sont des écosystèmes qui vivent avec le feu, sont adaptés au feu, et en ont même besoin, à un certain rythme certes, pour se régénérer », explique Éric Rigolot, écologue forestier à l’Inrae, l’Institut national de la recherche agronomique et de l’environnement. Pour limiter la progression du feu il faut varier la végétation, mettre des observatoires, et pratiquer entre autres des brûlages préventifs par zone. Sur ce dernier point la politique de prévention s’est heurtée aux écologistes argumentant que ces brûlages préventifs contribueraient au réchauffement climatique et à la réduction de la biodiversité ! Bel exemple de l’idéologie qui dépasse la raison. 

L’homme a toujours dû se protéger de la nature. Les Néerlandais n’ont pas attendu le réchauffement climatique pour se protéger de la mer et créer des polders. Le Groenland est nommé ainsi par Green Land (terre verte) parce qu’elle a eu un climat tempéré et Hannibal a pu traverser les Alpes avec ses éléphants à une époque de réchauffement climatique. Dans les carottes glaciaires prélevées au Pôle Nord on constate que la montée du CO2 a suivi et non précédé la montée des températures. Pendant que la mer de Glace recule dans les Alpes, des glaciers himalayens avancent. L’élévation de la température du globe modifie le développement végétal dans le sens d’une augmentation de la production de végétaux à consommer, alors que les grandes disettes en France ont eu lieu en périodes froides.

L’influence du CO2 sur le réchauffement, si influence il y a, est encore mal chiffré, et l’importance du soleil dans les changements climatiques l’est également. Il apparaît de plus que les océans ont une importance considérable mais elle est d’une grande complexité. Voilà quelques remarques qui incitent à la plus grande prudence sur les prévisions climatiques. Les décisions politico-économiques suivent le catastrophisme ambiant en prônant une urgence qui n’est pas de mise pour l’instant. Comme sur la plupart des sujets, la prévision au-delà de 10 ans est régulièrement prise en défaut, or on se permet des prévisions climatiques pour la fin du siècle donc dans 80 ans. Tout cela n’est pas sérieux. La climatologie, science jeune, a encore beaucoup à apprendre. Mais il y a des intérêts financiers énormes qui se servent de la peur pour enfumer les esprits des jeunes en particulier, toujours prêts à s’enflammer pour une grande cause, mais aussi une grande partie de nos concitoyens auxquels on fait croire que le consensus sur le réchauffement avéré actuel vaut aussi pour les prévisions à moyen et long terme. Ce n’est évidemment pas le cas mais cela arrange les grands profiteurs des sommes énormes mises au service de la transition énergétique, les médias qui ont un sujet en or pour capter des lecteurs, et les politiques qui y trouvent un sujet bien sous tous rapports pour lequel ils trouvent des oreilles attentives à leurs discours.

Mais Nicolas Hulot, sa fondation et sa société commerciale Eole, sévit toujours avec des phrases liminaires comme : « Nous avons perdu la main, la planète est en train de devenir une étuve », « On a infligé à l’Afrique un dérèglement climatique ». Nicolas Hulot a de nouveau fustigé l’énergie nucléaire, « cette folie inutile économiquement, techniquement, dans laquelle on s’entête ». Aussi est-on étonné d’apprendre par Les Échos du 30 août qu’une mission lancée par l’ex-ministre de la Transition écologique et son collègue de l’Économie préconise de construire six EPR à partir de 2025. Il dit encore « On réanime un modèle économique marchand, cause de tous ces problèmes » se plaint M. Hulot qui veut « changer d’échelle, de paradigme, rompre avec le modèle dominant (le libéralisme) … la situation climatique ne s’accommodant pas des petits pas ». Ceci n’est ni plus ni moins qu’un appel à peine voilé vers la dictature écologique. Alors pour ceux qui croient au consensus proclamé par les « climatolâtres » sur le réchauffement climatique à venir, le livre de Christian Gérondeau leur montrera qu’il n’en est rien. Christian Gérondeau vient de publier Climat : la grande manipulation aux éditions de l’Artilleur. Voici la présentation de l’éditeur : 

