mercredi 18 septembre 2013

Monde kafkaïen et France en perdition ! (2ème partie)

Dans ce monde déshumanisé vers lequel nous glissons, aveuglés que nous sommes par ceux qui nous manipulent, la France sombre et perd son âme. Elle perd ce qui lui a permis de construire ce pays, panser ses plaies et repartir forte de son histoire et de sa culture. Le citoyen ne limitait pas l’amour de son pays à la baguette de pain et à son équipe de football. Aujourd’hui le citoyen est maintenu dans un cadre « légal et politiquement correct » pour son droit d’expression et la parole lui est donnée pour élire mais sous surveillance, voire répression, policière pour contester. Les mœurs se distendent sous prétexte de liberté, liberté qu’on lui vend comme ersatz de la démocratie. Les Droits de l’Homme se muent en droits de la délinquance et d’ingérence.

L’Éducation nationale se substitue à la famille. Le bonheur de la femme se résume à travailler et son plaisir d’enfanter et d’éduquer est réduit au minimum. Le « salaire égal à travail égal » est remplacé par le « quota » de femmes au travail ou en politique qui doit être égal au pourcentage de répartition des sexes. La notion d’aptitude et de connaissances est bafouée par une frénésie à l’égalité des sexes. Tout devient gouverné par des idéologies, celle de la femme égale à l’homme par principe et au point de lui enlever la considération que lui porte l’homme. On oublie que l’homme n’enfantera jamais et que l’homme ne sera ainsi jamais l’égal de la femme. Cela donne des droits à celle-ci mais aussi des devoirs. Je suis issu d’une famille matriarcale où les femmes ont pris le pouvoir et toujours su s’imposer dans une société à une époque bien moins favorable à leur épanouissement. 

La famille n’a plus de considération même sur le plan financier. L’immigration suffit à résoudre la croissance démographique. Le respect des anciens et de l’être humain en général n’est plus là pour empêcher les adolescents, voire les enfants, de faire usage de la force et des armes pour faire respecter une loi de la jungle. On bastonne, on poignarde, on tire pour résoudre les différents dans les relations sociétales. Dans le même temps on renonce à priver de liberté par manque de place dans les prisons, on devient laxiste devant les récidivistes. La mafia et ses activités de drogue, de vente d’armes, de prostitution et de jeux, fournit du travail et de l’argent à des populations ghettoïsées qui deviennent des zones de non-droit de plus en plus nombreuses. 

Nous vivons une décrépitude de la Vème République taillée, il est vrai pour un homme hors norme. Nous n’avons pas su l’adapter à des hommes plus « normaux » et ceux que nous avons eu au pouvoir depuis quarante ans ont oublié que notre peuple était attaché à la grandeur de ce pays, à son rayonnement dans le monde et qu’il était fier de son passé. Ils ont cultivé la « repentance » et des politiques économiques, sociétales et étrangères sans soulever l’adhésion et l’enthousiasme de la jeunesse. Pire ils ont gâché le seul objectif mobilisateur de la jeunesse, l’Europe. Sous des arguments de paix, d’égalité et de vie meilleure ils n’ont fait que répondre à des besoins mercantiles, impulsés d’Outre-Atlantique. Ils ont ainsi créé une monnaie carcan pour finalement plus mal encaisser une crise mondiale que les autres et perdre progressivement tous les acquis d’avant 2000 et plonger le pays dans une après-crise dont ils ne savent sortir qu’en ponctionnant toujours un peu plus le citoyen avec un succès toujours reporté à demain. 

Le pays est plongé dans la désinformation, le mensonge permanent et une politique étrangère inconsistante, aventureuse et irresponsable. Après avoir institué le chaos en Libye, vidé les arsenaux de Kadhafi pour les répandre sur une partie de l’Afrique et du Moyen-Orient dans les mains d’extrémistes, après nous être enfermés pour longtemps au Mali après le Tchad, nous voilà ridiculisés par notre intervention verbale belliqueuse en Syrie. L’Europe ne nous suit pas et Russes et Américains ne nous invitent pas aux discussions, nous laissant produire une résolution à l’ONU qu’ils s’empressent de réécrire à leur façon. Notre crédit en Syrie, où beaucoup d’élites parlent le français, est entamé pour longtemps. Les explications de notre président sur le rôle éminent qu’il a joué et qu’il joue dans ce conflit ne trompent évidemment personne ! 

Notre pays est dans le bricolage et l’illusionnisme permanents. Les prévisions de croissance ne cessent d’être revues périodiquement à la baisse. Les promesses sur la baisse de la pression fiscale se révèlent chaque fois comme des promesses futures, hors du temps du budget voté ou à voter. La nécessaire progressivité de l’austérité, austérité qui devrait s’appliquer principalement au budget de l’administration d’État, non seulement s’applique surtout au citoyen mais elle sert d’encouragement à augmenter la dette au-delà des engagements. C’est 10 milliards de plus dans la pression fiscale en 2013, 12,5 milliards pour 2014 et un bafouillage du gouvernement pour transformer une pause fiscale, annoncée par le Président, en ralentissement ( ? ) annoncé par le Premier Ministre et transformé en trajectoire vers une pause en 2015 par la porte-parole du gouvernement. La prose de cette pause sent délicieusement le mensonge, l’improvisation et l’amateurisme !

Le but politique de l’inversion du chômage repoussée à fin 2013, échéance préalablement annoncée en septembre, devient plus importante que la relance de ce pays. Pour y parvenir nous allons encore voir fleurir une flopée de dispositions d’aides à l’emploi dont la durabilité n’est liée, pour la plupart, qu’au maintien des aides coûteuses. Ce pari politique accentuera la dette sans rien résoudre sur la capacité du pays à créer des emplois pérennes par le monde économique. C’est ainsi que travaillent nos politiques… se faire élire et se maintenir coûte que coûte au pouvoir ! C’est pour cela que l’on ne touche pas aux régimes particuliers ou spéciaux pour résoudre les problèmes sociaux. L’égalité ne fait alors pas partie de la justice sociale… 

L’Islande a mis dehors ses gouvernants et ses banquiers 

Elle envisage de ne pas entrer dans l’Union européenne 

En France c’est peut-être temps d’y penser ! 

Claude Trouvé 
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon


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