mardi 24 septembre 2013

Mali, Algérie, Syrie, Kenya... et toujours l’Islam !

Les interventions des terroristes de l’Islam étendent leurs champs d’action depuis quelques jours et la France a ravivé l’idée de revanche et de destruction des valeurs occidentales par son intervention au Mali et précédemment en Libye. La France est intervenue au Mali avec le feu vert, l’encouragement et l’aide des États-Unis. Elle a sauté sur le droit d’ingérence alors qu’aucun conflit armé entre le Mali et d’autres pays n’était déclenché et aurait justifié la mise en œuvre d’un traité de défense. Elle n’a pas longtemps milité en négociateur pour confier à une armée solidaire de plusieurs pays d’Afrique le soin d’intervenir à la demande du Mali.

La population française a suivi la majorité des partis politiques pour approuver cette intervention engageant notre pays dans une longue présence au Mali. Les problèmes ethniques ne sont pas réglés, et la menace du terrorisme n’a été que momentanément repoussée… le temps que notre présence devienne figurative. Mais nous avons déclenché une raison supplémentaire pour galvaniser les groupes islamistes et redonné un nouveau souffle à leur activité sur l’Afrique et le Moyen-Orient. 

Les attaques sur un site pétrolier en Algérie et commercial au Kenya en sont les plus médiatisées mais en Irak, au Pakistan, en Égypte les affrontements religieux sont en augmentation. La guerre civile en Syrie s’est transformée en guerre religieuse grâce à l’intervention politique, le soutien financier et en armes des États-Unis et des pays sunnites ainsi que de l’Angleterre, la France, Israël et la Turquie. Toutes ces interventions font énormément de dégâts collatéraux sur la paix du monde sans faire triompher durablement les raisons invoquées pour les justifier. 

La Syrie est un exemple actuel de l’affrontement entre deux blocs, les États-Unis et ses alliés de l’OTAN d’un côté, et la Russie, la Chine, l’Inde, l’Afrique du Sud, le Brésil… de l’autre. D’un côté les raisons humanitaires et les Droits de l’Homme pour justifier des actions militaires, même sans l’aval de l’ONU comme en Irak ou comme on allait le faire en Syrie, de l’autre des pays opposés à l’utilisation de la force. L’empire ou l’emprise américaine sur le monde suscite une réaction de pays en voie de développement qui veulent y échapper. 

L’emploi des gaz est une occasion en or pour soumettre la Syrie à un régime complaisant et en proie à des difficultés internes, supprimer un allié religieux à l’Iran et une influence soviétique dans sa politique d’ouverture sur les mers du sud. C’est pourquoi Obama n’abandonne pas son idée de supprimer Bachar el Assad, véritable objectif de la géopolitique américaine. Il est d’ailleurs significatif que l’emploi d’armes chimiques par les rebelles, prouvées par un rapport antérieurement communiqué à l’ONU, ne soit pas évoqué dans les discussions sur la destruction des armes du gouvernement légal. 

Le discours d’Obama aujourd’hui à l’ONU montre clairement que la force est toujours évoquée pour soi-disant faire évoluer la situation. Or il n’y a pas de solution militaire à l’arrêt de cet emploi des gaz. Une « punition » à la française ne peut changer la détermination d’un régime qui joue sa survie sachant que, sans la victoire, il retournera dans les montagnes où il a dû se réfugier pendant mille ans et que son Président sera jugé à charge ou assassiné. 

La France est apparue comme la grande perdante dans cet affrontement États-Unis - Russie. Elle n’a, pour réellement exister, que son siège au Conseil de Sécurité, siège que certains écologistes voulaient lui voir abandonner. L’opposition politique de la droite est apparue comme bien mièvre sur ce sujet, empêtrée qu’elle est d’avoir précédemment approuvé l’attitude interventionniste. 
Copé préfère se focaliser sur le problème des Roms en constatant que la libre circulation des hommes dans l’UE posait un problème… qu’il n’avait pas vu avant de construire cet édifice bancal. C’est évidemment plus facile que de prendre position sur l’immigration d’une population apportant une autre culture et sur l’échec d’une politique d’assimilation qui tourne à l’abandon de parties de notre territoire, au chômage, à l’aide publique humanitaire, à la délinquance et à la montée en puissance des mafias. 

Mais la guerre de l’Islam prend de plus en plus d’ampleur et l’affrontement des civilisations se perçoit aujourd’hui à Nairobi. Ce combat frontal est le prélude à d’autres qui se rapprocheront de notre pays et éclateront en son cœur car la détermination des combattants de Mahomet, leur endoctrinement avec une conception de la mort totalement différente de la nôtre, viendra faire éclater au grand jour ce que les femmes musulmanes préparent dans leurs ventres, une nouvelle population pour la France de demain. 

L’Islam est en marche de conquête avec ses deux facettes,

Celle armée des extrémistes, plus visible, mais pour cacher 

Celle mensongère des théologiens d’un Islam modéré. 

Claude Trouvé 
Coordonnateur MPF du Languedoc-Roussillon


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