« Parce que l’humanité utilise du pétrole, du gaz, et du charbon, il y a de plus en plus de gaz carbonique (CO2) dans l’atmosphère. Selon les Nations Unies et leur émanation le GIEC, ce CO2 serait la cause d’un réchauffement massif de la planète et nous mènerait à la catastrophe. Mais quand un scientifique indépendant étudie les chiffres, il constate que les derniers relevés des satellites ne vont pas du tout dans ce sens. Certes, à cause d’un puissant « El Nino », il y a eu en 2015 et au début de 2016 une hausse des températures qui a entraîné des records, mais elle a peu duré. Les relevés officiels que reproduit ce livre sont unanimes : les températures sont revenues à la normale au milieu de 2016. Deuxième surprise : de nombreux spécialistes affirment qu’il n’y a non seulement pas lieu de craindre les émissions de CO2 mais qu’il faut au contraire s’en réjouir. Pour deux motifs fondamentaux : l’accroissement des émissions signifie que des millions d’êtres humains sortent de la pauvreté, comme cela fut le cas pour l’Occident et comme le rappelle l’Agence Internationale de l’Energie (AIE), aucun développement économique n’est possible à ce jour sans le pétrole, le gaz naturel et le charbon ; en favorisant la photosynthèse, le CO2 contribue massivement à la lutte contre la faim dans le monde. Ainsi, l’accroissement de 40% de la teneur de l’atmosphère en CO2 depuis le début de l’ère industrielle est-il l’un des facteurs majeurs de l’augmentation remarquable et planétaire des rendements agricoles. Une tonne de CO2 rejetée en plus, c’est 300 grammes supplémentaires de céréales chaque année, une tonne de moins, c’est l’inverse. Ce livre se propose donc de démonter point par point la grande manipulation dont le climat est l’objet et dont nous sommes tous les victimes. »

Il n’y a pas non plus consensus de l’historien du climat reconnu, Pascal Acot qui a été chercheur au CNRS pendant quelques quarante années. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages réputés dont Histoire du climat (Éditions Perrin). Il vient de prendre publiquement position suite à la parution du livre de Jean-Claude Pont (Le Vrai, le Faux et l’Incertain dans les thèses du réchauffement climatique, éd. Monographic, 2017) 

« Les réserves que je pouvais avoir sur les thèses du GIEC se sont renforcées à la lecture du livre de Jean-Claude Pont. Je suis, en grande partie grâce à lui, devenu climato-réaliste. La rigueur intellectuelle de Jean-Claude Pont, et ses hautes exigences en matière de documentation et de références m’ont convaincu. Peu de gens ont osé aller si profond dans l’étude des tenants et aboutissants de ce grave sujet. Il fallait toute la compétence et le courage de son auteur pour publier un tel livre, que chaque personne aujourd’hui devrait lire avant de se permettre de se prononcer sur la question. »

Si les incendies en Californie, au Brésil, et en Australie ont fait la une des médias pendant des semaines, les informations dérangeantes sont passées sous silence. « Selon le site danois NSIDC, au 31 août l’étendue de la banquise en Arctique était d’approximativement 5,23 millions de km2, en progression par rapport à 2017, 2016 et 2015, chiffre très supérieur à celui des années creuses 2007 (4,67 millions de km2) et 2012 (3,73 millions de km2) à la même date. » Il ne s’est pas trouvé un media français pour annoncer cette nouvelle. Pourtant Al Gore le grand manitou de la taxe carbone et du catastrophisme avait annoncé en 2003 que le Pôle Nord serait sans glace en 2013. 

La crise climatique n’existe que dans les modèles mathématiques prévisionnels mais les politiques climatiques peuvent être suicidaires. 

Le géographe américain Joel Kotkin vient de mettre en ligne un article dans lequel il prédit que les mouvements de colère qu’on constate ces jours-ci, dans des pays aussi divers que le Chili, la Norvège, les Pays-Bas… et la France risquent de se généraliser si leurs dirigeants poursuivent leurs mesures punitives pour traiter le climat et les autres problèmes environnementaux. Mais la désinformation court toujours. Aujourd’hui sur CNews, on présente l’Allemagne comme le modèle à suivre, en mettant en avant sa politique sur les énergies renouvelables avec 40% de la puissance installée, alors que la France prévoit 32% qu’en 2030, sa diminution de la production thermique au charbon, et sa perspective d’arrêter toutes les centrales nucléaires d’ici 2038 sans être encore parvenue à fermer un parc nucléaire pourtant modeste (21 GW en 2003). On oublie de dire que la production thermique d’électricité au lignite plus polluant reste à hauteur de 20%, et que le charbon est remplacé par le gaz dont l’alimentation n’est pas assurée au-delà de 2050 et rend l’Allemagne très dépendante de la Russie. On oublie de dire que la pollution carbone de l’Allemagne par la production électrique ne diminue pas et reste au même niveau qu’en 2016, ce qui est pourtant le but écologique poursuivi. On oublie de dire que le prix du kW allemand est passé par le double du prix français mais nous y allons avec la taxe énergies renouvelables sur notre facture d’électricité. On oublie de dire que la réalisation du plan énergétique allemand va au bas mot vers une dépense de 300 milliards. 

La politique climatique est une manipulation suicidaire de l’opinion 

A base de catastrophisme qui permet d’ouvrir des marchés

Pour des lobbies avides de cueillir les 100 milliards verts 

Promis chaque année grâce à l’accord de Paris 2015.

Elle prend pour certaine une probabilité fragile 

Qu’aucun modèle mathématique n’a validée

Par les mesures réelles de température. 

La politique du pire liée aux lobbyistes

Risque de mener à des désillusions 

Aux conséquences encore pires

Qu’un attentisme prudent !

Claude Trouvé 
11/02/20

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